Giorgia Meloni a été élue par les Italiens en septembre 2022 sur une promesse de fermeté contre la recrudescence des traversées irrégulières de la Méditerranée, notamment à partir de la Tunisie.
Les États-Unis se sont récemment rangés aux côtés de l’Italie et la France pour demander le réexamen des conditions d’acceptation du dossier tunisien auprès du Fonds monétaire international.
Un 1er mai plutôt morose à Tunis en cette année 2023. Pourtant, c’est la pleine crise socioéconomique et financière. Et cette date est synonyme ces dernières années de discours incendiaires des dirigeants syndicalistes pour exprimer leurs revendications.
Choix très symbolique par le Président Saïed de s’aligner sur les traces de Bourguiba, pour annoncer son refus de tout diktat. C’est la Marche vers une nouvelle indépendance. Démarche très risquée.
Le président tunisien, Kais Saïed, qui n’avait pas été vu en public depuis le 22 mars, est réapparu dans une vidéo de ses services lundi en début de soirée avec la cheffe du gouvernement et a démenti toute vacance du pouvoir. Quelques heures auparavant, le chef du Front de salut national (FSN, principale coalition d’opposition) avait appelé le gouvernement à dévoiler les raisons de «l’absence» du Président, assurant avoir été informé qu’il avait eu des «problèmes de santé».
Pékin et Moscou observent attentivement ce qui se passe en Tunisie. Ainsi, l’ambassadeur de Chine à Tunis a exprimé le 17 mars dernier «la prédisposition de son pays à soutenir davantage la Tunisie dans divers domaines».
Déclarations alarmistes du commissaire européen Borell, annonçant un risque imminent d’effondrement financier. Réactions modérées de la Tunisie, insistant sur son indépendance et sa souveraineté nationale. Les dessous et les perspectives d’une crise complexe entre la Tunisie et l’UE.
Le décret n° 2023-9 du 8 mars 2023, publié par le Journal officiel tunisien le 9 mars, annonce la dissolution de tous les conseils municipaux et désigne les secrétaires généraux des municipalités pour assurer l’intérim sous l’égide du gouverneur de la région jusqu’à l’élection des nouveaux conseils.
Les Tunisiens sont appelés aux urnes demain pour se prononcer sur le projet de Constitution du président Kaïs Saïed. L’opposition n’arrive pas à s’unir faute d’un programme minimum et d’un leader charismatique. Le oui l’emporterait largement, selon les observateurs.
Le Pr Sadok Belaïd est l’un des premiers spécialistes tunisiens en droit ayant marqué la formation des juristes en Tunisie indépendante. Cet éminent expert a été nommé le 20 mai 2022 par le président Saïed comme président coordinateur de la commission consultative pour la nouvelle République ; le décret de nomination prévoyait de remettre le projet de la Constitution au président de la République au bout de 30 jours. L’étroitesse des délais n’a pas empêché le Pr Belaïd et sa commission de respecter le deadline. La surprise fut que le président Saïed a largement modifié le projet initial, poussant le Pr Belaïd à crier aux «risques considérables de défaillances» et à considérer «dangereux» le projet de Constitution soumis au référendum populaire du 25 juillet 2022.
46 modifications introduites au projet de la Constitution tunisienne du 30 juin; précisions et corrections sans toucher au fond ; le président Saïed attaché à un régime présidentiel fort, ne permettant même pas le moindre contrôle de son pouvoir.
L’ex-chef de gouvernement, l’islamiste Hamadi Jebali, en détention préventive dans une affaire de financements suspects. Tentative d’atteinte à la présidence de la République tunisienne, annoncée par le ministère de l’Intérieur. Entre les faits et les enjeux politiques.
Depuis le 25 juillet 2021, assurant agir dans l’intérêt du pays, Kaïs Saïed concentre tous les pouvoirs et dirige la Tunisie par décrets-lois, faisant craindre une dérive autocratique. Ce coup de force est qualifié de «coup d’Etat» par ses opposants.
Première réunion avant-hier de la commission économique et sociale pour la Constitution de la Nouvelle République. Le clan du président Saïed avance ; l’opposition essaie d’organiser sa riposte. La centrale syndicale UGTT tâtonne.
Le 25 juillet, c’est demain ! Référendum populaire en Tunisie et changement attendu du système politique. Panique et désordre chez les opposants, en manque de moyens et de programme pour contrer ce projet. Un flou artistique règne en Tunisie. Personne ne sait où va le pays.
L’Etat d’exception est envisageable dans un système démocratique. Faut-il encore qu’il réponde à certaines conditions aussi précises que possible pour réduire la marge d’interprétation à leur égard.
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a annoncé l’instauration d’un «dialogue national» attendu depuis des mois, mais duquel seront exclus tous les partis politiques qu’il juge responsables de la crise politico-économique secouant le pays.
Des journalistes ont manifesté jeudi contre les «violations» qui menacent, selon eux, les libertés en Tunisie, notamment depuis le coup de force du président Kaïs Saïed, dénonçant une politique «répressive» contre les médias.
Le discours de la veille de l’Aïd du président Saïed a vu l’annonce de l’installation d’une «Commission supérieure dont l’objectif est de préparer l’instauration d’une nouvelle République». Saïed a également annoncé «un dialogue ouvert à tous ceux qui se sont engagés sincèrement dans le processus de redressement entamé le 25 juillet». Le Président a parlé, sans les nommer, des quatre organisations nationales qui vont participer à ce dialogue aux côtés des engagés sincères, pour «préparer la nouvelle République».
Polémique en Tunisie concernant l’amendement par décret de la loi sur l’ISIE. Les anciens élus dénoncent une mainmise du président Saïed sur l’instance électorale, d’autres assurent que le nouveau décret permet plus d’indépendance qu’auparavant.