L'ouverture d'une enquête par le ministère de l'Agriculture et du Développement Rural, dirigé par Mohamed Abdelhafid Henni, fait suite à la hausse injustifiée des prix de la viande blanche en Algérie.
Face à cette augmentation soudaine, le ministre Henni a réagi promptement en convoquant en urgence les principaux acteurs du secteur. La réunion a rassemblé l'Office National de l'Alimentation du Bétail (ONAB), la Société Algérienne de Contrôle des Produits Agricoles (SARPA), la Société Publique du Froid Économique (FRIGOMEDIT), des représentants de la Fédération Nationale des Éleveurs de Volailles affiliés à l'Office National du Froid, l'Union des Paysans Algériens (UNPA), des éleveurs privés, ainsi que le représentant du ministère du Commerce et de la Promotion des Exportations.
Résultats de cette rencontre, le ministre Henni a émis des décisions immédiates. Il a appelé à accélérer la fourniture d'intrants (aliments pour volailles) aux petits éleveurs en échange de la seule autorisation sanitaire délivrée par les autorités vétérinaires de la wilaya. De plus, il a exigé la communication des prix minimums sur le marché national des aliments commercialisés par l'ONAB, ces prix devant demeurer constants tout au long de l'année. Dans le même souffle, le ministre a ordonné la notification du prix unitaire du poulet de chair, fixé à 120 DA l'unité.
La vente reste libre grâce au système de traçabilité des éleveurs et des coopératives d'élevage de viande blanche. Cette approche est complétée par l'augmentation des capacités de production, tant au niveau de la production locale qu'importée, avec une attention particulière portée à la réduction des délais d'approvisionnement du marché en viande blanche importée.
Le ministre de l'Agriculture a également souligné l'importance d'engager des consultations avec les représentants de la Fédération Nationale des Éleveurs Avicoles. L'objectif est de parvenir rapidement à une convention de branche visant à définir le modèle optimal d'organisation et de gestion de la division. Cette démarche vise à assurer la stabilité des prix sur le marché. Ces sous-consultations engloberont tous les acteurs de la filière, y compris les producteurs d'aliments, les éleveurs, les abattoirs, les coopératives, ainsi que les institutions et organismes concernés.