Après quelques jours de répit, forestiers, pompiers et forces aériennes de l’armée ont repris le chemin pour les uns, et les aires pour les autres, afin d’intervenir dans sept nouveaux foyers d’incendie, déclenchés jeudi, dans les quarte coins de la wilaya de Béjaïa. Les incendies ont enflammé les hauteurs boisées de Tifra, Fenaïa-Ilmaten, Taskeriout, Tizi N'Berber, Boukhlifa, Derguina, Akfadou, Tibane, et Ait Smaïl, causant des pertes non négligeables de couvert végétal.
Dans un élan de compassion suite aux derniers incendies déclarés dans plusieurs régions du pays, une deuxième caravane de solidarité chargée de colis de divers produits nécessaires, a pris le départ hier à partir de Constantine vers la wilaya de Bejaïa.
La mobilisation solidaire en soutien aux victimes des incendies survenus il y a quelques jours dans la wilaya de Béjaïa s’intensifie à Tizi Ouzou. Hier, un convoi chargé d’un total de 152 tonnes de produits divers de première nécessité a pris la route vers les localités sinistrées de cette wilaya limitrophe.
Le village martyr d’Ath Oussalah, dans la commune de Toudja, s’est avéré trop exigu pour contenir les milliers de personnes qui sont venues des quatre coins de la wilaya, et parfois de régions lointaines du pays, pour assister à l’enterrement des victimes des incendies du 24 juillet dernier.
Selon le bilan de la Conservation des forêts (CF), les derniers incendies ayant affecté la région de Béjaïa ont parcouru, en quatre jours, plus de 18 000 ha de couvert végétal. Soit 5000 ha de plus par rapport au décompte effectué lors du sinistre de 2021 (13 000 ha) dans la même wilaya.
Les corps des victimes des incendies du 24 juillet, ayant touché plusieurs localités de la wilaya de Béjaïa ont été enterrés, hier, dans leur village natal, Aït Oussalah, relevant de la commune de Toudja, à quelques dizaines de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya.
L’opération de solidarité avec les villageois touchés par les incendies du 24 juillet se poursuit dans la sérénité. Le recensement des dégâts matériels s'effectue également, en prévision d’indemniser les agriculteurs et les personnes qui ont perdu leurs maisons dans cette catastrophe.
Pendant que la Protection civile et les forestiers s’attaquaient hier à un nouveau foyer d’incendie sur les hauteurs de Béni Maouche, au sud de la wilaya de Béjaïa, la solidarité s’organise. Contrairement à ce qui était d’usage dans le domaine de la solidarité, où les citoyens prenaient en main ces actions d’entraide, cette année, ce volet est pris en charge par l’administration qui a impliqué le mouvement associatif.
Dans un communiqué officiel, la gendarmerie nationale appelle les citoyens des wilayas touchées par les incendies de forêts à contribuer à la reconnaissance des cadavres.
Touchées par une canicule exceptionnelle, les villes du nord du pays subissent un épisode de feux de forêt qui fait craindre celui de l’été 2021.
Alors qu’on pensait avoir fini avec les 29 feux de forêt de la veille, 12 autres départs de feu sont annoncés tôt dans la matinée d'hier, une journée particulièrement chaude. Le nombre de foyers est passé à 39 en fin de journée. Tous les ingrédients étaient réunis pour augmenter le risque des incendies. Le déclenchement des feux est en effet favorisé par cette nouvelle vague de canicule, marquée par des rafales de vent chaud provenant du Sud, portant la température au-delà de 47C°.
Le petit village de Beni Ksila, sis 60 km de Béjaïa, sur la côte ouest, est particulièrement grouillant de monde en saison estivale, contrairement aux autres périodes de l’année. En effet, selon Ahmed, ancien membre de l’APC de Béni Ksila et militant associatif, «le nombre résidents s’élève, en période estivale, à 16 000 habitants.
Depuis l’ouverture de la saison estivale, le 17 juin dernier, la Protection civile de Béjaïa a enregistré sept cas de décès par noyade, soit la moitié du bilan recensé la saison de 2022. L’an dernier, on a dénombré 13 cas de noyade, la plupart signalés au niveau des plages non surveillées.
Les premiers incendies ont été localisés dans les régions de l’Akfadou, Chemini, Souk Oufella, Taskeriout, Ouzellaguène et d’Amizour.
Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base s’est engagé, jeudi, à soumettre le projet de dédoublement de la RN09 ainsi que d’autres programmes relevant des autres wilayas à la commission d’arbitrage qui doit se réunir vers le mois de septembre, soit à la prochaine rentrée sociale.
Plus de 4420 logements de différentes formules ont été distribués à travers la wilaya de Béjaïa, à l’occasion de la célébration du 61e anniversaire de la fête de l’Indépendance.
Il suffit de constater le nombre de magasins d’herboristes et de produits du terroir qui s’ouvrent dans nos villes, comme à El Kseur ou à Béjaïa, et aussi du nombre de vidéos sur la phytothérapie diffusées sur le net ainsi que le nombre de boutiques on-line pour s’apercevoir de la tendance croissante que prend ce marché.
La polyclinique d’Ighil Ali, sise à hauteur du chef-lieu communal, vient d’être dotée d’une radio. C’est ce que nous a confié un élu à l’APC, informant que cet équipement médical est déjà opérationnel.
C’était un samedi, selon des documents historiques rapportant les événements du 27 juin 1857, remis à l’APS par des descendants des villageois ayant pris part à cette glorieuse bataille. Les habitants des villages Mzeguene et Ath Laaziz, qui ont été informés de l’avancée des troupes françaises, à partir d’Akbou (Béjaïa), décidèrent d’empêcher cette «expédition».
L’ADE de Béjaïa a suspendu la distribution d’eau du barrage hydraulique Tichi Haff depuis au moins 10 jours à cause de la turbidité de son eau. Après le passage des orages, suite à une longue période de sécheresse, d’importantes quantités d’eau s’y sont déversées, charriant de la boue et toutes sortes de résidus, organiques, notamment.