L’Organisation non gouvernementale (Oxfam) a déclaré hier que l’attaque terrestre sioniste à Rafah a encore aggravé la situation, poussant la bande de Ghaza au bord d’une «épidémie mortelle».
Sur fond de guerre à Ghaza, les prisons israéliennes comptent un nombre record de Palestiniens soumis à des «abus systématiques» et parfois à la torture, dénoncent des ONG israéliennes, appelant la communauté internationale à agir.
Un bateau de l’ONG espagnole Open Arms a inauguré hier le corridor maritime reliant le port chypriote de Larnaca à la bande de Ghaza. L’opération qui a été réalisée conjointement avec une autre organisation caritative, World Central Kitchen (WCK), consiste en l’acheminement de 200 tonnes de vivres au profit de la population palestinienne assiégée.
De nombreuses ONG internationales humanitaires se sont s’insurgé, hier, contre la décision prise par les Etats-Unis et adoptée par des pays occidentaux de couper les fonds à l’Unrwa, l’agence onusienne qui maintient en vie plus de 2 millions de réfugiés palestiniens.
Au moment où le Haut-Commissariat des droits de l’homme (HCDH) onusien évoquait des «rapports inquiétants» en provenance du nord de Ghaza sur des cas de «détentions massives», de «mauvais traitement» et de «disparition forcée de milliers de Palestiniens», la presse israélienne a annoncé, hier, la mort de plusieurs prisonniers, parmi les centaines montrés par l’entité sioniste en sous-vêtements, les yeux bandés et les mains ligotées. Des ONG humanitaires ont parlé «d’exécution sommaire» et appelé à «une enquête internationale» sur le sort inconnu de milliers de prisonniers.
La visite de Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), à Tel-Aviv, à l’invitation des représentants des familles de rescapés de l’attaque du 7 octobre, et sa déclaration à l’issue des rencontres avec ces derniers ont suscité de vives réactions de nombreux militants des droits de l’homme palestiniens. Après l’avoir accusé de «partialité» et d’avoir «trahi son serment professionnel de défense des victimes», ils ont boycotté sa visite en Cisjordanie.
«Ces bombardements et les pertes insensées de vies humaines doivent cesser maintenant (…)», insiste le responsable de l’OMS dans les Territoires palestiniens occupés, le Dr Richard Peeperkorn.
Les femmes détenues au Japon endurent des traitements déplorables, allant de la restriction par des menottes pendant leur grossesse jusqu'à l'accouchement, à la séparation forcée de leurs bébés et à un manque d'assistance en vieillissant, alerte l'ONG Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié le mardi 14 novembre.
Six ONG internationales et égyptiennes de défense des droits humains ont conjointement appelé l'ONU à examiner le "recours systématique à la torture" en Égypte, dénonçant cette pratique comme un "crime contre l'humanité".
Une organisation burkinabè de défense des droits humains a comptabilisé 136 civils, dont 50 femmes et 21 enfants, tués le 20 avril dans le village de Karma (nord du Burkina Faso) par des hommes portant des tenues de l’armée.
Le nombre de victimes civiles de l’utilisation d’armes explosives a augmenté de 83% en 2022, en raison de leur utilisation croissante dans les conflits, dont le dernier en Ukraine. C’est ce qu’affirme un rapport publié, hier, relayé par l’AFP.
Cinquante-cinq migrants ont été secourus, le week-end dernier en Méditerranée, par une ONG caritative italienne, rapportent hier des médias citant un responsable de l'organisation.
La Commission nationale sahraouie des droits de l’homme (Conasadh) a salué la décision rendue par le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, en statuant en faveur des sœurs militantes Sultana et Luaara Sid Brahim Khaya.
C’est à l’issue de deux semaines de négociations que les défenseurs des océans ont dénoncé la «porte ouverte» à un feu vert très prochain à l’exploitation minière sous-marine, même en l’absence de règles environnementales solides pourtant réclamées par de plus en plus d’Etats.