La cour d’appel régionale de Madrid a rejeté, lundi dernier, la plainte pour «action de vantardise» intentée par le royaume du Maroc contre le journaliste Ignacio Cembrero, rapporte le quotidien espagnol El Confidencial. Ignacio Cembrero accuse les services secrets marocains d’être responsables du piratage de nombreux téléphones portables, dont le sien, à l’aide du logiciel d’espionnage Pegasus, développé par une firme israélienne.
Ce nouveau discours des autorités marocaines est, à la fois, étrange et inquiétant. Et pour cause, les autorités algériennes ne cessent d’afficher l’engagement de l’Algérie à contribuer à la paix et à la sécurité en Afrique et dans le monde.
En pleine escalade des tensions au Moyen-Orient, un groupe de huit journalistes marocains du secteur public et privé a effectué une visite en Israël du 4 au 9 novembre. Cette invitation, émise par le gouvernement israélien et organisée par le bureau de liaison israélien à Rabat, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique marocaine et arabe, en raison du contexte actuel de violences intensifiées à Ghaza et des attaques qui se sont étendues jusqu’au Liban.
L’occupation marocaine continue de faire chanter plusieurs pays dans l’objectif d’obtenir leur reconnaissance de sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, exigeant de l’Union européenne (UE) de transgresser le droit international et de s’aligner sur la position marocaine, en contrepartie de l’ouverture des frontières douanières avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.
L’ex-ministre et ancien diplomate Abdelaziz Rahabi a indiqué, hier dans une tribune publiée par le site TSA, que le retrait forcé de la France du Sahel l’a poussée «à trouver un ancrage stratégique en Afrique du Nord que lui offre le Maroc».
Décidément, Emmanuel Macron aime l’anarchie, le désordre. Il vient de le prouver encore une fois lors d’une visite au Maroc. Il a répété ce qu’il a dit dans une lettre adressée au roi Mohammed VI.
Le ministère public marocain a décidé hier de remettre en liberté, mais d’engager des poursuites contre le défenseur des droits humains Fouad Abdelmoumni pour, notamment, «diffusion d’allégations mensongères» après, selon des médias locaux, une publication sur Facebook où il relayait des accusations «d'espionnage de la France par le Maroc».
L’agence européenne pour la gestion de frontières extérieures Frontex a désigné le Maroc comme un des principaux pays pourvoyeurs de la migration irrégulière, de trafiquants de migrants, mais surtout comme pays d’origine et d’envoi de la résine de cannabis saisie en Europe.
Des tentatives d’introduction d’immenses quantités de drogues via les frontières avec le Maroc ont été mises en échec dans des opérations menées par des détachements combinés de l’Armée nationale populaire (ANP) durant la période du 14 au 20 février, indique un bilan opérationnel rendu public hier par le ministère de la Défense nationale (MDN).
Pas moins de 57 mineurs marocains ont bravé les rafales de vent et le froid hivernal pour traverser la Méditerranée et débarquer, éreintés, à Ceuta, l’enclave espagnole, a rapporté le site InfoMigrants.
Après une première période terne, l’Afrique du Sud a ouvert le score avant de résister aux assauts marocains. Les Lions de l’Atlas ont vécu une fin de match cataclysmique avec un penalty raté par Achraf Hakimi et l’expulsion de Sofyan Amrabat, avant que Teboho Mokoena n’expédie un coup franc dans la lucarne (2-0).
Le Parlement européen (PE) a réitéré sa demande à l’Espagne de mener une enquête «complète et efficace» sur l’utilisation du logiciel d’espionnage Pegasus contre des membres du gouvernement, dont le Premier ministre Pedro Sanchez, un scandale dans lequel le régime du makhzen marocain est fortement impliqué, rapportent des médias.
L’ex-journaliste de BFMTV, Rachid M’Barki, mis en examen en décembre 2023 dans le cadre d’une enquête pour ingérence étrangère dans son travail au profit du Maroc, a admis en garde à vue les faits de «corruption passive» et reconnu avoir touché de l’argent en contrepartie de la diffusion de séquences téléguidées, ont rapporté hier les médias français.
L’Algérie se souviendra longtemps de la CAN 1988 au Maroc. Pour deux choses. La première, la (mauvaise) qualité de la préparation et les difficultés rencontrées par le coach russe Rogov qui a pris ses fonctions en automne 1986 et qui n’est pas arrivé à trouver l’équipe-type, deux ans plus tard, au Maroc.
En décembre 2022, un séisme secoua le Parlement européen. De mémoire d’eurodéputé, il s’agissait là du plus grand scandale de corruption ayant éclaboussé cette institution parlementaire. Une histoire digne d’une série Netflix : des couples véreux, des sacs débordant d’argent, des vacances VIP dans les hôtels de rêve, des cadeaux de luxe, etc.
Sultana Khaya, la célèbre militante sahraouie, a dû rester sans voix en apprenant que le Maroc briguait la présidence du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU. «Rien que ça !», a-t-elle dû se dire en se remémorisant douloureusement le 15 novembre 2021.
Un véritable séisme a fait trembler le Maroc, vendredi matin, lorsque le tribunal de Casablanca a mis sous mandat de dépôt 18 personnalités, 7 autres ont été placées sous contrôle judiciaire pour complément d’enquête. L’enquête n’a été entamée qu’en août dernier, alors qu’un narcotrafiquant malien, emprisonné au Maroc en 2019, avait signalé aux enquêteurs de sa cellule d’Al Jadida, des implications de hauts responsables du royaume dans de graves affaires de trafic de drogue international.
L'ambassadeur du Maroc à Varsovie, Abderrahim Atmoun, a été auditionné par les policiers belges dans le cadre des investigations concernant le scandale de corruption ayant éclaboussé le Parlement européen et dans lequel le makhzen est notamment embourbé, ont rapporté des médias.
Plusieurs associations et organisations des droits humains marocaines, au Maroc, à Paris et à New York, ont annoncé, le 7 décembre dernier à Rabat, la création d’un comité international pour la libération des détenus politiques et des prisonniers d’opinion au Maroc.
Les forces de sécurité marocaines ont réprimé ces derniers jours plusieurs marches de soutien au peuple palestinien dans plusieurs villes du royaume, où des manifestants sont sortis en masse pour dénoncer l'agression génocidaire sioniste contre Ghaza et les accords de normalisation conclus entre le Maroc et l'entité sioniste.