La rédactrice en chef du magazine allemand Die Aktuelle, qui a publié une fausse interview de Michael Schumacher réalisée avec une intelligence artificielle, a été limogée, a annoncé samedi le groupe de médias Funke.
Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a annoncé la fin de l'agence de presse publique Notimex, en grève depuis trois ans, laissant entendre qu'elle était inutile puisqu'il donnait une conférence de presse quotidienne.
Déféré devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, le journaliste Ihsane El Kadi a refusé de répondre aux questions de la juge, lors d’une audience désertée par le collectif de défense, en signe de «protestation» contre sa détention provisoire. Le parquet a requis 5 ans de prison ferme et une interdiction d’exercice du métier durant 5 ans.
Notre ami et confrère Abdelhamid Gharbi n’est plus. Il s’est éteint hier à l’hôpital de Aïn Taya. Il avait 64 ans. Il a lutté contre la maladie jusqu’à son dernier souffle.
L’avant-projet de loi organique relative à l’information a été, pour la énième fois, au menu de la réunion du gouvernement. Renvoyé à maintes reprises par le Conseil des ministres pour enrichissement, le texte a été examiné à nouveau lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement. Présentée par le ministre de la Communication, la nouvelle mouture, telle qu’exposée par le communiqué de l’Exécutif, tend à renforcer le contrôle sur les médias. «Ce projet de texte a pour objectif la mise en place d’un cadre législatif global qui contribuera à consolider la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et électronique et à favoriser l’émergence d’un paysage médiatique national ancré dans les réalités nationales, conscient des enjeux nationaux et internationaux et respectueux des chartes de l’éthique et de la déontologie», lit-on dans ce communiqué, qui définit les objectifs visés à travers l’élaboration de cet avant-projet de loi.
El Watan est un immense journal, avec ses grandes forces mais aussi ses faiblesses, ce qui en fait un journal vivant et proche de ses lecteurs. El Watan compte énormément dans le paysage médiatique francophone algérien. El Watan compte dans le cœur des lecteurs algériens, car il fut le premier quotidien indépendant en Algérie. El Watan a toujours ouvert ses colonnes aux intellectuels algériens : universitaires, historiens, littéraires, philosophes, sociologues, psychologues, scientifiques, toutes les tendances confondues.
Après les deux jours de grève organisée par le bureau de la section syndicale d’El Watan revendiquant le paiement des 5 mois d’arriérés de salaires, et n’ayant obtenu aucun résultat, les travailleurs du journal El Watan réunis avec leur section syndicale ont décidé de la reconduction de leur mouvement de grève.
La presse privée vit ces dernières années l’une des phases les plus sombres de son existence depuis l’ouverture du champ médiatique. Le quotidien El Watan, l’un des derniers titres qui a accompagné les luttes sociales et démocratiques du peuple algérien, risque de disparaître de notre paysage.
Le verdict est tombé hier matin dans l’affaire Abdelkrim Zeghileche liée à des publications sur Facebook. Le tribunal de Constantine a condamné l’activiste à une peine d’un an d’emprisonnement ferme assortie d’une amende de 50 000 Da. Le juge n’a cependant pas ordonné le dépôt, selon l’avocat du prévenu, Amor Alla, qui prévoit de faire appel contre ce verdict.
Le verdict dans le procès du journaliste, El Kadi Ihsane, a été rendu aujourd'hui mardi 7 juin. Le responsable des médias Maghreb Emergent et Radio M, est condamné par le tribunal de Sidi M'hamed à six mois de prison ferme sans dépôt assorti d'une amende de 50 000 dinars.
Le procès du journaliste, Kadi Ihsane, directeur des médias Maghreb Emergent et Radio M, dans l’affaire de la plainte déposée par l’ancien ministre de la Communication, Amar Belhimer, s’est tenu finalement aujourd'hui.
Le tribunal de Sidi M’hamed a reporté, jeudi, au 26 mai le procès de l’ancien footballeur international Rabah Madjer, poursuivi en qualité d’ancien directeur d’un journal sportif ayant bénéficié de publicité de manière illégale.
Ce samedi 14 mai, un mois déjà se sera écoulé depuis la disparition du quotidien Liberté, dont le dernier numéro, rappelez-vous, a été imprimé le jeudi 14 avril 2022.
Des journalistes ont manifesté jeudi contre les «violations» qui menacent, selon eux, les libertés en Tunisie, notamment depuis le coup de force du président Kaïs Saïed, dénonçant une politique «répressive» contre les médias.
Il n’est un secret pour personne que la presse nationale traverse une période délicate, qui pourrait déboucher, à terme, et si des décisions ou mesures ne sont pas prises, à la remise en cause du pluralisme médiatique.
La situation de la presse dans la région Afrique du Nord n’a jamais été aussi préoccupante, selon le dernier rapport de Reporters sans frontières (RSF). Les pays dans lesquels l’organisation internationale a constaté une aggravation de la situation sont l’Algérie (134e) où, commente-t-on, la liberté de la presse recule de manière inquiétante et l’emprisonnement des journalistes devient chose courante, le Maroc (135e) qui maintient en prison trois figures importantes du journalisme en dépit des pressions, ainsi que la Libye (143e) et le Soudan (151e). «En Algérie, la situation s’est considérablement dégradée en 2021 : de nombreux journalistes ont été emprisonnés dans le pays, poursuivis en justice ou empêchés de voyager.
Il y a un peu plus de deux semaines, un journal lancé il y a 30 ans, au lendemain de l’ouverture politique qu’a connue le pays à la suite des événements d’Octobre 1988, a cessé de paraître.
Le journal El Khabar passe à son tour à 40 DA. Annonçant hier sa décision de revoir les prix de vente à la hausse – qui sera effective à partir du 30 avril –, le journal a justifié sa décision par l’envolée des prix du papier sur le marché international ainsi que la baisse des revenus publicitaires.
C’est par de violents spasmes que la presse écrite sombre dans l’agonie, prélude à une fin désastreuse.
Face aux effets de la double crise économique et sanitaire, les médias sont carrément abandonnés. Ceux qui comptent sur leurs propres moyens d’impression et de distribution, en achetant au prix fort le papier sur la marché international, ne bénéficient d’aucune aide publique.