Aboutissement d’un long processus. Le 1er Novembre 1954, correspondant à la date du déclenchement de la Guerre de libération nationale, dont nous célébrons cette année le 70e anniversaire, n’était pas une idée venue du néant. Il est le fruit de plusieurs décennies de luttes multiformes contre un système colonial inique. Comment ces luttes ont-elles débouché sur une révolution armée ? Quel est le rôle de la classe politique algérienne de l’époque ? Des historiens nous en parlent.
Le FLN, le RND, El Moustakbal et Bina créent une alliance, le FFS et le RCD peinent à décrypter l’enjeu de la prochaine échéance électorale, l’UCP accepte le challenge non sans appréhension, le PT appelle à des mesures d’apaisement… A moins de six mois de l’élection présidentielle anticipée, prévue le 7 septembre, les partis politiques se mettent en mode préélectoral.
La scène s’anime et les formations politiques se consacrent à mobiliser leurs troupes avant que le compte à rebours ne commence.
La classe politique continue de réagir à la décision prise par le président Abdelmadjid Tebboune d’avancer de trois mois la date de la tenue de l’élection présidentielle, qui aura donc lieu le 7 septembre prochain.
Le Parti des travailleurs (PT) milite pour la réunion de toutes les conditions afin que le prochain scrutin se déroule dans les meilleures conditions.
Les partis ont organisé, ce week-end, des activités. Le Front El Moustakbal tient, en ligne de mire, son 3e congrès. Le RCD a organisé une série de rencontres. Le RND a tenu un workshop sur «la réalité de l’investissement et les défis qu’il impose»…
Pour les militants du vieux parti, l'élection de Abdelkrim Benmebarek en tant que nouveau secrétaire général n'était pas une surprise. En succession à Abou El Fadl Baâdji, Benmebarek aura du pain sur la planche notamment avec les conflits internes au sein du parti et l'enjeu électoral prochain prévu en décembre 2024.
A l'exception du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et du Mouvement pour la société et la paix (MSP), aucun parti n'a pour le moment annoncé la tenue de son université d'été.
L’ONG Amnesty International appelle les autorités algériennes à cesser «leur répression implacable contre toutes formes de dissidence». «Le droit international relatif aux droits humains et la Constitution algérienne garantissent les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique pour les partis politiques. Les autorités doivent cesser immédiatement leurs attaques contre les libertés fondamentales en Algérie», lance l’organisation dans un communiqué rendu public, hier, sous le titre de «Algérie : dans le cadre de la répression, les partis politiques se retrouvent dans le collimateur des autorités».