Yahia Mouzahem est le réalisateur du feuilleton El Berani (L’étranger) diffusé ce mois du ramadan par la chaîne Echourouk TV. El Berrani a été le feuilleton le plus vu sur la plateforme youtube avec plus de 50 millions de vues en trois semaines, secondé de Doumou’e loulia (Les larmes de la femme), diffusé par Samira TV, et El rihane (Le pari), par Ennahar TV, et Hdach hdach, par Echourouk TV. Ecrit par Yahia Mouzahem avec l’appui de Yousra Mouloua et Ahmed Izzet, El Berani raconte l’histoire de la famille Qali’i, sortie de la misère grâce à des trafics en tous genres, dont celui de la drogue.
Djamel Hacene Aït Iftene est de ces amoureux du septième art, qui réalise des reportages et des films dont les thèmes tournent autour de l’histoire et de la sociologie.
Réalisateur prodige, il a réalisé un film, Yed Fatma, plusieurs séries TV qui touchent à chaque fois, Timoucha par exemple et surtout Eddama l’année dernière, qui a ravi les téléspectateurs et créé une polémique chez les regardants. Cette année, il est aux commandes de El Barrani sur Echourouk TV. Réalisateur prodige, il a réalisé un film, Yed Fatma, plusieurs séries TV qui touchent à chaque fois, Timoucha par exemple et surtout Eddama l’année dernière, qui a ravi les téléspectateurs et créé une polémique chez les regardants. Cette année, il est aux commandes de El Barrani sur Echourouk TV.
-Le film va être projeté à l’Opéra, que va-t-il se passer après ? Une fois que l’administration me libérera de tous les obstacles, je prendrai en charge toute l’histoire pour bien préparer la sortie du film là-bas et ici. Nous avons signé un accord en ce sens, maintenant ce qui compte c’est de donner une carrière à ce film, le passé ne m’intéresse plus
Accessoirement chauffeur-livreur comme il se présente lui-même, il co-fonde Thala films productions après un passage à Paris où il revient avec un double diplôme de monteur et d’assistant réalisateur et co-produit plusieurs films, et après Vote off, long métrage documentaire sur les élections de 2014 qu’il réalise, interdit de diffusion au départ, il poursuit avec Into the night en 2021, comme son nom l’indique de nuit, tourné exclusivement de nuit à Alger, autour d’une quête, celle de Louisa qui cherche sa fille et sûrement autre chose. Mais quoi ?
Le cinéaste est «décédé samedi paisiblement», selon un communiqué de son agent Jeff Sanderson, qui indique que des cérémonies en son honneur auront lieu «ultérieurement à Los Angeles et à Toronto». Après des débuts à la télévision canadienne, M. Jewison s’est imposé au cours de sa carrière comme l’un des cinéastes les plus éclectiques d’Hollywood. Ses nombreux films lui ont notamment valu d’être nominé trois fois pour l’Oscar du meilleur réalisateur.
Le gang du bois du temple est le dernier long métrage du réalisateur franco-algérien, Rabah Ameur-Zaïmeche, projeté en avant-première algérienne aux 18es Rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB), qui se sont déroulées du 23 au 28 septembre dernier.
Originaire de Sidi Bel Abbès, Mohamed Latrèche poursuit ses études en France (sciences politiques) tout en se consacrant au cinéma. Il réalise des documentaires, A la recherche de l’Emir Abd El-Kader en 2004, l’UGEMA en 2014, Boudjema et la maison cinéma en 2019 autour de l’icône de la cinémathéque Boudjema Kareche, et deux courts métrages de fiction, Rumeurs, etc et L’aide au retour. Il devient producteur, distributeur et réalise Zinet, Alger, le bonheur en 2023, consacré au film culte Tahia ya Didou de Mohamed Zinet (1970), œuvre décrite par Mohamed Latreche comme un «film-monde», avec une trame simple où Alger est le vrai sujet, à la libeté de ton qui ne cadrait pas avec la pensée unique de l’époque.
-Vous êtes dans le projet d’un film, Poupiya, sur le choc entre deux générations. Une sortie en 2024 ? Peut-être. (Rires). On n’est pas encore dans le projet, on est sur le projet d’être dans le projet d’un film.
-Vous récupérez les bandes à droite et à gauche, longs, courts, docs, actualités, films ? J’en achète quand j’en trouve sur des sites de vente en ligne, par exemple, et je les restaure quand je peux, car ce n’est pas évident. Ça demande beaucoup de temps et d’argent, de la technologie et des machines.
