Des centaines de manifestants sont descendus hier dans les rues de Ouagadougou pour afficher leur soutien aux putschistes au lendemain du coup d’Etat au Burkina Faso qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, rapporte l’AFP.
Un manifestant a été tué à Khartoum hier lors de nouvelles manifestations contre le putsch et le pouvoir militaire, rapporte l’AFP. Les manifestants réclament un pouvoir civil dans un pays quasiment toujours sous la férule de l’armée depuis son indépendance il y a 66 ans et dénoncent également la répression qui, depuis le coup d’Etat militaire mené le 25 octobre par le chef de l’armée, a tué 74 manifestants.
Des soldats se sont mutinés hier dans plusieurs casernes du Burkina Faso pour réclamer le départ des chefs de l’armée et des «moyens plus adaptés» à la lutte contre les djihadistes qui frappent ce pays depuis 2015, rapporte l’AFP.
L’Allemagne a annoncé le versement imminent d’une aide de 100 millions d’euros à la Tunisie, a rapporté hier l’AFP, citant l’ambassade d’Allemagne en Tunisie. Berlin a affirmé avoir «pris cette décision» en soutien à la promesse du président Kaïs Saïed d’un «retour à l’ordre constitutionnel».
Des incidents ont éclaté, hier à Ouagadougou, entre les forces de l’ordre et des manifestants qui ont bravé l’interdiction de se rassembler pour protester contre l’insécurité au Burkina Faso, rapporte l’AFP.
Le numéro deux du nouveau pouvoir militaire soudanais a rencontré, hier, des responsables en Ethiopie, pour la première visite d’un dirigeant de Khartoum chez son voisin, rapporte l’AFP. Visite qui intervient après une année de tensions dans une région frontalière disputée.
Plus de 100 personnes ont été tuées ou blessées hier dans une frappe aérienne contre une prison de Saada, le fief des rebelles houthis dans le nord du Yémen, rapporte l’AFP citant la Croix-Rouge.
Le Conseil constitutionnel français a validé hier la plupart des dispositions d'un projet de loi controversé instaurant le pass vaccinal au nom de l'objectif de «protection de la santé» face à l'épidémie de Covid-19.
La justice tunisienne a ouvert hier une enquête, de même que l’Instance pour la prévention de la torture (INPT), après le décès d’un quinquagénaire, retrouvé évanoui lors d’une manifestation réprimée violemment par la police le 14 janvier, rapporte l’AFP citant des sources concordantes.
Magasins fermés, routes barrées et universités à l’arrêt : au Soudan, la «désobéissance civile» décrétée après sept nouveaux morts dans la répression des anti-putsch a bloqué hier Khartoum et ses banlieues, selon l’AFP.
Le président chinois, Xi Jinping, a averti hier que la confrontation mondiale entre les grandes puissances pourrait avoir des «conséquences catastrophiques», dans un discours adressé au Forum économique mondial de Davos (Suisse).
Les Emirats n’ont pas accusé les Houthis, mais leurs alliés du Golfe, l’Arabie Saoudite et Bahreïn, ont pointé du doigt les rebelles yéménites en dénonçant un acte «terroriste».
Les deux parties ont évoqué la situation prévalant sur la scène arabe, notamment la cause palestinienne et la crise libyenne, ainsi que le rôle des deux pays dans la promotion de l’action arabe commune.
Avant les manifestations anti-putsch prévues aujourd’hui, le ministère de l’Information a retiré l’accréditation d’Al Jazeera Live, une chaîne qatarie, l’accusant de «couverture non professionnelle» visant à «déchirer le tissu soudanais».
La Cédéao est accusée d’être un club dépassé de dirigeants coupés des populations, et l’instrument de l’étranger, dont la France, l’ancienne puissance coloniale engagée militairement au Sahel.
La Chine, critique à l’égard des sanctions de Washington contre Téhéran, a annoncé hier le début de la mise en œuvre d’un accord stratégique avec l’Iran, renforçant ainsi la coopération économique et politique entre les deux pays.
L’ancienne ministre de la Justice, Christiane Taubira, s’est à son tour jetée hier dans le bain de la présidentielle française, avec l’objectif ambitieux mais quasi-impossible de rassembler un camp de la gauche fragmenté et déjà surchargé de candidats.
Lors de cette première tournée dans la région, Steffan de Mistura compte examiner les moyens de relancer le processus politique au Sahara occidental, même si sa mission semble semée d’embûches, de défis et d’obstacles.
Le wali de la wilaya de Boujdour (camps de réfugiés sahraouis), Azza Ibrahim Babih, a affirmé, hier, que les Sahraouis ne comptaient pas trop sur la visite de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Steffan de Mistura, pour le règlement du conflit avec le Maroc, vu l’inaction du Conseil de sécurité onusien, appelant à la poursuite de la lutte armée jusqu’à l’indépendance : «La visite de M. de Mistura dans la région ne diffère pas de celle de ses prédécesseurs.»