Comment l’Amérique a-t-elle fait pour mettre à sa tête un monstre froid comme Donald Trump ? On répondra que c’est la démocratie. En 1933, Adolph Hitler était arrivé au pouvoir par la voie des urnes. Il avait mis l’Europe à feu et à sang. L’actuel locataire de la Maison-Blanche a lui aussi été élu par le peuple américain.
Dépassant les règles et les bornes admises, Trump a d’abord choqué le monde entier par sa nouvelle politique douanière, qui a donné lieu à un brusque et bruyant cataclysme, essaimant partout, inattendu et bouleversant.
La guerre commerciale que vient de déclencher le président des Etats-Unis avec l’offensive sur les droits de douane, appliqués aux produits entrant sur le sol américain et provenant de l’étranger, n’en finit pas d’avoir des répercussions au niveau de la planète. Lundi dernier, pratiquement toutes les Bourses des pays occidentaux ont ouvert en baisse. Un «lundi noir». Le pétrole a aussi perdu de sa valeur sur les marchés entre 15 et 16%.
L’actuelle chute brutale des prix du pétrole, amplifiée par les tensions commerciales liées aux taxes américaines et les décisions inattendues de l’OPEP+, exige une réponse stratégique de l'Algérie.
Plus de quatre cent Ghazaouis ont été tués dans la nuit d’avant-hier par l’aviation israélienne sans que cela ne révolte les «bonnes consciences» occidentales qui réservent leur indignation aux seules victimes ukrainiennes. Fragilisé par la pression des familles d’otages, les coups de boutoir de son opposition, les poursuites judiciaires le concernant pour corruption, sa fin politique annoncée et enfin le spectre du 7 octobre 2023, Netanyahu relance la guerre, du moins le génocide.
Le groupe Ansar Allah avait suspendu ses opérations après l’accord de trêve conclu entre Hamas et Israël. Mais après la décision israélienne, effective depuis le 2 mars, de ne plus autoriser les convois d’aide alimentaire à destination de la population de Ghaza. Abdel Malik Al Houthi, le chef du groupe de résistance yéménite, a annoncé le 8 mars qu’il accordait un délai de quatre jours à Israël pour reprendre l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza. Voyant le gouvernement Netanyahu persister dans sa volonté d’affamer Ghaza, les rebelles yéménites ont annoncé le 11 mars leur décision de renouer avec leurs attaques contre les navires de commerce affrétés par Israël et ceux des pays qui le soutiennent, comme les Etats-Unis.
L’administration Trump prépare la mise en place d’une législation qui prévoit de sévères restrictions de voyage vers les Etats-Unis, allant jusqu’à l’interdiction des visas d’entrée à 43 pays classés en trois catégories, rouge, orange et jaune. Onze Etats feraient partie de la catégorie rouge, dont les ressortissants seront interdits de voyage aux USA, comme l’Afghanistan, Cuba, Iran, Corée du Nord, ou encore la Syrie et le Venezuela, alors que dans la 2e catégorie de la liste orange, se trouvent la Russie, le Pakistan, la Belarus, ou encore l’Erythrée et le Sud-Soudan.
Que cherchent réellement les Etats-Unis et Israël au Moyen-Orient ? Après avoir spolié le peuple palestinien de ses terres ancestrales, ils ont pourri le climat au Moyen-Orient au point que les peuples de cette région vivent désormais dans l’angoisse permanente et dans l’incertitude du lendemain. Pourtant, ces peuples ont fait concession sur concession, parfois au prix de leur sécurité, de leur bien-être et de leur quiétude.
S’appuyant sur Frank Wright, grand architecte et concepteur américain (1867-1959), duquel il a appris cette devise, Trump s’est attaché à l’appliquer à la lettre dès le début de sa carrière et devant les membres du Congrès l’autre jour. Citons-la. «Je connais le prix du succès : la concentration, le travail et une dévotion sans faille au rêve que vous voulez incarner.»
On a souvent invoqué la «stratégie du fou» pour tenter d’expliquer le comportement du président américain, notamment lors de l’entrevue qu’il a eue avec le président ukrainien dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche.
Le président américain, Donald Trump, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, ont eu, avant-hier, un échange extrêmement tendu dans le Bureau ovale à la Maison-Blanche, face aux caméras et aux journalistes. Après leur affrontement verbal, le président ukrainien a quitté la Maison-Blanche de manière prématurée.
Depuis son investiture le 20 janvier dernier, le président américain Donald Trump a multiplié les menaces et les déclarations hostiles à l’encontre de nombreux pays, alliés comme adversaires. Mêlant menaces d’imposition de droits de douane et d’annexion de territoires souverains, ces déclarations s’inscrivent dans ce que l’on appelle communément la «stratégie du fou».
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré à la télévision russe que «le dialogue a lieu entre deux Présidents vraiment remarquables».
Une étude secrète datant de 1995, initiée par le Strategic Command, responsable de l’arsenal nucléaire stratégique des Etats-Unis, recommandait à certains membres du gouvernement fédéral de donner d’eux-mêmes, une image de gens irrationnels «apparaissant comme potentiellement fous, impossibles à contrôler pour contribuer à créer ou à renforcer les craintes et les appréhensions dans l’esprit de nos adversaires».
On le savait raciste, suprémaciste, génocidaire, voilà que depuis sa dernière visite à Washington, où il a rencontré Donald Trump l’impérialiste qui ne cache pas sa volonté de conquérir les pays voisins des Etats-Unis, le Canada, le Mexique, Panama, son canal et même le froid Groenland, le Premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahu, vient de dévoiler sa nature néo-nazie, arabophobe et islamophobe.
En décidant d’interrompre toute aide financière à Pretoria et en proposant un programme de réinstallation pour les Afrikaners, le président américain Donald Trump a ainsi porté la crise à un niveau inégalé depuis la période des sanctions imposées au régime de l’apartheid en 1986.
Une «Riveria» ou un «Club Med» sur le charnier de Ghaza, c’est cela l’idée de Donald Trump, homme d’affaires dans le sang qui a flairé le filon pour fructifier ses affaires et celles de ses proches. Avec de l’argent extérieur, de préférence arabe.
«Je pense que je pourrais conclure un accord avec la Jordanie. Je pense que je pourrais conclure un accord avec l’Egypte. Vous savez, nous leur donnons des milliards et des milliards de dollars par an», a déclaré Trump dans une interview accordée à Fox News. Il laisse ainsi clairement entendre qu’il n’hésiterait pas à recourir au chantage pour obliger ses partenaires arabes à accepter son deal et aller au bout de son plan d’une nouvelle Nakba.
Le président iranien Massoud Pezeshkian a accusé hier son homologue américain Donald Trump de vouloir «mettre à genoux» la République islamique, lors d’un discours à l’occasion du 46e anniversaire de la Révolution qui a renversé la monarchie Pahlavi, rapporte l’AFP.
Le président américain a validé une vente d’armes à Tel-Aviv pour un montant de 7,6 milliards de dollars, qui comprend les bombes Hillfir, dites à destruction massive, que les précédents présidents américains ont refusé de lui livrer. Trump a choisi d’armer et de défendre les bourreaux au détriment des victimes.