Suite à la fermeture des établissements scolaires due à la propagation inquiétante de la Covid-19, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) annonce le gel de son mouvement de protestation.
Avec le relâchement des gestes barrières, les cas de contaminations à la Covid-19 flambent de nouveau. En plein pic pandémique de la 4e vague, c’est au tour de la wilaya d’Alger de s’autosaisir et annoncer de nouvelles mesures.
Les syndicats des enseignants estiment que l’instruction interministérielle de janvier 2021, liée aux mesures de fermeture en cas de contamination en milieu scolaire, est «impossible» à appliquer.
La situation est alarmante, voire très inquiétante. Le nombre de cas contaminés est en augmentation continue. La maladie touche aujourd’hui tout le monde et surtout les élèves, tous cycles confondus.
Les boulangers dénoncent une situation économique critique, induite par l’absence d’une marge bénéficiaire «satisfaisante».
Après les travailleurs, c’est au tour des élèves de lancer des actions de protestation. C’est ce qui s’est passé au Lycée d’enseignement des mathématiques de Kouba (Alger), l’unique en Algérie, où les élèves ont boycotté les cours et les repas pour protester contre les mauvaises conditions d’hébergement et de scolarité.
Le président de la Fédération des boulangers considère que cette augmentation des prix est «plus que légitime», notamment parce que les négociations tenues avec la tutelle depuis 2012 n’ont pas abouti.
Après plus d’un mois d’interruption, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) annonce la reconduction de son mouvement de grève hebdomadaire.
Même en l’absence de chiffres officiels des services sanitaires ou du ministère de l’Education nationale, la situation est très compliquée : les enseignants sont fortement infectés. Les directeurs d’école et autres personnels le sont également.
Les prix s’envolent à nouveau et les crises reviennent en force en ce début d’année. Huile de table, pain, lait et même des produits agricoles connaissent une forte pression au grand dam du consommateur lambda.
Ce n’est pas nous qui déterminons le prix de la baguette mais les matières premières. Nous ne pouvons pas faire de baguette qu’avec la farine subventionnée et de l’eau.
Malgré toutes les rumeurs sur un éventuel report, la rentrée scolaire pour ce 2e trimestre a bien eu lieu. En plein pic de la 4e vague, le manque d’hygiène et de désinfection et un taux d’absentéisme élevé ont été au rendez-vous. En effet, près de 11 millions d’élèves ont rejoint les bancs de l’école dimanche, pour le début du 2e trimestre.
Dès aujourd’hui, près de 11 millions d’élèves reprendront le chemin de l’école au titre du 2e trimestre de l’année scolaire 2021-2022. Une reprise sur fond d’inquiétude quant à la propagation de la Covid-19 parmi le personnel éducatif et surtout les élèves.