Affaire des étudiants victimes d’arnaque : Demande de libération provisoire rejetée pour les influenceurs

19/04/2022 mis à jour: 21:30
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Photo : D. R.

La demande de libération provisoire des personnes, dont des influenceurs célèbres, impliquées dans l’affaire relative à l’arnaque dont ont été victimes 75 étudiants, a été rejetée par la chambre d’accusation de la cour d’Alger. Celle-ci a confirmé la décision du juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beïda prise à l’encontre des mis en cause, au nombre de 11, comme l’ont rapporté certaines sources.

C’est au mois de janvier dernier que cette affaire, qui avait commencé à faire parler d’elle près d’un mois plus tôt, avait éclaté. Il s’agit d’une plainte déposée par les parents de plusieurs étudiants contre l’entreprise privé Future Gate, qui se fait également appeler Svit-Osviti ou Inside.com, qui devait se charger de leur inscription et prise en charge pour des études à l’étranger, notamment en Ukraine, Russie ou Turquie.

Parmi les personnes placées en détention provisoire dans le cadre de cette affaire, figurent le patron de cette boîte, en l’occurrence Oussama Rezagui, quelques-uns de ses collaborateurs ou assistants, mais aussi de célèbres influenceurs, à l’image de Numidia Lezoul, Mohamed Aberkane, dit Stanley, ou Farouk Boudjemline, dit Rifka, qui avait fait la promotion des offres de cette société ciblant les étudiants désirant aller à l’étranger pour des études. L’influenceuse Ines Abdelli,  mineure (16 ans), a été placée sous contrôle judiciaire.

Selon le quotidien arabophone Ennahar, le juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beïda a ordonné l’interdiction de disposer contre l’entreprise de production pharmaceutique et parapharmaceutique Genipharm, appartenant à l’ex-députée Souad Lamara, qui n’est autre que la mère du principal accusé dans cette affaire, Oussama Rezagui.

Il faut rappeler, en dernier lieu, que les mis en cause sont poursuivis pour «faux et usage de faux», «association de malfaiteurs», «traite de personnes» et «violation de la loi régissant la circulation des capitaux de et vers l’étranger».

Certains chefs d’accusation sont extrêmement graves. Le juge d’instruction poursuit toujours les auditions des mis en cause et aucune date pour la tenue du procès n’a été fixée. 

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