Le réalisateur et scénariste turc, Nuri Bilge Ceylan, présidera le jury de la compétition officielle du 4e Festival du film méditerranéen d’Annaba, prévu du 3 au 9 novembre au Théâtre régional Azzeddine Medjoubi, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Je suis né dans une ville au bord de l’Atlantique au Brésil où il y a beaucoup de marins. Et les montagnes, c’est à cause de la Kabylie de mon père. C’est donc un titre qui raconte les deux côtés de ma vie. A l’origine, le film devait s’appelait Algérien par accident. Après réflexion, je me suis dit que je ne suis pas le fruit d’un accident. J’ai retenu plusieurs titres avant de choisir Le marin des montagnes.
Nabil Djedouani est acteur, archiviste et réalisateur. Il a assisté Rabah Ameur-Zaïmeche pour la réalisation des longs métrages Histoire de Judas (2015) et Terminal Sud (2019). Il s’intéresse depuis 2019 aux archives du cinéma et de la musique algérienne créant un débat sur les réseaux sociaux sur cette question et s’apprête à lancer un site internet consacré aux archives numériques du cinéma algérien. Nabil Djedouani est membre du Comité artistique des rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB). Les 18es RCB se déroulent jusqu’au 28 septembre 2023 à la Cinémathèque de Béjaïa et au Musée Bordj Moussa.
Scénariste et réalisateur autant que comédien, auteur d’une dizaine de films, on lui doit Le thé à la menthe (1984), La nuit du destin (1997), Le soleil assassiné (2004) et Jennia (2019). Bien qu’ayant réalisé plusieurs films français, il est sélectionné pour l’aide au cinéma en Algérie et va bientôt entamer son nouveau long métrage, Jawhara, qu’il va tourner à Saïda, sa ville natale.
Michel Manini, le réalisateur de l’émission mythique «Bonne nuit les petits», est mort, dimanche dernier, à Arcachon en France, à l’âge de 86 ans.
-Le cinéma du réel, ça signifie quoi pour vous ? C’est juste un slogan ou une vraie question ? Le slogan appartient aux politiciens et à aux publicitaires. Non, le cinéma du réel a la capacité de traduire la réalité sociale, politique, culturelle, d’un territoire, d’un pays. Le cinéma du réel révèle, plus que la fiction, le fossé (ou les failles) entre la réalité sociale et le mythe. Le documentaire questionne ainsi les mythes avec des personnages du réel qui sont souvent magnifiques, généreux, sincères et parfois affreux et méchants. Une société a besoin de se regarder, de se voir à l’écran, sans prisme. Nous avons besoin de comprendre nos failles et de produire des images nous-mêmes, sur nous-mêmes. Enregistrer le réel, c’est créer une sorte d’album de famille, un imaginaire aussi et dans le même temps, une mémoire audiovisuelle.
Producteur et réalisateur diplômé de l’Institut national des arts dramatiques de Bordj El Kiffan, il a produit plusieurs films dont L’Autre monde de Merzak Allouache ou The Murdered sun et Voyage à Alger de Abdelkrim Bahloul et a surtout réalisé et produit Ben M’Hidi, biopic sur le révolutionnaire, qui n’est toujours pas sorti.
Réalisateur et scénariste, Amin Sidi Boumediène s’est fait connaître par l’étrange avec Al Jazira, en 2012, étrange court métrage avec l’étrange Kader Affak. Après d’autres courts métrages dont Serial K. (2014) avec toujours l’excellent Samir El Hakim, où il ébauche déjà le mouton, il réaliste Abou Leïla en 2019 qui atterrit directement en Sélection officielle à la Semaine de la critique à Cannes. Il ne parle pas beaucoup mais répond.
Réalisateur, notamment de Fi rassi rond-point (Dans ma tête un rond-point) et surtout de 143 rue du désert, prix du meilleur réalisateur émergent à Locarno, prix du public au Festival des trois continents, mention spécial du jury au film arabe de Fameck ou encore grand prix du Festival du film méditerranéen de Bastia, Hassan Ferhani travaille toujours sur la frontière entre la fiction et le documentaire. Il s’explique.
Journaliste, critique et réalisateur de films, Tahar Houchi quitte le pays dans les années terrorisme après une licence en lettres et linguistique obtenue à Alger, et poursuit ses études DES en études du développement, DEA de langue, littérature et civilisation françaises, pour finir par fonder le festival de Genève.