L’organe législatif de transition en Guinée, qui doit décider de la date du retour des civils au pouvoir, a tenu hier à Conakry sa première réunion, cinq mois après le coup d’Etat contre le président Alpha Condé, rapporte l’AFP.
Les autorités maliennes dominées par les militaires ont publié hier un projet de loi qui devrait encore renforcer les pouvoirs du chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, rapporte l’AFP.
L’Union européenne (UE) a sanctionné hier cinq responsables maliens, dont le Premier ministre de transition, Choguel Kokalla Maïga, accusés de faire obstacle à la transition politique dans ce pays dirigé par une junte, selon un communiqué relayé hier par l’AFP. Ces sanctions consistent en une interdiction d’entrée sur le territoire de l’UE et un gel de leurs avoirs.
La Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a pointé hier la «pratique répétée et systématique» de la Pologne de «renvoyer» migrants et demandeurs d’asile au Bélarus voisin, lui-même accusé d’orchestrer une crise migratoire, rapporte l’AFP. Dunja Mijatovic, qui s’est rendue à la frontière polono-bélarusse en novembre, considère qu’il «existe en Pologne une pratique répétée et systématique consistant à renvoyer les migrants et les demandeurs d’asile» au Bélarus, a indiqué dans un communiqué le Conseil de l’Europe, vigie des droits de l’homme sur le continent.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a annoncé l’envoi d’une force pour stabiliser la Guinée-Bissau, pays instable dont le président, Umaro Sissoco Embalo, a échappé cette semaine à une tentative de coup d’Etat qui a fait 11 morts, a rapporté hier l’AFP citant ladite instance.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a jugé hier que l’engagement militaire des Européens au Mali, où la junte au pouvoir vient d’expulser l’ambassadeur français, devait être réévalué.
Des tirs nourris ont été entendus hier après-midi dans le secteur du palais du gouvernement à Bissau, capitale de la Guinée-Bissau, petit pays d’Afrique de l’Ouest à l’histoire politique troublée, rapporte l’AFP.
La Norvège a annoncé hier avoir renoncé à envoyer un petit contingent militaire qui devait intégrer la force européenne antidjihadiste au Mali, faute d’accord avec la junte, rapporte l’AFP. «Il n’a pas été possible d’établir avec le Mali un cadre juridique suffisant qui assure la sécurité de nos soldats», a affirmé le ministre de la Défense norvégien, Odd Roger Enoksen, devant le Parlement à Oslo. «A compter d’aujourd’hui, il n’est pas d’actualité d’envoyer une force norvégienne (au sein du groupement européen de forces spéciales) Takuba», a ajouté le ministre.
L’organisation Amnesty International a qualifié hier «d’apartheid» la politique d’Israël envers les Palestiniens, traités comme un «groupe racial inférieur», rapporte l’AFP. «Les politiques cruelles d’Israël de ségrégation, de dépossession et d’exclusion à travers ces territoires tiennent clairement de l’apartheid», a déclaré la secrétaire générale d’Amnesty,
Les Etats-Unis ont indiqué, hier, ne pas avoir obtenu l’engagement de la Russie en faveur d’une désescalade imminente à la frontière ukrainienne, rapporte l’AFP. Mais les chefs de la diplomatie des deux puissances rivales semblent vouloir poursuivre leur dialogue.
Quatre soldats sénégalais ont été tués et sept autres pris en otages par des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MDFC) lors d’un affrontement le 24 janvier en Gambie, a rapporté hier l’AFP citant une source militaire.
La Russie et les Etats-Unis ont commencé à se déchirer hier au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) au sujet des troupes massées par Moscou à la frontière de l’Ukraine, les pays occidentaux intensifiant leurs efforts diplomatiques pour éviter l’éclatement d’un conflit militaire, rapporte l’AFP.
Le Congrès américain est proche d’un accord sur un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions économiques contre la Russie. C’est ce qu’a déclaré hier le sénateur démocrate Bob Menendez, promettant «des conséquences graves» pour Moscou en cas d’invasion de l’Ukraine, rapporte l’AFP relayant la chaîne CNN.
Le président israélien Isaac Herzog a entamé hier une visite de deux jours aux Emirats, une première dans cette monarchie arabe du Golfe depuis la normalisation de leurs relations en 2020, rapporte l’AFP.
Les autorités ukrainiennes ont appelé hier les Occidentaux à faire preuve de «vigilance et de fermeté» dans leurs négociations avec la Russie, accusée d’avoir massé des troupes à la frontière en vue d’une invasion, rapporte l’AFP. Si la Russie dément tout projet en ce sens, elle exige des garanties pour sa sécurité, dont le rejet d’une adhésion de l’Ukraine à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), ce que les Etats-Unis ont refusé cette semaine dans une réponse écrite à Moscou, la voie diplomatique restant néanmoins ouverte.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a mis hier en garde les médias contre la diffusion de nouvelles «contraires aux valeurs et à la morale du pays», après avoir limogé le ministre de la Justice et le responsable des statistiques de l’inflation à dix-huit mois de l’élection présidentielle, rapporte l’AFP.
L’Egypte est devenue une «grande cellule» régie par «la terreur», où chacun peut être arrêté et détenu «sans preuves», a dénoncé jeudi le militant politique égypto-palestinien Ramy Shaath, dans un entretien avec l’AFP à Paris. «Je n’ai pas subi un dixième des tortures» infligées à d’autres détenus, raconte Ramy Shaath, 50 ans, arrivé en France début janvier après plus de 900 jours de prison.
Des négociateurs russes, ukrainiens, français et allemands se sont réunis hier à Paris dans le format diplomatique dit de «Normandie» pour faire baisser la tension entre Moscou et Kiev, rapporte l’AFP.
Le ministre libyen de la Santé, Ali Zenati, et son numéro deux ont été placés hier en détention préventive dans le cadre d’une enquête pour corruption présumée, rapporte l’AFP citant des sources judiciaires.
Une nouvelle attaque attribuée au mouvement rebelle M23 a visé mardi une position de l’armée dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Faisant plus d’une vingtaine de morts parmi les militaires, ont indiqué hier des sources locales relayées par l’AFP.