L’on se souvient, après l’invasion de 2003, des forces américaines contre le pays du Tigre et de l’Euphrate, de la mise à sac de l’immense patrimoine babylonien qui se résume dans le pillage d’une collection estimée à plus de 15 000 pièces archéologiques du Musée national d’Irak, à Baghdad, dont 5000 sceaux-cylindres d’une très grande valeur.
La campagne de boycott menée en soutien à la cause palestinienne continue et touche désormais des produits labelisés Halal en Europe.
La forte médiatisation de la guerre menée depuis le 7 octobre dernier par l’armée sioniste contre les Palestiniens à Ghaza a eu un effet considérable sur l’opinion internationale.
La 21e édition du Forum international de Doha, qui s’est ouvert hier dans la capitale qatarie, appelle à un cessez-le-feu immédiat dans la Bande de Ghaza. Des déclarations fortes ont été une nouvelle fois prononcées, qui soulignent à l’unanimité la gravité sans précédent de la situation humanitaire sur place, les crimes commis en masse sur les civils palestiniens, l’impasse dangereuse pour la région du Moyen-Orient et la paix dans le monde qu’induit l’aveuglement meurtrier et sans issue de Tel-Aviv…
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni n’ont cure du désastre humain à Ghaza où plus de 2 millions d’habitants sont menacés d’extermination, alors que près de 18 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués et autant portés disparus ou blessés.
La situation humanitaire dans la Bande de Ghaza est «apocalyptique», ont encore alerté hier bon nombre d’ONG. En l’espace de 24 heures, 71 morts et 160 blessés sont arrivés à l’hôpital Al Aqsa de la ville de Deir Al Balah, à la suite d’intenses bombardements sur le centre de Ghaza, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. Il a publié un dernier bilan global faisant état de 17 700 morts et plus de 48 780 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le début de l’agression israélienne ciblant les populations civiles de Ghaza.
Pour la première fois de son mandat et après avoir alerté sans cesse sur la situation qualifiée de «chaotique» et de «désastreuse» par les représentants des institutions humanitaires onusiennes et les ONG de défense des droits de l’homme, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a activé jeudi dernier, l’article 99 de la Charte de l’ONU.
C’est dans un contexte pour le moins tragique que les Palestiniens commémorent, ce samedi 9 décembre, le 36e anniversaire de la Première Intifadha, baptisée «Intifadhate el hidjara» ou «la révolte des pierres». Celle-ci avait éclaté, en effet, le 9 décembre 1987 et durera près de sept ans, soit jusqu’à la signature des accords d’Oslo le 9 septembre 1993.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) est profondément préoccupée par l’exode massif de civils à Ghaza, ainsi que par les informations faisant état de nouvelles évacuations vers des zones déjà surpeuplées.
Les Palestiniens n’existent décidément pas pour beaucoup de médias mainstream occidentaux. Ils sont à peine des chiffres qu’on actualise à la fin d’un «sujet», une multitude démographique théorique qui meurt sans douleurs sous les bombardements ou court chercher refuge en arrière-plan des breaking news.
Les Palestiniens de Ghaza, mais aussi ceux de Cisjordanie, ont dû mourir par milliers en quelques semaines pour voir et entendre, enfin, le gotha diplomatique mondial s’intéresser à leur histoire et à l’injustice violente qui les frappe depuis plus de 70 ans.
L’échange d’un second groupe de prisonniers n’a pas eu lieu hier comme prévu, au deuxième jour de la trêve conclu entre le mouvement Hamas et les autorités israéliennes. Les Brigades Al Qassam, branche armée du Hamas, ont indiqué en fin de journée avoir pris la décision de retarder la libération du deuxième groupe de prisonniers, et ce, jusqu’à ce qu’Israël «respecte l’accord» entré en vigueur la veille.
Quatre jours de trêve, de suspension du temps et de la tempête de feu et de sang qui s'est abattue durant près de 50 jours sur la Bande de Ghaza ; quatre jours pour mesurer, vraiment, l'ampleur du malheur vécu : vies pulvérisées, familles décimées, foyers détruits...
Quelque 200 camions transportant de l’aide pour les populations civiles de Ghaza devaient entrer dans le territoire hier à la faveur de la trêve de quatre jours renouvelable qui a débuté tôt le matin. Juste un répit temporaire après quasiment sept semaines de bombardements intensifs.
Après avoir été retardée de jeudi à vendredi, la mise en application de l’accord pour une trêve et un échange d’otages et de détenus a commencé très tôt dans la matinée d’hier.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a appelé à la mise en place de «comités internationaux des droits de l’homme» qui devraient se rendre dans la Bande de Ghaza afin de constater l’ampleur des crimes commis par l’entité sioniste contre les civils palestiniens.
Une véritable «tragédie» sanitaire se profile dans la Bande de Ghaza, en raison du manque de carburant et d’eau, a averti le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) hier. «S’il n’y a pas assez de carburant, nous allons assister à l’effondrement des services d’assainissement», a déclaré un porte-parole de l’Unicef, James Elder, lors d’un point de presse en visioconférence depuis Le Caire, décrivant la situation comme une véritable «tragédie» ou comme une «tempête parfaite» causée par l’apparition de maladies. «Nous manquons cruellement d’eau.
L’armée israélienne s’embourbe, de jour en jour dans la Bande de Ghaza, après avoir fait le choix de mener une offensive terrestre pour, dit-elle, «anéantir» le Hamas, et ce, après avoir bombardé intensivement des populations civiles meurtries.
Énième épreuve d’envergure et énième constat de carence sans appel pour la Ligue arabe. L'organisation a, en le contexte de la guerre impitoyable que mène l’armée israélienne contre la Bande de Ghaza depuis un mois et demi, un grand rendez-vous avec l'histoire.
Les maigres réserves alimentaires dans la Bande de Ghaza sont épuisées, malgré le régime de guerre que s’impose la population depuis au moins le début ce déluge de feu indiscriminé que lui inflige l’armée israélienne.