Les céréaliculteurs de la wilaya de Bouira ont bénéficié d’un quota de 1,4 million de mètres cubes d’eau pour l’irrigation de leurs champs. Le transfert de l’eau se fera à partir du barrage hydraulique de Tilesdit, sis dans la commune de Bechloul, à l’est du chef-lieu de Bouira.
Menée tambour battant, censurant les soporifiques assertions qui meublent par l’autosatisfaction les rapports présentés, l’évaluation de la campagne labours-semailles a tranché cette année dans sa démarche. C’est qu’elle s’inscrivait dans le cadre des nouvelles prérogatives des walis.
En dépit du stress hydrique qui plane sur la région, les services de la direction de l’agriculture tablent sur la culture de 93 675 hectares de céréaliculture, toutes variétés confondues.
Pour les agriculteurs touchés par la sécheresse, un pourcentage des indemnités sera versé par l’Etat et un autre sera assuré par le Fonds de garantie contre les calamités agricoles.
Après la sécheresse qui a causé des dégâts jamais enregistrés dans la wilaya, les dernières intempéries ont apporté un coup de grâce à une production qualifiée de catastrophique.
Le recours à l’irrigation d’appoint est impératif afin de préserver la production céréalière, notent les services agricoles.
Des centaines d’hectares de céréales sont asséchés sur les quatre coins de la wilaya de Bouira à cause de la très faible pluviométrie enregistrée durant au moins les trois derniers mois de l’année en cours.
Une commission composée des représentants de tous les secteurs concernés a été mise en place pour établir une évaluation de la filière.
Des missions d’inspection pilotées par la DSA de Guelma pour évaluer l’impact du stress hydrique sur les terres à vocation céréalière ont été diligentées hier lundi. «Les précipitations des trois derniers mois et cette première quinzaine d’avril n’ont pas atteint les volumes nécessaires pour le développement du blé et encore moins, aujourd’hui pour le remplissage des grains», a déclaré à El Watan, un céréaliculteur de la région.