Même suppléé et conseillé par ses supports médiatiques, le patron de l’arbitrage n’a pas pu s’éviter et faire l’économie de semer la panique et créer la polémique au sein même de la corporation active des arbitres par ses répliques en paraissant devant l’opinion publique pathétique, voire cynique.
A la veille de la tenue du décisif BF/FAF (demain dimanche) et certainement sommé de répondre aux différents communiqués des clubs victimes des erreurs influentes d’arbitrage, au lieu de calmer le jeu, le patron en charge de la gestion au quotidien des «affaires» du sifflet, par manque de maîtrise et de métier de gestion, a mis le feu.
En réalité, ses récentes sorties forcées du bois ont montré un patron réellement aux abois. Il n’a pas protégé ses arbitres. Voulant paraître autoritaire, il a jeté sa corporation en pâture à la vindicte populaire.
Devant l’énormité du scandale, depuis lundi passé au micro de différentes tribunes médiatiques, il n’a pas cessé de changer le nombre et les causes ayant motivé la sanction des arbitres et leur statut dans la hiérarchie pyramidale arbitrale.
Explication. Devant la multiplication des sollicitations des médias et leurs différents canaux, il n’a pas fait attention à ses précédentes déclarations sur le profil des arbitres sanctionnés, parmi lesquels des internationaux.
Car le nombre de 20 arbitres d’élite sanctionnés depuis seulement le début de la phase retour, comme annoncé précédemment, cela devient énorme et donne raison à ceux qui affirment que désormais le championnat est résolument faussé pour les clubs victimes d’erreurs arbitrales influentes successives.
La dernière ponte, le nombre de 20 arbitres, concerne même les autres divisions. Pathétique ! A rappeler que lors de la cérémonie de passation (mois d’août 2022), n’a-t-on pas signé des PV où il y avait un passif d’effectif d’arbitres avec son lot de formations acquises précédemment et accepté volontairement par le nouveau patron ?
Pourquoi maintenant et avec la recrudescence des erreurs d’arbitrage, le patron en place s’en lave les mains et renie le système de formation qui l’a lui-même propulsé jusqu’à diriger la petite finale de la Coupe du monde 2014 ? Amnésique !
Sa grave déclaration lourde de conséquences faite à ses troupes, alors que le championnat lui reste encore à accomplir 8 journées avec le lot des matchs en retard, ainsi que les décisifs tours éliminatoires de l’épreuve populaire de Dame coupe. Espérons seulement que le coup fatal porté au mental et au moral de la famille arbitrale n’aura pas l’effet d’un coup de timbale.