Les positions occidentales de soutien à l’Ukraine divergent de plus en plus entre les Anglo-Saxons et les Européens de l’Ouest, les premiers poursuivant un objectif stratégique d’affaiblissement de la Russie dont les conséquences potentielles inquiètent les seconds.
Les négociations sur le nucléaire civil iranien, au point mort depuis le mois de mars, ont été «rouvertes», s’est félicité hier le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell. «Les négociations étaient au point mort et elles ont été rouvertes», a déclaré M. Borrell à Wangels, dans le nord de l’Allemagne, où il participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7.
Le président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, qui avait accompagné ces deux dernières décennies l’ascension fulgurante de son pays sur la scène internationale, est décédé hier à l’âge de 73 ans, ont annoncé les autorités.
L’assassinat de la journaliste Shireen Abou Akleh, par un tir de l’armée d’occupation israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, suscite de vives condamnations palestiniennes et de la communauté internationale. Shireen Abu Akleh portait un gilet pare-balles siglé «Presse» lorsqu’elle a été tuée. Elle a été atteinte d’une balle dans la tête. Sa mort intervient dans un climat tendu, un an après la dernière guerre de Ghaza entre l’Etat hébreu et le Hamas islamiste, qui contrôle l’enclave palestinienne sous blocus israélien, et dans le sillage d’une série de violences faisant craindre une nouvelle escalade militaire.
L'assassinat ce mercredi matin de la journaliste Shireen Abou Aqleh, par un tir de l'armée d'occupation israélienne alors qu'elle couvrait des affrontements dans le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, suscite de vives condamnations palestiniennes et de la communauté internationale. Shireen Abou Aqleh, 51 ans, une des plus connues de la chaîne Al-Jazeera, pour avoir porté courageusement la voix des Palestiniens, a été tuée par un tir de l'armée sioniste dans le camp de Jénine.
Le 10 mai 1973, deux groupes de militants nationalistes, des Sahraouis étudiant à Rabat et d’autres réfugiés en Mauritanie, fusionnent pour fonder le Front Polisario. Le 20 mai, ce dernier déclenche la lutte armée contre l’Espagne pour l’indépendance du Sahara occidental, avec la prise du poste d’El Khanga.
Au moins 14 civils ont été tués lundi dans un camp de déplacés en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), par des présumés miliciens du groupe armé Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), a indiqué hier un groupe d’experts, cité par l’AFP.
Concertation avec les différentes composantes de la société libyenne ; proposition américaine d’une commission ad-hoc présidée par un Libyen pour gérer les revenus du pétrole ; pressions internationales pour la tenue rapide des élections législatives et présidentielle.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a exprimé hier au Parlement son mécontentement face à la construction par la Turquie de barrages sur des cours d’eau frontaliers entre les deux pays, dans un contexte de réduction des ressources en eau et de changement climatique.
Mali : L’organe législatif entame des consultations sur une nouvelle loi électorale L’organe législatif nommé par les autorités maliennes, dominées par les militaires, a entamé depuis quelques jours des consultations en vue d’une nouvelle loi électorale, a indiqué hier l’institution, relayée par l’AFP. En parallèle, une date pour des élections reste un point d’achoppement crucial entre la junte et les Etats ouest-africains. Ces Etats ont pris le 9 janvier une série de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l’encontre du Mali pour sanctionner l’intention de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années, après deux putschs en août 2020 puis en mai 2021. La junte a opté pour une transition de deux ans alors que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) demande à Bamako d’organiser des élections en 16 mois maximum. Le projet de loi gouvernemental a été déposé le 6 décembre 2021 au Conseil national de transition (CNT) malien, contrôlé par les militaires, qui tient lieu de Parlement. «Nous avons commencé les (consultations) sur le projet de la nouvelle loi électorale. La commission loi du CNT va donner la parole à toutes les sensibilités politiques et sociales de notre pays», a affirmé hier le président de la commission des lois du CNT, Souleymane Dé. «Le but est d’avoir une loi consensuelle pour sortir le pays des crises récurrentes liées à la mauvaise organisation des élections. C’est après les (consultations), qui peuvent prendre le reste du mois de mai, que les membres du CNT vont se prononcer sur la loi, avant son adoption ou son rejet au cours d’une plénière», a-t-il