Compte tenu du potentiel disponible dans la région de Béjaïa en matière de tourisme thermal et de la demande croissante en ce type de service, l’administration locale a répertorié, parmi les priorités de son plan d’action de 2023, la relance des projets de réhabilitation des hammam et la construction de nouveaux établissements, et ce, dans le cadre du programme national pour la promotion de ce segment en Algérie.
Cette activité touristique est sans doute un véritable facteur du développement socioéconomique, stimulant dans son sillage de nombreuses autres activités, comme le commerce et l’hôtellerie. Le secteur du tourisme s’emploie d’ailleurs à «promouvoir et à développer le tourisme thermal à travers la valorisation de l’investissement dans les sources thermales disponibles au niveau national, notamment celles ayant une valeur thérapeutique».
En ce sens, le plan du gouvernement consiste en l’amélioration de la qualité de ce service, en modernisant les établissements en cours d’exploitation, conformément aux normes d’usage. Le secteur du tourisme s’emploie d’ailleurs à «promouvoir et à développer le tourisme thermal à travers la valorisation de l’investissement dans les sources thermales disponibles au niveau national notamment celles ayant une valeur thérapeutique».
S’appuyant sur la nouvelle vision nationale dans la gestion du «tourisme de santé», à Béjaïa, on a projeté d’aménager les stations thermales existantes. Il s’agit de la réalisation d’une nouvelle station thermale dans la commune de Tifra (Sidi Aïch) et l’aménagement de l’ancienne source (hammam n Sillal), la construction d’un autre établissement thermal à Adekar, dans le village Kiria, à Acif El Hamamm et enfin l’aménagement de la source thermale de Sidi YAhia El Aidli, dans la commune Bouhamza, toutes connues pour leurs vertus thérapeutiques indéniables.
A cet effet, le projet de Tifra, à l’arrêt depuis des années, a été dégelé et doté d’une enveloppe financière pour la reprise des travaux de finition. A Adekar, le programme est lancé en chantier en attendant l’achèvement des études supplémentaires.
Située dans la commune de Bouhamza et géré par «les notables» du village Tamokra, la source de Sidi YAhia El Aidli, située près du lit de l’oued Bousellam, mérite toute l’attention au vu du nombre de visiteurs qui s’y rendent à des fins spirituelles et sanitaires.
Présentant un état de dégradation avancé, une gestion archaïque, les convives sont accueillis dans des masures ou au mieux dans des dortoirs privés qui ont encore une marge de progression quant à la qualité de service et des conditions d’accueil.
Pour rappel, ces établissements ont bénéficié depuis plus d’une dizaine d’années, d’étude de réhabilitation avant que les responsables locaux ne tournent le dos à ce segment touristique prometteur, qui est géré malheureusement par des associations ou des régies communales qui ploient sous la charge des nombreux besoins de leurs administrés.