Pour la 3e journée des qualifications à la CAN Côte d’Ivoire 2024, c’est à une équipe arbitrale soudanaise, conduite par Mahmoud Ali Ismaïl, qu’est revenue la charge de diriger la joute entre les Verts et le Niger. La rencontre a débuté avec cinq minutes de retard sur l’horaire du coup d’envoi prévu.
Pour un match international officiel conditionné par la retransmission télévisée locale et internationale, côté timing, il fallait prendre en considération un cérémonial ou tout autre événement à observer (minute de silence, ou autre) pour ne pas accuser de retard quant au début du match.
Le premier hors-jeu de la partie a été sifflé contre l’attaque nigérienne à la 6’ de jeu. A la 17’, Youcef Belaili, comme à son habitude, tente d’induire en erreur l’arbitre en simulant un fauchage dans les 16,50 adverse. Il n’obtient rien. Juste décision. Ayant tellement abusé de cette manœuvre de provoquer les penalties, même quand Belaïli fait l’objet d’un fauchage en règle, il n’obtient que rarement réparation.
Car même les arbitres «attentionnés» font également leurs analyses avant et après prestations et ils tirent leurs conclusions. Il y a ceux qui se donnent entre eux le mot des joueurs simulateurs dans le jeu afin de les surveiller comme le lait sur le feu.
Comme il n’y avait pas de faute commise sur le néo-défenseur de couloir Rayane Aït Nouri quand il fut correctement et régulièrement taclé à la 32’ de jeu en pleine surface de vérité. Sinon les trois réalisations (celle du Niger 38’ Sosah et les deux pour les Verts 78’ csc et 88’ Mahrez), elles ont été correctement acquises.
Le match fut propre côté engagement, le n° 12 a reçu, pour jeu dangereux, le seul avertissement. L’équipe arbitrale soudanaise a été solidaire et complémentaire entre elle, en témoigne la judicieuse collaboration des assistants qui n’ont raté aucune intervention de leurs prérogatives et également du 4e arbitre qui apporta, de sa position, son appui «décideur» à l’arbitre directeur à qui revenait le ballon du remiseur. Saluons encore une fois la disposition des caméras latérales, qui fut magistrale.