Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a entamé, hier, une visite en Chine, la deuxième en moins d’un an, avec pour mission d’évoquer encore avec Pékin des dossiers sur lesquels les deux puissances sont en litige.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté hier à Agadez, dans le nord du Niger, pour exiger le départ des soldats américains qui y disposent d’une base, une demande d’ores et déjà acceptée par les Etats-Unis, rapporte l’AFP.
Tôt hier, trois explosions près d’une base militaire à Qahjavarestan, entre la ville iranienne d’Ispahan (centre) et son aéroport, ont été rapportées par l’agence de presse Fars, relayée par l’AFP.
Durant le règne du Shah, l’Iran et Israël ont entretenu une coopération fructueuse touchant différents domaines, comme le renseignement et les hydrocarbures. Depuis plusieurs années, les deux pays ont basculé dans une guerre larvée marquée par des assassinats, cyberattaques et sabotages, entre autres.
Dans la nuit de samedi à hier, l’Iran a mené une attaque massive avec drones et missiles à partir son territoire contre Israël. Une première, sachant qu’un conflit plus ou moins larvé de plusieurs décennies oppose les deux pays du Moyen-Orient. Hier, Téhéran a appelé Tel-Aviv à ne pas réagir militairement à son opération, qu’il a présentée comme une riposte justifiée à la frappe ayant détruit son consulat à Damas le 1er avril.
Les forces américaines et alliées ont abattu 15 drones tirés par les Houthis en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, a annoncé, hier, le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), cité par l’AFP. Un peu plus tard, les Houthis ont revendiqué une attaque d’ampleur, affirmant avoir tiré des missiles sur un navire commercial «américain» et lancé des drones sur des navires de guerre américains dans «la mer Rouge et le golfe d’Aden».
Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, était attendu hier en Turquie qui tente de relancer une initiative en vue de sécuriser la circulation des navires en mer Noire. Le chef de la diplomatie russe est annoncé pour deux jours au Forum diplomatique d’Antalya (sud), un rendez-vous annuel de la diplomatie turque qui réunit chaque année des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres, des diplomates, des hommes d’affaires et des chercheurs.
Le peuple sahraoui célèbre, aujourd’hui, le 48e anniversaire de la proclamation de la République sahraouie. Le 27 février 1976, au lendemain du départ du dernier soldat espagnol du territoire sahraoui, est annoncée à Bir Lahlou (territoires libérés), la naissance de la République sahraouie.
Les Philippines ont accusé hier les garde-côtes chinois d’avoir tenté de bloquer un navire du gouvernement philippin approvisionnant des pêcheurs, rapporte l’AFP, deuxième incident de ce type près d’un atoll en mer de Chine méridionale en une semaine.
Réunis, hier, en Sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont décidé de lever une partie des sanctions contre le Niger.
Le sommet des dirigeants des pays membres de l’Union africaine (UA) a débuté hier à Addis-Abeba, en Ethiopie. Il intervient alors que le continent est secoué par des coups d’Etat, conflits et crises politiques. Un continent devenu entre-temps un autre terrain de confrontation des grandes puissances.
Les autorités sénégalaises ont interdit une grande marche prévue par la société civile, hier, à Dakar contre le report de la présidentielle et la prolongation du mandat du chef de l’Etat, rapporte l’AFP. Le gouvernement a suspendu l’internet sur les mobiles «en raison de la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs messages haineux subversifs», pour la deuxième fois en huit jours.
L’Assemblée nationale sénégalaise a adopté, dans la nuit de lundi à hier, une proposition de loi visant à repousser la présidentielle au 15 décembre 2024. Ce qui consacre le maintien du président Macky Sall probablement jusqu’en 2025. Cette mesure est qualifiée par l’opposition de «coup d’Etat constitutionnel», selon l’AFP.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a entamé hier sa visite en Turquie, après deux reports de sa visite, pour s’entretenir avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants s’entretiendront de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien et des moyens d’empêcher son extension, alors que les tensions vont croissant au Moyen-Orient.
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, était attendu hier au Cap-Vert dans le cadre de sa tournée en Afrique afin de maintenir l’influence des Etats-Unis sur un continent convoité par d’autres grandes puissances, notamment Pékin et Moscou. Il rejoindra ensuite la Côte d’Ivoire, le Nigeria et l’Angola.
Les Houthis ont revendiqué, hier, des frappes contre un navire marchand américain circulant dans le Golfe d’Aden, nouvelle attaque en date de ce groupe, rapporte l’AFP citant un communiqué. «Les forces navales des forces armées yéménites (nom que se donne la branche armée des Houthis, ndlr) ont mené une opération ciblée contre un navire américain, le Chem Ranger, dans le Golfe d’Aden avec plusieurs missiles antinavires dont certains ont touché leur cible», ont-ils affirmé dans un communiqué.
Le candidat Lai Ching-te a remporté hier l’élection présidentielle à Taïwan, selon les résultats officiels quasi définitifs, rapporte l’AFP. Vice-président sortant, Lai Ching-te, du Parti démocrate progressiste (DPP), il a obtenu 40,2% des voix, selon ces résultats portant sur 98% des bureaux de vote. Après son élection, il a promis de «protéger Taïwan des menaces et intimidations de la Chine».
De hauts responsables militaires chinois ont affirmé à leurs homologues américains que la Chine ne fera «jamais le moindre compromis» sur Taïwan et ont exhorté les Etats-Unis à «cesser d’armer» l’île, a indiqué hier Pékin, selon des propos rapportés par l’AFP.
Les Pays-Bas se sont récemment joints aux Etats-Unis et au Japon pour imposer des limites à l’exportation concernant les équipements de pointe de fabrication de puces, visant à empêcher Pékin d’acquérir les puces les plus avancées, susceptibles d’être utilisées dans des armes et les hautes technologies.
Les candidats à la présidence de Taïwan ont croisé le fer hier sur les relations de l’île avec la Chine, lors d’un débat précédant un scrutin qui sera suivi de près par Pékin et Washington, rapporte l’AFP. L’île démocratique de Taïwan est à deux semaines de cette élection cruciale, dont les résultats pourraient déterminer les futurs liens entre Taipei et une Chine de plus en plus belliqueuse. Pékin, qui revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire, a juré de s’en emparer par la force si nécessaire et a interrompu les communications de haut niveau avec l’administration de la présidente Tsai Ing-wen, arrivée au pouvoir en 2016.