La confrontation ayant opposé le Mozambique à l’Algérie, comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la prochaine Coupe du monde 2026, sur la pelouse du stade National de la capitale Maputo, a été dirigée par l’équipe arbitrale rwandaise conduite par Samuel Uwikanda (36 ans).
La configuration du match n’était pas simple pour l’arbitre. Car les deux sélections avaient gagné lors de leur première sortie. L’enjeu n’était autre que le leadership du groupe G. Particulièrement pour la sélection locale qui devait confirmer sa victoire acquise en dehors de ses bases. Pour les Verts, c’est le même objectif visé que celui de son adversaire du jour : standing et historique et valeur technique intrinsèque de sa composante.
Donc tout simplement un match à six points. Rien que ça. Pour ce faire, l’arbitre devait suivre une démarche arbitrale de manière à ne léser aucune sélection sur le terrain de jeu avec une pelouse hétérogène et bosselée par endroits. Ce sont les Verts qui ont donné le coup d’envoi. L’arbitre Rwandais a pris le match sur de bonnes bases sur le plan autoritaire. Il s’est mis en évidence dès la 1re minute de jeu pour une faute de Gouiri. Il y a eu une cascade de blessures des joueurs algériens.
Le coach Belmadi et Slimani ont profité de cet arrêt pour dire aux officiels (4e arbitre et assistant) ce qu’ils pensaient de ce début de match compliqué. Le 1er hors-jeu fut sifflé à la 30’ de jeu contre l’attaque mozambicaine. L’arbitre Uwikanda dispose d’un excellent potentiel physique, un positionnement et déplacement idoines, d’une bonne dose de lecture du jeu et d’analyse, c’est ce qui lui a permis de siffler toutes les fautes commises. Il y a eu une bonne collaboration entre le trio. Comme il y a eu trois interventions musclées des joueurs mozambicains, sans pour autant déborder sur l’excès d’engagement.
Les fautifs se sont excusés auprès des joueurs touchés. L’arbitre a décompté très justement 5 minutes de temps additionnel. Il n’en a fait jouer que quatre. Après la pause citron, l’arbitre était plus décidé à maintenir sa démarche sérieuse du match en ne tolérant aucun dépassement touchant à l’intégrité physique des joueurs sur le terrain. Raison pour laquelle Rami Bensebaïni et le capitaine mozambicain écopent d’avertissements justifiés. Même Amoura fut averti pour contestation de décision.
Deux buts algériens au-dessus de tout soupçon (Chaïbi 69’ et Zerrouki 80’). Cinq minutes de temps additionnel ont été jouées pleinement. Aucun reproche à l’équipe arbitrale qui a dirigé la chaude confrontation avec rigueur et justesse.-