L’«offre politique» du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n’a pas eu apparemment un écho favorable auprès de la classe politique de l’opposition. «Cela s’apparente à un ballon-sonde venu sous la forme d’une initiative officieuse appelée rassemblement», a déclaré à cet effet le coordinateur national du Mouvement démocratique et social (MDS), Fethi Ghares. Lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti, celui-ci a estimé que ce «rassemblement» n’est qu’une «forme de soumission au choix du régime».
Les consultations menées par la Présidence et entamées lundi se sont poursuivies en fin de semaine. Ainsi, après les présidents de Jil Jadid, Soufiane Djilali, et du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu quatre autres chefs de partis politiques, Abdelaziz Belaïd (Front El Moustakbal), Abderrazak Makri (MSP), Tayeb Zitouni (RND) et Abou El Fadhl Baadji (FLN), et une personnalité, en l’occurrence Abdelaziz Rahabi.
Il n’est un secret pour personne que la presse nationale traverse une période délicate, qui pourrait déboucher, à terme, et si des décisions ou mesures ne sont pas prises, à la remise en cause du pluralisme médiatique.
Il y a un peu plus de deux semaines, un journal lancé il y a 30 ans, au lendemain de l’ouverture politique qu’a connue le pays à la suite des événements d’Octobre 1988, a cessé de paraître.
Plus de 1200 enseignants universitaires ayant atteint l’âge de 70 ans seront mis à la retraite. C’est ce qu’a indiqué, jeudi dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Le dossier qui concerne le journaliste Mohamed Mouloudj, ainsi que plusieurs autres détenus, en l’occurrence Ali Mimoun, Zahir Djemai, Boudjemaa Malek, Arezki Oulhadj, Hanafi Ould Mohand et Zahir Messaoudene, et qui devait être traité hier par la chambre d’accusation de la cour d’Alger, a été renvoyé au 11 mai prochain, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Au-delà du mot d’ordre de grève en soi, cette action est également un pari pour les organisations syndicales qui font face à une «mise en garde» émise par le ministère du Travail.
L’Algérie considère toujours que le «revirement» de l’Espagne pour ce qui de sa position vis-à-vis de la question du Sahara est «éthiquement et historiquement inadmissible», néanmoins, a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le pays «ne renoncera pas à son engagement d’approvisionner l’Espagne en gaz, quelles que soient les circonstances».
L’affaire de M’chedallah (Bouira) a fait réapparaître le discours de la haine, notamment sur les réseaux sociaux, devenus un défouloir de toutes les formes de racisme. Des propos haineux rapportés, ou juste partagés par beaucoup de pages ou des personnes identifiées.
La demande de libération provisoire des personnes, dont des influenceurs célèbres, impliquées dans l’affaire relative à l’arnaque dont ont été victimes 75 étudiants, a été rejetée par la chambre d’accusation de la cour d’Alger. Celle-ci a confirmé la décision du juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beïda prise à l’encontre des mis en cause, au nombre de 11, comme l’ont rapporté certaines sources.
Les travailleurs ont émis un grand espoir sur les promesses faites par le Président et son Premier ministre, qui ont annoncé des augmentations conséquentes et une amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs», a indiqué à El Watan le coordinateur de la CSA, Boualem Amoura.
Des retraités ont tenté, hier, premier jour de versement des pensions au niveau des bureaux de poste, de vérifier si la revalorisation décidée le 10 avril en Conseil des ministres était entrée en vigueur ou non, notamment pour celle de l’année 2021.
Le militant anti-gaz de schiste, Mohad Gasmi, a été condamné jeudi par le tribunal criminel d’Adrar à trois ans de prison ferme. Selon des avocats, il est poursuivi dans ce dossier pour des chefs d’accusation relatifs à «des informations secrètes» et «outrage au Président et à un corps constitué». C’est sa deuxième affaire. Dans la première, il avait écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme.
L’ARAV a convoqué, mardi, la directrice de la chaîne Echourouk TV suite aux plaintes qu’elle a reçues concernant «des dépassements attentatoires à la sacralité du mois de Ramadhan».
Le pouvoir d’achat des citoyens ne cessent de se détériorer. Les mesures, qui ont été prises récemment par les plus hautes autorités du pays dans l’objectif de l’améliorer, ne semblent pas être une réponse qui soit à la hauteur des attentes, d’après plusieurs organisations syndicales.
L’Algérien vivant au Canada, Lazhar Zouaimia, a été empêché, samedi 9 avril, de rentrer chez lui à Montréal, par la PAF de l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger.
Le président de l’association SOS Bab El Oued, Nacer Meghnine, a quitté la maison d’arrêt d’El Harrach, mardi soir, après avoir purgé sa peine d’un an de prison ferme, il devait quitter la prison le 20 avril. Arrêté le 17 avril 2021, lors de la marche du vendredi, Meghnine avait été placé en détention provisoire trois jours plus tard (le 20 avril).
Les images des grandes files d’attente pour l’achat d’un sachet de lait, un sac de semoule ou un bidon d’huile, ne cessent de faire le tour de la toile. Ceci à un moment où certains responsables du secteur tentent, pour la énième fois, de rassurer quant à la disponibilité de ces produits de large consommation.
Plusieurs intellectuels, chercheurs, universitaires et artistes ont signé une pétition dans laquelle un appel est lancé pour la «préservation» du quotidien francophone Liberté, dont la fermeture devrait intervenir ce mercredi. «Inquiets du sort réservé au journal Liberté (sa fermeture annoncée), nous, intellectuels, universitaires, chercheurs et artistes algériens, profondément attachés au pluralisme médiatique, ne pouvons rester insensibles au risque de la disparition d’un titre qui porte la voix plurielle de l’Algérie.
Le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), Saïd Salhi, nous livre dans cet entretien ses impressions quant à la libération mercredi 30 et jeudi 31 mars dernier d’une cinquantaine de détenus d’opinion. Selon lui, il s’agit d’une «libération partielle», tant par rapport au nombre total de détenus d’opinion, qui avoisinerait les 300, que pour ce qui est du fait qu’il s’agit de libérations «provisoires».