Les partis ont organisé, ce week-end, des activités. Le Front El Moustakbal tient, en ligne de mire, son 3e congrès. Le RCD a organisé une série de rencontres. Le RND a tenu un workshop sur «la réalité de l’investissement et les défis qu’il impose»…
Ce week-end a été marqué par une activité partisane plus ou moins intense avec, notamment, le Front El Moustakbal qui est en phase d’achever ses préparatifs pour la tenue de son troisième congrès national prévu les 11, 12 et 13 janvier prochain. Statutairement, ce congrès devait se tenir le mois de septembre dernier, un retard de près de quatre mois.
Ainsi, ces assises sont précédées de congrès régionaux qui apporteront, selon la direction du parti, les dernières retouches aux divers documents présentés par les différentes commissions dont celles du programme et des statuts. Ce week-end, Abdelaziz Belaid, leader du Front El Moustakbal, a présidé, depuis Annaba, le congrès régional des wilayas de l’Est où il a appelé «à l’ouverture d’un dialogue national avec les forces politiques, en vue de réunir et consolider le front interne et faire face à tout éventuel danger».
Il a également insisté sur la nécessité de «serrer les rangs et se dresser contre toute menace visant la pérennité et la stabilité de l’Algérie». La majorité des congrès de wilaya se sont déroulés durant le mois de juillet dernier, ponctué de débats autour des projets de loi des statuts et du programme. Les élections de délégués se sont également tenues après la rentrée sociale et se sont achevées la semaine dernière avec l’organisation des deux congrès de wilaya, entre autres celui d’Alger avec l’élection de pas moins de trente délégués.
De son côté le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), dirigé par Atmane Mazouz, anime depuis plusieurs semaines une série de rencontres-débats avec la population. Après Bouira, Tiz Ouzou, Boumerdès, hier la direction du parti a choisi la population d’Akbou dans la wilaya de Béjaïa pour débattre «des défis à relever et des enjeux cruciaux qui façonnent l’avenir de l’Algérie». Les animateurs de cette manifestation se sont également attardés sur «les perspectives politiques urgentes et nécessaires pour le pays». Pour leur part, les jeunes progressistes du RCD ont tenu leur deuxième session du bureau national d’Alger.
Sa coordinatrice nationale Manel Bouzid a évoqué le chômage qui touche les jeunes et l’immigration clandestine. «Nous sommes des Algériens, enfants de ce peuple, on vit son quotidien et ses préoccupations et ses défis ainsi que ses espoirs pour une Algérie meilleure… Toute tentative malsaine de remettre en cause notre patriotisme ne conduit qu’au néant, à rien.»
«Consolider le front interne»
Le Rassemblement national démocratique (RND) a choisi, pour sa part, la ville de Bordj Bou Arréridj pour traiter des questions liées à l’économie. Intervenant au cours d’un workshop sur «la réalité de l’investissement et les défis qu’il impose», organisé en présence de spécialistes de l’investissement par le bureau de wilaya de cette formation politique, M. Yahi a relevé que «la mise en place d’un arsenal juridique relatif à l’investissement, centré sur l’attractivité, a permis de lever la plupart des restrictions» soulevées à maintes reprises par les acteurs économiques nationaux et étrangers.
Selon le SG du RND, la position géographique de l’Algérie, ses ressources naturelles et son capital humain lui permettent de «construire une économie nationale forte interagissant avec son environnement». Le patron du RND s’attend à ce que l’année à venir soit une année économique similaire à l’année en cours, pour laquelle plus de 108 milliards de dollars ont été alloués dans le budget de l’Etat.
Par ailleurs, la présidente du parti Tadjamoue Amal El Djazaïr (TAJ), Fatima Zohra Zerouati, a considéré, au cours d’un meeting populaire animé à M’sila, que «l’investissement dans les jeunes se fait à travers la confiance qu’on leur accorde et un encadrement qui les prémunit contre les idées destructives».
Mme Zerouati a mis l’accent sur «l’impérative consolidation du front intérieur face aux transformations mondiales», estimant que ces transformations exigent de raffermir le front intérieur, car, a-t-elle ajouté, l’Algérie «a besoin de tous ses enfants quelles que soient leurs orientations et appartenances».
Enfin le Mouvement pour la société et la paix (MSP) dit défendre, lors d’une rencontre à Tlemcen, «toutes les questions liées aux préoccupations des citoyens». Toutes ces formations politiques ont dénoncé l’agression sioniste brutale contre Ghaza et ont réitéré par la même leur appui à la cause
palestinienne, une cause juste.