Djamel Aït Iftene, réalisateur : Pour l’amour du septième art

13/04/2024 mis à jour: 07:08
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Son premier film, réalisé en 2011, parle d’Ahmed Belkadi, le fondateur du royaume de Koukou, au XVIe siècle.

Djamel Hacene Aït Iftene est de ces amoureux du septième art, qui réalise des reportages et des films dont les thèmes tournent autour de l’histoire et de la sociologie. 

Spécialisé dans le film documentaire, il aime évoquer des personnages illustres, des rites et rituels encore pratiqués ou pas, dans divers coins de l’Algérie.

 Son premier film réalisé en 2011 parle d’Ahmed Belkadi, le fondateur du royaume de Koukou, au XVIe siècle. Il évoque ce personnage qui reste encore très présent dans la mémoire collective des habitants du centre du pays.  Un autre documentaire intitulé Assensu b azru n thor évoque cette mythologie construite autour de ce lieu dans le haut sommet du Djurdjura. Un film qui fournit des éléments à comprendre cette pratique ancestrale qui nous vient très loin dans le temps. Il nous fait comprendre toutes les symboliques de la vie à travers cette pratique liée aussi à la toponymie de la nature. Ce film sera sélectionné à différents festivals. L’auteur réalisera d’autres films comme celui qui relate un exemple de solidarité villageoise en Kabylie. 

Ce documentaire (intitulé Ça coule de source) raconte un village qui, grâce au bénévolat, réussit à s’alimenter en eau potable ; une eau capter depuis la montagne du Djurdjura. Ce film nous donne d’impressionnantes scènes de joie, de convivialité et de solidarité villageoise.  Djamel Aït Iftène parle également des autres régions du pays. Ainsi réalisera-t-il un film documentaire sur la vie des Touaregs, dans le Sahara. Ce film s’intitule d’Austin à Djanet révélant la vie de cette population à travers les impressions et les émotions du réalisateur.

 Soucieux d’enseigner plutôt que de divertir, (il est enseignant de langue française à la retraite) il choisit toujours de pénétrer le monde réel pour comprendre. C’est ainsi qu’il s’intéressera à cet univers de la transhumance des populations des Hauts-Plateaux autour de l’apiculture. Il réalisera un documentaire aux images captivantes où il décrit des pratiques gardées par le souffle du souvenir et la transmission de génération en génération de ces populations.  

En plus des films et documentaires, l’auteur a édité aux éditions du Net, en France, un roman qui s’intitule Méandres, Journal d’un Kabyle ordinaire. Un roman dont il envisage d’écrire une trilogie en rallongeant ce récit autobiographique. Ce roman toutefois n’est pas disponible pour le moment en Algérie mais l’auteur envisage prochainement une édition algérienne.


 Correspondance particulière 

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