Respectant scrupuleusement l’heure programmée initialement par la FIFA pour le début du match, l’arbitre malien Boubou Traoré a donné le coup d’envoi à 17h précises (heure algérienne), de la première rencontre du groupe G entrant dans le cadre des éliminatoires zone Afrique pour la prochaine Coupe du monde 2026 entre l’Algérie et la Somalie. Les Verts se mettent déjà en évidence dès la 2e de jeu.
En effet, Farès Chaibi d’une feinte de corps magistral brosse sa balle sur la ligne de but adverse que le défenseur Yusuf Ahmed accompagna par un tacle glissé dans son propre but. L’arbitre et son assistant concerné par l’action ont suivi l’évolution correcte de l’action sur le flanc droit.
Deux minutes plus tard, la défense somalienne ne s’était pas encore remise de son état émotionnel d’avoir encaissé un but d’entrée de jeu, un de ses défenseurs commet une faute car Riyad Mahrez sans ballon certes, mais bougeant en progressant vers le ballon, s’est vu ceinturer nettement en pleine surface de réparation. Laquelle faute méritait une réparation technique par un penalty. Aucune réaction de l’arbitre, ni de son assistant concerné par l’action via l’oreillette appuyée d’un signal avec drapeau, selon les signes conventionnels arrêtés au préalable entre le trio arbitral sur le terrain.
Dommage que la VAR n’est pas encore exigée en ce début des éliminatoires. Le premier hors-jeu de la partie fut signalé très justement et sifflé à la 5e de jeu, promptement contre Riyad Mahrez. La 31e de jeu, Baghdad Bounedjah embusqué parmi les défenseurs somaliens surgit et d’une reprise acrobatique corse l’addition. Là également, aucune réserve sur la (deuxième) réalisation.
La seconde période n’a pas connu de décisions arbitrales influentes pour les deux équipes. Si ce n’est le seul avertissement brandi pour contestation de décision du capitaine somalien. Comme il y avait un troisième but inscrit comme d’habitude par le buteur légendaire et historique Islam Slimani de la tête à la 65e de jeu sur corner de l’artiste Ounes. C’est justement pour dire que la confrontation s’est jouée dans la sportivité et du respect de l’éthique entre les acteurs. Il n’y a pas eu d’actes de brutalité ni d’excès d’engagement. En revanche, l’équipe de la Somalie, joueuse et très technique du reste, est foncièrement contestataire en groupe contre les décisions prises par l’arbitre en sa défaveur.
Quant aux Verts, il faudra bien se concentrer et s’appliquer dans le jeu au lieu de perdre leur énergie et leur force par d’inutiles actes de contestation des décisions des arbitres.