Certains médicaments utilisés dans le protocole sanitaire contre la Covid-19 se font de plus en plus rares dans les pharmacies de plusieurs wilayas du pays. Après les anticoagulants, tels que le Lovenox et son générique le Varinox, la tension touche désormais le Paracétamol et les antibiotiques, comme Azithromycine et Augmentin.
Le sommet annuel de la Ligue arabe, prévu le 22 mars à Alger, après plus de deux ans d’interruption en raison de la pandémie de Covid-19, sera reporté une nouvelle fois à cause du virus, a indiqué le numéro deux de l’Organisation panarabe, repris par l’AFP.
Laissée à l’appréciation des instances locales, la situation sanitaire a obligé les universités et les centres de recherche d’Oran à décider de fermer les portes pendant une semaine.
Un dernier bilan communiqué hier révèle 95 cas déclarés positifs, ceci sans compter les personnes atteintes et qui suivent un traitement à domicile.
Les spécialistes recommandent de revoir la stratégie d’isolement des personnes infectées et du diagnostic, notamment avec les tests antigéniques, qui seraient, contrairement au variant Delta, sensibles à l’Omicron au-delà des cinq jours après l’apparition des symptômes.
Jeudi, plusieurs établissements universitaires ont rendu publique leur décision de report des examens d’une semaine et suspension des cours pour certains à partir d’aujourd’hui.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) a instruit les recteurs des universités à l’effet de réunir les cellules locales de suivi de l’année universitaire pour évaluation de la situation sanitaire dans chaque structure et chaque résidence «U».
Avec le relâchement des gestes barrières, les cas de contaminations à la Covid-19 flambent de nouveau. En plein pic pandémique de la 4e vague, c’est au tour de la wilaya d’Alger de s’autosaisir et annoncer de nouvelles mesures.
Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), s’inquiète du manque d’anticipation des autorités dans la gestion de la crise sanitaire et dénonce le recul des libertés démocratiques ainsi que ce qu’elle appelle les «guerres» menées par le gouvernement contre les acquis sociaux.
Le Pr Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie et chef de service du laboratoire de biologie à l’hôpital de Rouiba, revient dans cet entretien sur les nouvelles données concernant le nouveau variant Omicron dépisté avec les tests antigéniques au-delà du 5e jour des premiers symptômes, sur le pic de la charge virale, autrement dit la période où la personne porteuse du virus est la plus contagieuse, et l’importance de revoir la stratégie de dépistage et des mesures d’isolement.
L'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) a annoncé, jeudi 20 janvier, avoir enregistré, à ce jour, un total de 400 cas du variant Omicron en Algérie, ce qui représente 57% des variants circulants.
Les syndicats des enseignants estiment que l’instruction interministérielle de janvier 2021, liée aux mesures de fermeture en cas de contamination en milieu scolaire, est «impossible» à appliquer.
Après les écoles, les universités et les cités universitaires, l’épidémie de Covid-19 se propage aussi dangereusement dans les universités. Des étudiants tirent en tout cas la sonnette d’alarme. Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur garde le silence sur la situation sanitaire dans les campus, les collectifs des étudiants évoquent une «crise grave».
Le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans sa stratégie pour briser la chaîne de la propagation du Sars-CoV-2, a lancé une vaste campagne de vaccination au profit de la communauté universitaire, à savoir enseignants, étudiants et personnel administratif.
Le taux de vaccination du personnel de l’éducation dans la wilaya de Béjaïa avoisine les 30 et 32%, selon la direction de l’éducation. Chaque jour, une situation épidémiologique est établie, enregistrant de nouveaux cas de contamination à travers les établissements des trois paliers scolaires, faisant état en moyenne d’une dizaine de nouvelles contaminations par jour.
Mille trois cent cinquante-neuf (1359) nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19),
Une moyenne de 70 à 100 cas de Covid est enregistrée quotidiennement parmi le personnel médical au CHU Mustapha Bacha. A l’hôpital de Rouiba, un tiers du personnel est infecté, alors que l’EPH de Boufarik risque de fermer.
Malgré la multiplication des infections, il faut savoir raison garder et ne pas céder à la panique, selon l’expert en immunologie, qui invite à agir par foyer et par secteur et au cas par cas.
La pandémie de Covid-19 s’est fortement répandue, ces dernières semaines, à tous les niveaux et la courbe épidémiologique connaît une tendance haussière. Nombreux sont les fonctionnaires de différentes institutions qui ont été testés positifs au Sras-cov-2.
50% des travailleurs et étudiants du secteur universitaire de la capitale ont pris la première dose du vaccin.