Il y a quelques années, la question était de rétablir la confiance entre l’Etat et le citoyen. A présent, il s’agit très clairement de se réapproprier et de cultiver la confiance en soi.
La rentrée scolaire est immanquablement sujette à des débats qui ont la particularité de contourner les questions essentielles restées pendantes dans ce secteur névralgique. Il y a deux ans, l’incident lié à la vétusté des tables dans les salles de classe avait défrayé la chronique, avant qu’une campagne de «renouvellement du vieux mobilier» dans les établissements scolaires ne soit annoncée par le gouvernement.
Un consensus semble se dégager sur la nécessité de rompre avec les paradigmes du passé.
La culture, c’est ce qui reste à promouvoir quand tout est à l’arrêt. Dans une région comme la Kabylie, où l’activité économique et le développement ne s’affranchissent pas de lourdeurs de toutes natures, l’espoir d’un redémarrage de la vie locale vient du monde de la culture, de la création, de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel.
Le 60e anniversaire de l’indépendance sera un moment de recueillement et de reconnaissance envers les générations passées ayant payé un lourd tribut dans la lutte victorieuse contre le colonialisme, mais aussi une halte rétrospective avant d’appréhender un avenir qui s’annonce des plus tumultueux à travers le monde.
Les cycles de dialogue ont été, dans l’histoire récente du pays, réédités sous plusieurs formes et appellations.
Dans un monde en pleine ébullition, où la menace virale, en cours de reflux, est vite relayée par celle d’un conflit armé dans une région sensible de l’Europe, il y a une multitude de guerres à gagner au niveau local, tout aussi déterminantes pour l’avenir des nations.
La collecte d’argent sur la voie et les espaces publics a été interdite, cette semaine, par les autorités locales à Tizi Ouzou. Cette mesure a été sans nul doute prise sur rapport des services chargés de la surveillance de la circulation routière et de la sécurité publique.