La confrontation ayant opposé le Mozambique à l’Algérie, comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la prochaine Coupe du monde 2026, sur la pelouse du stade National de la capitale Maputo, a été dirigée par l’équipe arbitrale rwandaise conduite par Samuel Uwikanda (36 ans).
Respectant scrupuleusement l’heure programmée initialement par la FIFA pour le début du match, l’arbitre malien Boubou Traoré a donné le coup d’envoi à 17h précises (heure algérienne), de la première rencontre du groupe G entrant dans le cadre des éliminatoires zone Afrique pour la prochaine Coupe du monde 2026 entre l’Algérie et la Somalie. Les Verts se mettent déjà en évidence dès la 2e de jeu.
Aujourd’hui, il y aura du beau monde de la corporation des arbitres d’élite au siège de la FAF, précisément à la CFA, pour des audiences d’écoute et d’explication de leurs (mauvaises) décisions arbitrales le week-end dernier.
Sur la pelouse grasse au point de devenir lourde et glissante du stade Hazza Bin Zayed d’Al Aïn à Abou Dhabi, l’arbitre émirati Yahia Mohammed Ali Hassane El-Mulla — aidé par ses compatriotes sur le terrain et même à partir de la VAR pour le Clasico de l’Afrique du Nord ayant opposé l’Egypte à l’Algérie pour une joute de préparation à caractère amical — a prôné une démarche arbitrale préventive sous une trame autoritaire.
Le dilemme qui guette nos vaillants arbitres à tous les niveaux de la pyramide footballistique, c’est cette exigence de la part de leurs instructeurs et formateurs de comprendre le football.
Au lendemain du classique MCA-ESS où le spectacle présent avec ses piments d’intensité, d’émotion et de passion avaient atteint le paroxysme avec huit buts marqués et où les acteurs sur le terrain avaient tout donné, au grand bonheur des présents au stade de Dar El Beïda que pour les millions de téléspectateurs, on avait droit à une ébauche similaire lors du chaud CRB – USMK.
L’arbitre mauricien Ahmed Imtehaz Heerellal (40 ans), qui a dirigé une équipe arbitrale multinationale pour cette rencontre capitale USMA -FAR comptant pour le quart de finale aller de la coupe de la confédération, avait-il besoin d’être rappelé par la VAR pour un acte aussi limpide que délibéré commis à la 90’+ 7’ par le joueur des FAR Slim Reda (n°7) traduite par une agression caractérisée ?
De tout temps, les changements de dernière minute des désignations initiales d’un membre ou de toute l’équipe arbitrale ont conduit et conduisent généralement à d’inévitables scandales.
Même suppléé et conseillé par ses supports médiatiques, le patron de l’arbitrage n’a pas pu s’éviter et faire l’économie de semer la panique et créer la polémique au sein même de la corporation active des arbitres par ses répliques en paraissant devant l’opinion publique pathétique, voire cynique.
En dépit d’un mois de stage bloqué passé en Algérie, durant le tournoi du CHAN, où toutes les commodités et facilités d’accès à toutes les installations d’utilité théoriques et pratiques ont été mises à leur disposition sur ordre des hautes autorités du pays au niveau du complexe olympique du 5 Juillet, le niveau de performance pratique d’ensemble de cette cuvée choisie n’a pas pour autant connu le progrès escompté.
Pour la 3e journée des qualifications à la CAN Côte d’Ivoire 2024, c’est à une équipe arbitrale soudanaise, conduite par Mahmoud Ali Ismaïl, qu’est revenue la charge de diriger la joute entre les Verts et le Niger. La rencontre a débuté avec cinq minutes de retard sur l’horaire du coup d’envoi prévu.