Des accords énergétiques en échange de l’arrêt des migrations : Giorgia Meloni dévoile ce week-end aux pays africains son «new deal» pour le continent, une approche «d’égal à égal», selon elle. Mais il y a loin des intentions aux actes, préviennent ses détracteurs.
Les dirigeants des pays méditerranéens de l’Union européenne (Med9) souhaitent généraliser le modèle conclu avec le Tunisie à tous les pays d’Afrique du Nord, par lutter contre les flux migratoires.
La cheffe du gouvernement italien, qui vient de passer une sale semaine après le déferlement record de migrants sur l’île de Lampedusa, appelle la communauté internationale à mener «une guerre sans merci» contre les réseaux de passeurs.
Le président de la République appelle à «placer la coopération Nord-Sud à un rang supérieur pour apporter aide et assistance aux pays du Sud, en élevant le niveau des contributions qui leur sont apportées en matière de développement».
La Conférence internationale sur la migration et le développement tenue avant-hier à Rome, la capitale italienne, lance-t-elle vraiment les bases d’une réelle coopération sur le phénomène migratoire ?
Selon l’Organisation internationale pour la migration (OIM), la Méditerranée centrale est devenue, ces dernières années, la voie de passage la plus meurtrière pour les candidats à la migration.
En bonne manœuvrière, la cheffe du gouvernement italien, Georgia Meloni, est parvenue à rallier le président tunisien, Kaïs Saïed, à son combat contre la migration irrégulière. Mme Meloni a entrepris de défendre le dossier tunisien devant le FMI et demandé plus de pragmatisme dans l’étude du cas.
La demande sur la main-d’œuvre devra augmenter sensiblement durant les prochaines décennies. Et la migration est une fatalité à bien gérer pour que les pays, d’origine ou de destination, en tirent profit.
Chaque année, des milliers d'hommes, de femmes et d’enfants meurent en tentant de traverser la Méditerranée. Ces migrants clandestins partent des côtes africaines pour avoir une vie meilleure en Europe, au péril de leur vie.
Plus de 400 migrants et réfugiés se sont noyés depuis le début de l'année 2023 alors qu'ils tentaient de traverser la Méditerranée vers l'Europe, a indiqué hier une agence des Nations unies.
Un sentiment de doute et d’incompréhension est suscité par des chaînes françaises qui diffusent, ces derniers jours, entre deux flashs, sur le chaos provoqué, lors des manifestations périodiques liées à la retraite, des statistiques sur le taux de la population immigrée vivant en France, en hausse, puisque de 6,5%, il y a un demi-siècle, il est passé à 10,3%.
La «crise migratoire» continue à servir de carte à jouer en Europe et à déterminer les positionnements politiques, aussi bien à l’échelle des Etats qu’au niveau de l’UE. La question posée dans l’aigu depuis des décennies, non seulement se maintient comme priorité brûlante dans la région mais semble peser dans les débats davantage chaque année.
4 millions d’Ukrainiens avaient afflué vers différents pays d’Europe en trois mois, l’année dernière. Les gouvernements européens avaient trouvé des solutions urgentes pour gérer ce flux. Sans inquiétude, ni paranoïa.