L’Algérie reste sur la même ligne concernant la question de la peine capitale. Lors du vote, mardi dernier à l’ONU, d’une nouvelle résolution sur l’instauration d’un moratoire sur les exécutions de la peine capitale, les représentants algériens ont voté, comme ils l’ont déjà fait en 2022, en faveur de ce principe.
Voilà près d’un mois que la colère de la société civile marocaine, et même du peuple marocain dans son ensemble, ne s’est pas déridée. La raison ? L’accostage, la première semaine de novembre dernier, d’un navire de guerre israélien au port de Tanger en vue de son ravitaillement.
Le Réseau italien de soutien à la cause sahraouie, regroupant près de 240 associations, a lancé une série d’initiatives cette semaine pour alerter l’opinion publique italienne et internationale sur les tentatives du Maroc de consolider son contrôle sur les territoires occupés du Sahara occidental.
L’historien Mohamed El Korso revient sur la polémique suscitée par les propos de l’écrivain Boualem Sansal, concernant les frontières ouest de l’Algérie. Citant des faits historiques, notre interlocuteur a déconstruit cette contrevérité, entretenue, notamment, par le royaume marocain, sur la question des frontières qui a été, selon lui, tranchée définitivement depuis 1972.
Dans son commentaire sur le projet d’articles sur la responsabilité des Etats, la CDI a souligné que «[l]’existence d’une obligation de non-reconnaissance face à des violations graves d’obligations découlant de normes impératives est étayée par la pratique internationale et la jurisprudence de la Cour internationale de justice».
La journée du Rif organisée, le 23 novembre dernier à Alger, par le Parti national rifain (PNR), a permis de remettre au grand jour la vieille revendication légitime de la souveraineté de la République du Rif (en tamazight Tagduda n Rif).
Nador, dans le Rif marocain, 24 juin 2022. Près de 2000 migrants subsahariens tentent de pénétrer dans l’enclave espagnole de Melilla. Des tirs de mitraillettes fusent inexorablement. Bilan macabre : 37 morts, dont une majorité de citoyens soudanais, selon Amnesty International et des experts indépendants nommés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
De son côté, la Commission du droit international a, à maintes reprises, souligné dans ses travaux le caractère impératif du droit à l’autodétermination.() Concernant la jurisprudence de la CIJ, l’impérativité du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a été citée par plusieurs juges dans leurs opinions individuelles et dissidentes.()
Au moment où la Cour internationale de justice (CIJ) vient de réaffirmer, dans son avis consultatif historique sur la Palestine, le caractère impératif «du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes» et l’opposabilité erga omnes de l’obligation de non-reconnaissance d’une situation née de violations graves de normes impératives du droit international, le président français a décidé de reconnaître le fait colonial imposé par le Maroc au Sahara occidental, en déclarant, dans une lettre adressée au roi Mohammed VI, à l’occasion du 25e anniversaire de son accession au trône, que «le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine» et que le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 constitue désormais «la seule base» pour aboutir à une solution politique du conflit du Sahara occidental.
Le Parti national rifain (PNR) réitère à nouveau sa revendication de l’indépendance du Rif et rappelle à l’Union africaine (UE) et à la communauté internationale qu’il y a deux questions de décolonisation en Afrique : «le Sahara occidental et le Rif».
La cour d’appel régionale de Madrid a rejeté, lundi dernier, la plainte pour «action de vantardise» intentée par le royaume du Maroc contre le journaliste Ignacio Cembrero, rapporte le quotidien espagnol El Confidencial. Ignacio Cembrero accuse les services secrets marocains d’être responsables du piratage de nombreux téléphones portables, dont le sien, à l’aide du logiciel d’espionnage Pegasus, développé par une firme israélienne.
Ce nouveau discours des autorités marocaines est, à la fois, étrange et inquiétant. Et pour cause, les autorités algériennes ne cessent d’afficher l’engagement de l’Algérie à contribuer à la paix et à la sécurité en Afrique et dans le monde.
En pleine escalade des tensions au Moyen-Orient, un groupe de huit journalistes marocains du secteur public et privé a effectué une visite en Israël du 4 au 9 novembre. Cette invitation, émise par le gouvernement israélien et organisée par le bureau de liaison israélien à Rabat, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique marocaine et arabe, en raison du contexte actuel de violences intensifiées à Ghaza et des attaques qui se sont étendues jusqu’au Liban.
L’occupation marocaine continue de faire chanter plusieurs pays dans l’objectif d’obtenir leur reconnaissance de sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, exigeant de l’Union européenne (UE) de transgresser le droit international et de s’aligner sur la position marocaine, en contrepartie de l’ouverture des frontières douanières avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.
L’ex-ministre et ancien diplomate Abdelaziz Rahabi a indiqué, hier dans une tribune publiée par le site TSA, que le retrait forcé de la France du Sahel l’a poussée «à trouver un ancrage stratégique en Afrique du Nord que lui offre le Maroc».
Décidément, Emmanuel Macron aime l’anarchie, le désordre. Il vient de le prouver encore une fois lors d’une visite au Maroc. Il a répété ce qu’il a dit dans une lettre adressée au roi Mohammed VI.
Le ministère public marocain a décidé hier de remettre en liberté, mais d’engager des poursuites contre le défenseur des droits humains Fouad Abdelmoumni pour, notamment, «diffusion d’allégations mensongères» après, selon des médias locaux, une publication sur Facebook où il relayait des accusations «d'espionnage de la France par le Maroc».
L’agence européenne pour la gestion de frontières extérieures Frontex a désigné le Maroc comme un des principaux pays pourvoyeurs de la migration irrégulière, de trafiquants de migrants, mais surtout comme pays d’origine et d’envoi de la résine de cannabis saisie en Europe.
Des tentatives d’introduction d’immenses quantités de drogues via les frontières avec le Maroc ont été mises en échec dans des opérations menées par des détachements combinés de l’Armée nationale populaire (ANP) durant la période du 14 au 20 février, indique un bilan opérationnel rendu public hier par le ministère de la Défense nationale (MDN).
Pas moins de 57 mineurs marocains ont bravé les rafales de vent et le froid hivernal pour traverser la Méditerranée et débarquer, éreintés, à Ceuta, l’enclave espagnole, a rapporté le site InfoMigrants.