Les instructions du président de la République sont claires. Il s’agit de passer à un marché organisé avec les grandes surfaces et les plateformes de distribution ainsi que les centrales d’achat pour régler le problème des pénuries et maîtriser les prix», a déclaré le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, hier, lors de sa visite dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Les prix du pétrole continuaient à progressé hier, dans le sillage de facteurs géopolitiques dominés par les perturbations du transport en mer Rouge suite aux attaques répétées des Houthis dans le détroit de Bab El Mandeb.
Suite à la hausse injustifiée des prix de la viande blanche en Algérie, le ministère de l’agriculture et du développement rural Mohamed Abdelhafid Henni à ordonné l’ouverture d’une enquête.
L’indice brut des prix à la consommation de la ville d’Alger a enregistré une hausse de 0,7% en septembre 2023 par rapport au mois précédent, soit un taux proche de celui relevé au même mois de l’année précédente (+0,9% en septembre 2022 par rapport à août 2022), indique l’Office national des statistiques (ONS).
Les prix du pétrole continuent leur progression cette semaine atteignant de nouveaux sommets, dans le sillage de resserrement de l’offre en raison des réductions de la production Opep+ et des coupes volontaires saoudienne et russe.
Les agents de contrôle du ministère du Commerce font face à un été chaud. Ils sont sur tous les fronts atteints par le feu qui enflamme les prix aussi bien des produits de consommation que ceux des appareils électroménagers.
Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a attribué hier la hausse déraisonnable des prix des appareils de climatisation, observée récemment sur le marché de l’électroménager, à la spéculation, à la cupidité de certains commerçants, voire même à un «complot» dirigé contre le consommateur.
Les prix du gaz ont augmenté de plus de 20% en Europe cette semaine en raison d’une baisse de l’offre, induite par des programmes de maintenance des installations de production et de traitement. C’est la plus forte augmentation en trois mois.
A quelques encablures de la fête, le rythme des achats s'accélère. Traditionnellement, les familles préparent les gâteaux et se ruent sur les magasins de vêtements pour enfants, qui arboreront leurs plus beaux habits pour la fête.
Ce mois de Ramadhan restera dans les annales. Trop cher, très cher, tous les produits ont «flambé». Comme tous les ans, ce mois n’a pas fait exception. Cette année, le phénomène s’est accentué pour les ménages, atteignant des niveaux inabordables.
-Quelle analyse faites-vous de la structure des prix des produits de large consommation durant ce mois du Ramadhan ? Il faut dire d’abord que ce Ramadhan a été pénible pour les consommateurs algériens. Il survient deux ans après la crise sanitaire qui a ruiné certaines entreprises. Bon nombre d’Algériens se sont retrouvés sans travail, d’autres avec des revenus inférieurs qu’auparavant. Il y a eu la crise économique et financière mondiale. Cela a impacté les revenus des ménages, parce que nous sommes toujours restés dépendants des marchés internationaux même pour nos aliments les plus nécessaires et les plus largement consommés.
Le mois de Ramadhan 2023 risque de ruiner les ménages algériens. Malgré les préparatifs entamés, plusieurs mois avant le début de cette période de jeûne, le marché reste perturbé et les prix des biens de consommation sont trop élevés, voire inaccessibles pour les petites et les moyennes bourses.
Le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a indiqué, lundi, que son secteur s’employait à revoir les réseaux de distribution des produits de consommation de base pour améliorer l’approvisionnement des marchés.
Tout comme le marché des viandes blanches, celui des viandes rouges connaît une grande tension depuis quelques mois avec des prix qui ne cessent d’augmenter. Une tendance qui a commencé plusieurs semaines avant le mois de Ramadhan.
La hausse des prix de nombreux produits interpelle à plus d’un titre. Les ménages modestes sont déprimés. Aucun produit n’échappe à l’inflation à la veille du mois de Ramadhan, au grand dam des consommateurs. «Tout est très cher.
En raison de la hausse généralisée des prix, les citoyens peinent à remplir leur panier, même en s’attachant au strict minimum.
Le pouvoir d’achat des Algériens continue de baisser face à la hausse galopante des prix des produits alimentaires.