Au lendemain du classique MCA-ESS où le spectacle présent avec ses piments d’intensité, d’émotion et de passion avaient atteint le paroxysme avec huit buts marqués et où les acteurs sur le terrain avaient tout donné, au grand bonheur des présents au stade de Dar El Beïda que pour les millions de téléspectateurs, on avait droit à une ébauche similaire lors du chaud CRB – USMK.
Même si le nombre de buts marqués fut appréciable, traduit par la somme de cinq buts, dont trois pour le club visiteur, le score aurait pu être plus prolifique si l’arbitre du match, le fédéral Abdellah Benchehida, avait accordé deux autres coups de pied de réparation aussi évidents, un pour l’USMK (31’) faute du gardien Guendouz et un autre pour le CRB (71’).
Et pas que. Puisque l’arbitre a même accordé un penalty mirage (53’ de jeu) au CRB pour une faute de main inexistante, et ce, après avoir réfléchi une poignée de secondes pour décider de la sanction capitale. L’hésitation lui a été fatale. Pourquoi l’arbitre, pourtant habitué à diriger des matchs de l’élite, a-t-il été jusqu’à hésiter puis réfléchir et ensuite prendre une injuste décision ? Il est certain qu’il était très mal placé. Attendait-il une indication de son assistant concerné par l’action ?
Lequel n’avait pas de possibilité d’émettre un avis via son oreillette, car ladite action se passait dans la partie qui relevait des prérogatives de l’arbitre directeur. Sentant l’injustice, le gardien Khencheli, l’expérimenté Sofiane Khedairia, armé de son habilité fonctionnelle et de sa forte concentration habituelle devant ce duel, s’est chargé de ne pas faire endosser à l’arbitre en lui faisant subir, après coup, un cas de conscience conflictuel. Cependant, aucun commentaire quant au penalty accordé très justement à l’USMK suite à une faute évidente de Adlène Guedioura qui a poussé de sa main dans la surface de réparation son vis-à-vis, le mettant à terre à l’ultime minute du temps réglementaire.
En conclusion, comme par enchantement, et cela est l’avis de beaucoup d’observateurs, depuis quelques semaines, certaines affiches de notre championnat professionnel, en dépit de leur programmation sur des terrains pas convenables du tout, le niveau compétitif est nettement plus relevé par rapport aux saisons précédentes. L’espoir demeure grand avec l’arrivée de la nouvelle équipe fédérale de voir l’installation de la VAR pour espérer réduire et corriger certaines décisions (concernées par l’intervention de la VAR) arbitrales influentes.
Evidemment, il y a encore trop d’arrêts de jeu causés par l’usage excessif du sifflet pour un contact banal, tout ce qui de plus normal en football et également du jeu haché, car heurté, expliqué par l’engagement physique et l’obligation du résultat comme lors de JSK-USMA, où il était, durant la majorité du temps de jeu, pratiquement impossible de voir un enchaînement de plus de trois passes successives.