Pour Djamila Yacoubi, DJS de Bouira, «Faire de la wilaya de Bouira un pôle d’une jeunesse prospère et d’élite pluridisciplinaire».
Elle aurait pu choisir la voie de l’exil comme de nombreux jeunes Iraniens, mais Shahrzad Shokouhivand préfère «vivre l’aventure» dans son pays où elle est devenue une pâtissière reconnue malgré les obstacles.
Terrorisée d’être retrouvée par son ex-mari violent qui lui a cassé toutes ses dents, Marwa vit cachée en Afghanistan depuis le retour au pouvoir des talibans qui ont annulé son divorce comme celui de bien d’autres femmes.
Devant une poignée de jeunes grimpeurs, Dawa Yangzum Sherpa enseigne comment réaliser un nœud d’escalade : à 32 ans, la Népalaise est la première femme en Asie à obtenir le statut de guide de haute montagne certifiée internationalement, un «exemple».
La femme sahraouie célèbre, aujourd’hui, la Journée internationale des femmes avec toutefois un goût d’inachevé, tant son pays demeure encore sous occupation par le Maroc qui bafoue ses droits et la prive de sa liberté, des conditions indispensables pour poursuivre sa lutte et espérer un jour porter très haut l’étendard de la liberté de sa chère patrie.
Consolidant son engagement sur la voie de la parité des genres au travail, Schlumberger célébrera la Journée internationale des femmes en génie, le 23 juin, journée dédiée aux femmes ingénieures, en sensibilisant l’ensemble de la société sur le rôle important que jouent ces dernières dans l’essor des compagnies dans lesquelles elles travaillent et des sociétés dans lesquelles elles évoluent.
Deux associations, l’une féminine à caractère socio-économique Tafat, et une autre à caractère touristique Ihagaren ont travaillé en commun pour élaborer un programme permettant de marquer la journée du 8 mars, ce week-end, au village Aguemoune, relevant de la commune de Taourirt Ighil, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Béjaïa.
De prime abord, l’intitulé de la deuxième édition de la rencontre nationale consacrée à la littérature féminine, a semblé pour le moins fantaisiste. Néanmoins dès l’entame de la manifestation, Abdelali Koudid, le directeur de la culture, et Ahmed Mékaoui, le directeur de la maison de la culture, lèvent toute équivoque en exposant les tenants de la problématique.
La présence de la femme dans la politique, notamment dans les hautes sphères de l’Etat et les institutions élues, connaît une régression significative dans notre pays.
Nous avons perdu Keltoum Rekhila, Fatima Rahmani, Tinhinan Laceb, Hafida Mansouri, Kenza Sadate, Rahima et sa fille de 10 ans, Linda Belharet, Dehbia Cherif, Meissem Bouazzizi, Maria Ben Madani, pour ne citer que les crimes les plus récents, sans oublier Amira Merabet, Chaïma, Amal et tant d’autres assassinées par des proches.
La résistance des femmes, leur mobilisation et leurs engagements citoyens et pour la cause nationale ont une mémoire qui plonge ses racines au plus loin de l’histoire algérienne. Cette mémoire est le patrimoine et la référence de générations de femmes du temps présent et futur.
Le Parlement est plus que jamais à forte domination masculine, puisqu’aux élections législatives du 12 juin dernier, seules 34 femmes ont pu décrocher un siège à l’hémicycle Zighout Youcef.
La prise en charge des victimes de la violence a longtemps été considérée comme un problème social et judiciaire. Le rôle des médecins se limitait à la rédaction des certificats médicaux et aux soins d’urgence. Le volet psychologique est pour le moins négligé.