En décidant d’interrompre toute aide financière à Pretoria et en proposant un programme de réinstallation pour les Afrikaners, le président américain Donald Trump a ainsi porté la crise à un niveau inégalé depuis la période des sanctions imposées au régime de l’apartheid en 1986.
Une «Riveria» ou un «Club Med» sur le charnier de Ghaza, c’est cela l’idée de Donald Trump, homme d’affaires dans le sang qui a flairé le filon pour fructifier ses affaires et celles de ses proches. Avec de l’argent extérieur, de préférence arabe.
«Je pense que je pourrais conclure un accord avec la Jordanie. Je pense que je pourrais conclure un accord avec l’Egypte. Vous savez, nous leur donnons des milliards et des milliards de dollars par an», a déclaré Trump dans une interview accordée à Fox News. Il laisse ainsi clairement entendre qu’il n’hésiterait pas à recourir au chantage pour obliger ses partenaires arabes à accepter son deal et aller au bout de son plan d’une nouvelle Nakba.
Le président iranien Massoud Pezeshkian a accusé hier son homologue américain Donald Trump de vouloir «mettre à genoux» la République islamique, lors d’un discours à l’occasion du 46e anniversaire de la Révolution qui a renversé la monarchie Pahlavi, rapporte l’AFP.
Le président américain a validé une vente d’armes à Tel-Aviv pour un montant de 7,6 milliards de dollars, qui comprend les bombes Hillfir, dites à destruction massive, que les précédents présidents américains ont refusé de lui livrer. Trump a choisi d’armer et de défendre les bourreaux au détriment des victimes.
Coup sur coup le président Trump vient d’insulter les Palestiniens. Il a proféré une dernière offense, lors de la visite de Benyamin Netanyahu à Washington.
Le président américain a dévoilé ce que cachait son insistance sur la déportation de la population de Ghaza. Il a soulevé un tollé.
Donald Trump a suspendu, lundi, pour un mois son projet d’imposition de droits de douane au Canada et au Mexique. En sera-t-il de même avec Pékin, alors que l’inquiétude a atteint son paroxysme dans la perspective d’une guerre commerciale ?
Après quinze mois d’une guerre génocidaire dévastatrice ordonnée par Benyamin Netanyahu et les suprémacistes racistes de son gouvernement, le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier dernier a été accueilli dans la joie et la liesse par la population de Ghaza.
Face à de tels risques, les appels à la raison se multiplient, la cheffe de la politique étrangère de l’UE, Kaja Kallas, a déclaré : «Nous sommes très interconnectés. Nous avons besoin de l’Amérique, et l’Amérique a également besoin de nous.»
Le Premier ministre canadien «va imposer des droits de douane de 25% sur des produits américains pour un total de 155 milliards de dollars canadiens».
C’est l’effervescence sur les marchés. Les annonces du nouveau locataire de la Maison- Blanche n’en finissent pas avec leur impact sur les prix des produits échangés sur les marchés internationaux. C’est le cas des produits alimentaires de base.
La Réserve fédérale (Fed) tiendra à compter de demain sa première réunion de politique monétaire depuis le retour à la Maison-Blanche d’un Donald Trump déterminé à peser sur le niveau des taux d’intérêt.
Les prix du pétrole ont légèrement augmenté, hier, mais restent sur la voie d’une baisse hebdomadaire, suite aux déclarations du nouveau Président américain ciblant notamment la stratégie de l’Opep. Donald Trump qui a présenté, jeudi 23 janvier, lors de son discours au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, un plan d’action global pour stimuler la production américaine a exigé de l’Opep une baisse des prix du brut.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a appelé à «défendre le libre-échange», «fondement de prospérité», contre le principe de «l’isolement» commercial qui «nuit à la prospérité».
Elon Musk a critiqué hier le projet d’investissements privés massifs dans l’intelligence artificielle (IA) présenté la veille par Donald Trump, affirmant que les partenaires de cette nouvelle coentreprise «n’avaient pas l’argent» pour le financer, ce qu’a contesté le patron d’OpenAI, Sam Altman.
L’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, avec son lot de menaces et de mesures protectionnistes, mettra sans nul doute l’économie mondiale à rude épreuve. Une économie déjà fragilisée par les tensions géopolitiques, dont les défis à relever sont des plus importants à l’ère des changements climatiques.
Si l’année 2024 a connu une baisse des prix des matières premières alimentaires par rapport à 2023, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’année qui commence s’annonce incertaine.
«Les pressions des Etats-Unis sur l’Europe en matière énergétique ont montré qu’elles atteignaient leurs buts, puisque l’Europe s’y est soumise et a renoncé au gaz ainsi qu’au pétrole russes. Les pressions de Trump ont de fortes chances d’aboutir. Les Etats-Unis vont accroître de force leurs parts du marché énergétique européen au détriment des fournisseurs concurrents les plus vulnérables», estime Abdelatif Rebah, économiste.
La situation à Ghaza est «épouvantable et apocalyptique». Jamais l’ONU, durant toute son existence, n’a employé des mots aussi dramatiques, aussi forts pour décrire et dénoncer l’extermination des Palestiniens en Cisjordanie et à Ghaza par Israël. Jamais l’ONU n’a fait preuve d’un tel alarmisme et d’un tel désespoir face aux opérations génocidaires menées depuis octobre 2023 contre un peuple désarmé et sans défense.