Quelques familles, bénéficiaires des 50 logements sociaux d’Adekar, implantés au lieudit Agemun Uqarduch, à environ 17 km du chef-lieu communal, déplorent le manque de commodités dans leur cité, nouvellement livrée.
Certains refusent même d’occuper leurs logements et demandent de nouvelles affectations, vers des appartements prêts, au chef-lieu communal. Ces derniers se plaignent de l’absence de nombreuses commodités et d’équipement publics. «Nous déplorons beaucoup d’insuffisances, comme l’insécurité, l’inexistence d’un réseau de gaz naturel et de commerce de proximité. Une situation qui oblige les bénéficiaires de ces logements sociaux de se déplacer jusqu’au chef-lieu, à 17 km pour s’approvisionner, notamment en bonbonne de gaz butane, en denrées alimentaires», selon un habitant, qui ajoute : «La situation est davantage compliquée en l’absence de moyens de transport suffisant pour permettre aux élèves de rejoindre leur établissement scolaire à Adekar.»
Afin de soulager un tant soit peu ces résidants, le maire d’Adekar a pris l’initiative de résoudre le problème du transport scolaire en signant des conventions avec des opérateurs privés afin de prendre en charge les élèves scolarisées à Adekar et à l’école primaire d’Acif El Hammam, situés respectivement à 17 km et 1,5 km du nouveau quartier. Aussi, pour rapprocher les écoliers de leur cité, un groupe scolaire est en projet à proximité de la résidence, ajoute le P/APC, qui précise qu’un choix de terrain est déjà effectué.
De son côté, le wali de Béjaïa, qui estime le nombre des mécontents à 6 familles, a engagé, selon ses dires, «une mission de l’inspection générale de la wilaya pour essayer de trouver des solutions aux doléances des habitants de cette cité qui a été livrée sans les commodités et les équipements publics indispensables».