indiqué. Cette nouvelle loi électorale est actuellement soumise aux acteurs politiques et à la société civile. Plusieurs ex-hauts responsables gouvernementaux et administratifs ont été auditionnés depuis vendredi, selon le même responsable. Le nouveau texte crée une Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE). «Tout membre des forces armées ou de sécurité qui désire être candidat aux fonctions de président de la République doit démissionner ou demander son départ à la retraite au moins six mois avant la fin du mandat en cours du président de la République», selon le projet de loi. Le Mali est le théâtre depuis 2012 d’opérations de groupes djihadistes liés à Al Qaîda et à l’organisation Etat islamique, ainsi qu’à des violences de toutes sortes perpétrées par des milices autoproclamées d’autodéfense et des bandits. Les forces régulières sont elles-mêmes accusées d’exactions. Ces violences, parties du Nord en 2012, se sont propagées au Centre, puis au Burkina Faso et au Niger voisins. Elles ont fait des milliers de morts civils et militaires ainsi que des centaines de milliers de déplacés, malgré le déploiement de forces onusiennes, françaises et africaines. Trente-deux femmes d’un village dans la région de Djenné (Centre, région actuellement un des foyers de la crise sahélienne) ont été brièvement enlevées vendredi par un groupe de djihadistes, a indiqué hier à des journalistes la ministre malienne de la Famille, Founè Coulibaly. Selon la ministre, deux groupes de femmes (l’un collectant du bois de chauffe et l’autre participant à une pêche collective) ont été enlevés. Alerté sur cet incident, un groupe de chasseurs traditionnels locaux est alors parti à leur recherche. Après des échanges de tirs, les djihadistes ont pris la fuite et relâché ces femmes, a rapporté la ministre. La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Mali a exprimé, dans un communiqué, «sa vive préoccupation face à ces graves abus des droits humains», rappelant l’obligation de l’Etat de «faire respecter les droits fondamentaux» des Maliens, et «singulièrement» ceux des femmes en période de conflit.R. I. L’organe législatif nommé par les autorités maliennes, dominées par les militaires, a entamé depuis quelques jours des consultations en vue d’une nouvelle loi électorale, a indiqué hier l’institution, relayée par l’AFP.
Les participants à la 26e Conférence interparlementaire «Paix et liberté pour le peuple sahraoui» qui s’est tenue à La Rioja, en Espagne, ont appelé à élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental et exigé la fin de l’occupation marocaine.
Des millions de dollars du gouvernement de Riyad en Arabie Saoudite seront investis dans des entreprises de haute technologie israéliennes, a rapporté le 7 mai le Wall Street Journal, soulignant qu’il s’agit du premier investissement public saoudien jamais réalisé en Israël.
La Banque mondiale a appelé hier la communauté internationale à accroître son aide à l’Autorité palestinienne, confrontée à une crise budgétaire, alors que les contributions ont atteint un «creux historique».
Le président russe, Vladimir Poutine, a proclamé hier que son armée combattait en Ukraine pour défendre «la patrie» face à la «menace inacceptable» que représente son voisin soutenu par l’Occident, devant des milliers de soldats russes défilant sur la place Rouge pour marquer l’anniversaire de la Victoire de 1945 sur l’Allemagne nazie.
Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué dimanche via son organe de propagande, Amaq, l’attaque qui avait fait, la veille, onze morts dans les rangs de l’armée égyptienne dans le Sinaï.
Quarante-quatre migrants sont morts noyés après le naufrage de leur embarcation dimanche au large du Sahara occidental, au sud du Maroc, a indiqué l’ONG espagnole Caminando Fronteras.
Après la victoire historique du Sinn Fein en Irlande du Nord, Londres a appelé hier nationalistes et unionistes à s’unir dans un Exécutif local pour assurer la «stabilité» de la province britannique, rapporte l’AFP. Entre-temps, plane le risque de paralysie politique sur fond de Brexit.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a annoncé, vendredi, que si aucun accord ne serait trouvé pendant le week-end, il convoquerait une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UE «la semaine prochaine».
Le 25 juillet, c’est demain ! Référendum populaire en Tunisie et changement attendu du système politique. Panique et désordre chez les opposants, en manque de moyens et de programme pour contrer ce projet. Un flou artistique règne en Tunisie. Personne ne sait où va le pays.
L’Etat d’exception est envisageable dans un système démocratique. Faut-il encore qu’il réponde à certaines conditions aussi précises que possible pour réduire la marge d’interprétation à leur égard.