Israël pourrait devenir un «allié potentiel» de l’Arabie Saoudite, qui n’a pas de relations diplomatiques officielles avec l’Etat hébreu, a affirmé jeudi le prince héritier du royaume, Mohammed Ben Salmane, lors d’un rare entretien avec la presse étrangère.
Des discussions sur la charte devraient rapidement s’engager désormais avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui a suspendu le Burkina Faso de l’organisation, le 28 janvier, en raison du coup d’Etat. Elle avait demandé aux nouvelles autorités de présenter un calendrier «raisonnable pour le retour à l’ordre constitutionnel».
Le ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis a eu un entretien téléphonique hier avec son homologue israélien, selon l’AFP citant des sources officielles. «Cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyane et son excellence Gabi Ashkénazi ont inauguré les liaisons téléphoniques directes entre les Emirats arabes unis et Israël», a indiqué sur Twitter Hind Manei Al Otaiba, directrice de la communication stratégique au ministère des Affaires étrangères des Emirats.
Une grâce présidentielle accordée en Irak au fils d’un ancien gouverneur condamné pour trafic de drogue a provoqué des remous, poussant le président Barham Saleh à réclamer une «enquête urgente» sur cette affaire, a rapporté hier l’AFP.
La présidence de l’Ukraine a indiqué hier avoir accepté des pourparlers avec la Russie et qu’ils se dérouleront à la frontière avec le Bélarus, près de Tchernobyl, une décision après une médiation du président bélarusse, Alexandre Loukachenko. «La délégation ukrainienne rencontrera la (délégation) russe sans fixer de conditions préalables sur la frontière ukraino-bélarusse, dans la région de la rivière Pripiat», a déclaré la Présidence sur les réseaux sociaux.
La Corée du Nord a tiré hier un missile balistique, le huitième cette année, après un mois d’accalmie pendant les Jeux olympiques de Pékin, rapporte l’AFP citant Séoul. L’armée sud-coréenne a «détecté un missile balistique lancé en direction de la mer de l’Est» (la mer du Japon), a indiqué l’armée sud-coréenne dans un communiqué.
Aujourd’hui, la RASD, membre fondateur de l’Union africaine (UA), est présente dans de nombreux événements régionaux, africains et internationaux. Le dernier en date est le sommet ayant regroupé les dirigeants de l’UA et ceux de l’Union européenne (UE), les 17 et 18 février à Bruxelles.
Les pays africains dépensent jusqu’à 5% de leur PIB pour se protéger des effets du changement climatique, comme les sécheresses, les inondations et les mauvaises récoltes, selon un rapport publié hier par le centre de réflexion Power Shift Africa, basé à Nairobi.
Malgré l’embellie du tourisme, l’explosion des prix plombe le climat social en Grèce, où des milliers de personnes ont manifesté hier à l’appel des syndicats pour dénoncer la hausse du coût de la vie, rapporte l’AFP. A Athènes, des milliers de manifestants se sont rassemblés devant le Parlement à l’appel du syndicat communiste PAME pour protester contre l’inflation et une nouvelle loi sur le travail qui accroît la flexibilité.
Des internautes ont publié sur les réseaux sociaux les noms de jeunes Sahraouis enlevés par les forces marocaines, dont l’ancien prisonnier politique Rachid Asseghir, suite à leur participation à des manifestations et marches pacifiques quotidiennes.
La Chine a fustigé hier les comparaisons «insensées» établies par la présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, entre la situation de l’Ukraine et de l’île de Taïwan, que veut récupérer Pékin, rapporte l’AFP. «Le fait que les autorités taïwanaises montent en épingle la question ukrainienne» et fassent mine de s’alarmer de la situation «est insensé», a réagi une porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying. «Taïwan n’est certainement pas l’Ukraine. Taïwan a toujours été une partie inaliénable du territoire chinois. C’est un fait historique et juridique irréfutable», a-t-elle déclaré devant la presse.
Le médiateur ouest-africain pour le Mali a appelé hier à une transition démocratique dans «les plus brefs délais», au lendemain de l’approbation d’un plan permettant à la junte militaire de rester au pouvoir pendant 5 ans.
Les programmes du Fonds monétaire international (FMI) en Somalie pourraient s’arrêter dans trois mois en cas de nouveau retard dans les élections, a déclaré l’institution, qui a entamé hier une mission dans cet Etat pauvre et instable de la Corne de l’Afrique.
Près de 600 migrants ont été secourus, durant la nuit de lundi à mardi, en haute mer, à environ 100 km de la Sardaigne, ont annoncé les gardes-côtes italiens qui ont également récupéré le corps d’une personne décédée.
Le Premier ministre libyen en exercice, Abdelhamid Dbeyba, récemment écarté par le Parlement, a réaffirmé lundi qu’il ne céderait le pouvoir qu’à un gouvernement élu et annoncé des élections législatives avant fin juin. Déjà minée par les divisions entre institutions concurrentes à l’Est et à l’Ouest, la Libye s’est retrouvée avec deux Premiers ministres rivaux à Tripoli, après avoir manqué l’échéance électorale cruciale de décembre.
Annonçant faire de la lutte contre la corruption une priorité, les militaires ont arrêté plusieurs hommes et femmes politiques, dont l’ex-Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga.
M. Ould Salek a assuré que «le Front Polisario et le peuple sahraoui sont déterminés à lutter pour leur droit jusqu’au bout». «Cela prendra le temps qu’il faudra, mais nous lutterons pour nos droits par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée, conformément à la légalité internationale», a-t-il ajouté.
Khartoum a dénoncé, tard lundi, la décision «unilatérale» de l’Ethiopie de lancer la production d’électricité de son grand barrage de la Renaissance sur le Nil, se plaçant sur la même ligne que l’Egypte dans le conflit pour l’eau entre les trois voisins.
Les autorités et les secours à Madagascar sont entrés dans une «course contre la montre» pour protéger l’île avant l’arrivée d’Emnati, le quatrième cyclone en un mois, a prévenu l’ONU en appelant à l’aide internationale.
La participation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au sommet de Bruxelles, ayant regroupé les dirigeants européens et africains, «est une grande victoire diplomatique et politique», vu les dimensions qu’elle porte quant à la consécration de la République sahraouie en tant que «réalité indéniable», a souligné Oubi Bouchraya El Bachir, membre du secrétariat national du Front Polisario chargé de l’Europe et de l’Union européenne (UE).