Si au niveau politique le Président Tebboune peut considérer que son prochain mandat sera plus «serein» que celui passé du fait qu’il a eu cette fois une «légitimité avérée» mais qu’il devra cependant «gérer» les deux partis qui ont pris part à l’élection présidentielle (Hamas et le FFS), peu importe leur score final.
Jamais un sommet n’a eu une importance aussi cruciale comme celui-ci du fait de la guerre en Ukraine, même si l’OTAN n’est pas officiellement en guerre contre la Russie.
Les résultats sont tombés hier et ils sont sans appel. La coalition de gauche, le «Nouveau Front populaire», l’emporte très largement sans toutefois atteindre la majorité absolue, contre toute attente.
La question se pose dès lors que les USA n’arrivent plus à vendre leur dette ! En effet, tant que le Trésor américain arrivait à vendre ses T-bonds pour financer son déficit abyssal, la boucle était bouclée.
La dernière rencontre organisée par l’ABEF, en partenariat avec l’UAR et le CREA, à l’occasion d’une journée d’information sur l’inclusion financière et l’épargne, n’a pas tenu toutes ses promesses, sauf les satisfecit distribués par le ministre des Finances, en direction des établissements financiers, considérant comme «encourageants» les chiffres de l’épargne, avec 12 millions de comptes d’épargne pour un montant de 3600 milliards de dinars grâce aux «efforts colossaux consentis par l’ensemble des établissements financiers, en vue de promouvoir la qualité des services».
Contre toute attente, le président de la République vient de décider d’une élection présidentielle anticipée, qui aura lieu le 7 septembre 2024, au lieu du 12 décembre 2024, qui marque la fin de mandat du président Abdelmadjid Tebboune.
L’entretien téléphonique, qui a eu lieu cette semaine entre les Présidents A. Tebboune et E. Macron, a repoussé la visite d’Etat que doit effectuer Tebboune en France au quatrième trimestre de l’année 2024, «à une date qui sera fixée en commun accord» !
l ne s’agit pas pour moi de m’attribuer une quelconque paternité du concept ni de sa mise en œuvre, mais de simplement restituer les faits historiques dans leur contexte. Dans une contribution au journal El Watan du 13 janvier 2010, j’avais considéré qu’à l’instar du pétrole, le gaz méritait une organisation internationale pour défendre les intérêts bien compris des pays producteurs et exportateurs de gaz. Je publie l’intégralité de mon article qui date de plus de…14 ans !
Nadir Larbaoui remplace Aïmene Benabderrahmane au poste stratégique de Premier ministre, ce qui était attendu, essentiellement du fait que ce dernier n’a pas été capable de gérer l’intersectorialité gouvernementale et d’imposer sa position entre les différentes décisions chaotiques prises par ses «ministres».
A l’évidence, les couacs interministériels (ministère du Commerce, de l’Agriculture, de l’Industrie, des Finances…) se multiplient tous les jours, à l’occasion du traitement des dossiers économiques et financiers, ce qui montre et démontre un problème structurel grave, dans la forme d’organisation de l’action du gouvernement.
Le fait d’avoir été admis comme médiateur dans la «crise politique interne» au Niger est, en soi, une victoire diplomatique pour notre pays. En effet, l’Algérie, qui a toujours prôné le dialogue politique pour résoudre les conflits et les crises politiques plutôt que l’intervention militaire, était attendue au tournant, notamment par les pays membres de la Cédéao et la France.
La loi 90-10 relative à la monnaie et au crédit avait prévu la création de bureaux de change hors banques. 34 ans après, la Banque d’Algérie promulgue les instruments juridiques (textes d’application), qui vont permettre l’exercice de cette activité qui existe déjà dans toutes les agences bancaires publiques et privées.
La question mérite une réflexion profonde tant cet homme politique espagnol est devenu le champion du louvoiement politique. En effet, lors de la 78e de la session des Nations unies, le 20 septembre 2023, le chef du gouvernement provisoire espagnol a revu sa copie concernant le dossier du Sahara occidental, déclarant que seule une solution, sous l’égide des résolutions de l’ONU, est satisfaisante pour les deux parties !
Les images qui nous proviennent du Maroc, après le séisme dévastateur de 7 degrés sur l’échelle ouverte de Richter, ne peuvent pas nous laisser indifférents au drame que vivent les populations les plus vulnérables de ce pays.
Comme il fallait s’y attendre (voir notre interview sur El Watan du 22-8-2023), l’élargissement du groupe des BRICS s’est construit autour des équilibres internes entre pays membres fondateurs, chacun des pays membres voulant imposer son leadership sur le groupe et en particulier les deux géants asiatiques que sont la Chine et l’Inde (deux puissances nucléaires).
A lire les délires de certains pseudo-économistes, autoproclamés, le groupe des BRICS serait en capacité d’imposer sa propre monnaie ! Cette hérésie, à la fois théorique et technique, oblige à un rappel à la fois historique et technique pour éclairer sur les enjeux, de manière à séparer le grain et l’ivraie.
Les diverses sorties médiatiques de Xavier Driencourt, sur différents plateaux et journaux, confirment ce que nous avons révélé de longue date, à savoir la nouvelle tâche attribuée à ce jeune retraité en «mission commandée». En effet, le dernier article de cet ex-ambassadeur (par deux fois) en Algérie n'est pas fortuit, à l’évidence, mais doit être considéré comme une forme de communication déguisée, pour faire passer des messages aux opinions publiques des deux pays ainsi qu’aux politiciens.
L’Algérie postule à l’adhésion, comme observateur, à l’Organisation de coopération de Shanghai, après avoir demandé d’adhérer au mouvement des BRICS. C’est l’une des nombreuses organisations intergouvernementales à caractère politique et économique actives en Asie.
La déclaration de l’ex-président F. Hollande au Financial Times, selon laquelle le «format d’un nouvel ordre géopolitique était devenu plus clair, estimant que l’alliance de la Russie avec la Chine, qui ont lancé un défi à l’Occident, se voyait consolidée», fait abstraction de la conférence, tenue du 18 au 24 avril 1955 à Bandung, en Indonésie, réunissant pour la première fois les représentants de 29 pays africains et asiatiques, dont Gamal Abdel Nasser (Egypte), Jawaharlal Nehru (Inde), Soekarno (Indonésie) et Zhou Enlai (Chine), et à laquelle une délégation du GPRA a assisté. Cette conférence marqua l’entrée sur la scène internationale des pays décolonisés dits du «tiers-monde», qui refusent d’intégrer les deux blocs qui s’affrontent dans une guerre dite froide (les Etats-Unis et l’URSS) et qui choisiront le Mouvement des non-alignés.
Les pays anciennement colonisés, directement ou indirectement, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, ne veulent plus servir de «chaires à canon» comme ce fut le cas lors des Première et Deuxième guerres mondiales, deux conflits qui concernaient les pays occidentaux entre eux et pour leurs propres intérêts. En somme, des guerres entre «Blancs et chrétiens», qui ont fait périr des millions d’hommes et de femmes de «couleurs» sous domination coloniale.