Le groupe agro-industriel Agrodiv compte renforcer ses investissements dans les wilayas du Sud pour satisfaire les besoins de la population de cette région du pays en produits céréaliers, en aliments de bétail et en pâtes alimentaires, a-t-on appris hier d’un responsable de ce groupe public.
A la lecture de la situation actuelle et après plusieurs années de déséquilibre structurel du modèle économique, le front social se retrouve en face d’une réalité peu confortable et pour laquelle il ne s’est pas habitué du fait d’une certaine aisance éphémère résultante d’une économie rentière qui est arrivée à sa limite. A la lecture de la situation actuelle et après plusieurs années de déséquilibre structurel du modèle économique, le front social se retrouve en face d’une réalité peu confortable et pour laquelle il ne s’est pas habitué du fait d’une certaine aisance éphémère résultante d’une économie rentière qui est arrivée à sa limite. De ce fait, nous assistons à une reconfiguration de l’organisation des couches (catégories) sociales selon la situation financière plus ou moins tendue et pouvant être préjudiciable à certaines franges de la société. La détérioration du pouvoir d’achat se fait sentir de plus en plus, et ce, malgré les mesures prises par les pouvoirs publics pour l’atténuer à travers la suppression de l’IRG pour les bas salaires ainsi que la prochaine révision du point indiciaire pour les employés de la Fonction publique.
Le conflit armé en Ukraine est le plus grand défi depuis la fin de la guerre froide et pourrait faire bouger définitivement les lignes géostratégiques et économiques mondiales.
Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) se disent «horrifiés et profondément inquiets» par les vastes conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale.
Expert financier, Souhil Meddah aborde dans cet entretien l’impact du conflit russo-ukrainien sur l’économie nationale. Il estime que la politique monétaire doit intervenir sur la parité du dinar pour le stabiliser et amortir les effets négatifs. Et ce, par le biais d’un instrument de régulation des revenus et des prix intérieurs.
Des exportateurs approchés jugent utile d’apporter des clarifications aux dernières mesures. Il est vrai, selon eux, que la conjoncture internationale pousse à la prudence pour sécuriser l’approvisionnement régulier du marché national. Mais des solutions auraient été les bienvenues pour permettre aux producteurs d’exploiter totalement les capacités installées en laissant une certaine brèche ouverte à l’exportation, tout en leur posant des conditions.
L’Algérie dispose de seulement 8 millions d'hectares de terres arables dont 3 millions sont destinées à la culture des céréales.
Le chiffre d’affaires du secteur en 2020 a été de 279 milliards de dinars. En 2015, il était de 331 milliards de dinars, une décroissance de 16%. Pire, le chiffre d’affaires mensuel par abonné est passé de 637,84 DA en 2015 à 510,38 DA, une perte de 20% de chiffre d’affaires par abonné, malgré une augmentation du parc de 5%.
L’Entreprise portuaire d’Annaba (EPAN) va réaliser un entrepôt frigorifique qui sera dédié au stockage des produits agricoles périssables. Elle vient d’entamer les démarches nécessaires avec des entreprises spécialisées à l’effet de mettre en place cet investissement, dans le but de développer la diversité de l’activité de l’export.
Les prix des produits sidérurgiques s’envolent en Algérie. Très prisé par les entreprises du bâtiment, notamment, le prix du rond à béton a grimpé, si bien qu’il a atteint dans les dépôts de revente les 165 000 DA/tonne.
Contenir la détérioration du pouvoir d’achat et éviter l’exclusion sociale
Dans cet entretien, l’expert pétrolier revient sur la situation du marché pétrolier et considère que la tendance haussière des prix du brut va se poursuivre encore pour au moins deux trimestres. «C’est une fenêtre d’opportunités qui peut durer, mais aussi se fermer très vite. Le niveau des prix pétroliers agit mécaniquement sur nos équilibres externes et donc sur la santé de notre économie et ses perspectives de relance.
Le Fonds de financement des start-up (Algerian Start-up Fund) a accordé des financements aux porteurs de projets innovants pour un montant global de 510 millions de DA depuis sa mise en place début 2021, a indiqué, hier à Alger, le directeur des participations du fonds, Hachani Okba. Intervenant lors de la 2e édition de la Conférence nationale des start-up, organisée au Centre international des conférences (CIC) d’Alger, M. Hachani a précisé que les projets innovants financés par le fonds concernent 18 secteurs d’activités, notamment les services, les technologies de l’information et de communication, la santé, les transports et le tourisme, a ajouté l’intervenant.
Déjà lourdement affectés par des récoltes réduites en raison des perturbations climatiques et par une forte demande en Chine et au Moyen-Orient, les prix du blé subissent de plein fouet les conséquences de la crise actuelle entre la Russie et l’Ukraine.
Pour réduire la tension sur le marché des viandes blanches après la crise traversée durant le dernier trimestre de 2021, résultat de la propagation de la grippe aviaire en avril de la même année qui avait provoqué la mortalité de près de 2 millions de poules reproductrices d’œufs à couver, l’Office national des aliments du bétail (ONAB) tente de redresser la filière.
Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, s’est refusé, pour l’instant, à divulguer la liste des mis en cause, même s’il a indiqué que des cabinets avaient fait appel devant la justice et que les services du ministère «attendent les résultats des recours pour visiter à nouveau ces bureaux, après la fin de la durée de la sanction (60 jours), en vue d’exercer le droit de contrôle».
La décision du ministre du Commerce, quoique justifiée, est un tant soit peu cocasse : si cette activité et cette existence sont illégales et que l’illégalité est confirmée, il est difficile de comprendre pourquoi limiter la fermeture à deux mois ?
En novembre dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avait appelé les pays à se préparer à de nouveaux chocs alimentaires après la pandémie de Covid-19.
La Russie et l’Ukraine sont parmi les plus grands pays producteurs de blé. La Russie produit entre 75 et 85 millions de tonnes, tandis que l’Ukraine produit entre 26 et 28 millions de tonnes. La production des deux pays peut dépasser 100 millions de tonnes alors que celle enregistrée à l’échelle mondiale est estimée à 750 millions de tonnes ! En termes d’exportation, la Russie représente entre 37 et 40 millions de tonnes, tandis que les exportations de l’Ukraine peuvent dépasser 17 millions de tonnes. Ainsi, les deux pays exportent à eux seuls jusqu’à 60 millions de tonnes, sachant que la quantité de blé mise sur les marchés mondiaux est estimée à 175 millions de tonnes, cela signifie que les deux pays détiennent 34% du marché international de ce produit stratégique, et c’est très important comme chiffre qui peut faire la différence !
Après une longue période d’arrêt, 22 autorisations d’exploitation ont été accordées exceptionnellement par la wilaya de Annaba aux propriétaires de projets achevés.