Gros suspense jusqu’à l’heure où nous écrivons ces lignes autour du sort du bateau humanitaire le Madleen, un voilier appartenant à la Coalition de la Flottille pour la Liberté (Freedom Flotilla Coalition, FFC) qui navigue en Méditerranée depuis une semaine en direction de Ghaza, et qui a lancé cette expédition maritime pour lever le blocus imposé à l’enclave qui se trouve au bord de la famine. Alors que le bateau est tout proche des côtes palestiniennes, l’armée sioniste a reçu l’ordre de l’empêcher d’accoster à Ghaza.
Identifié comme Mohamed Sabry Soliman d’origine égyptienne, l’homme qui avait lancé des engins incendiaires sur des juifs qui manifestaient dimanche dernier, au Colorado, aux Etats-Unis, pour la libération des otages israéliens détenus à Ghaza, a vite été arrêté et son acte qualifié par le FBI d’«attaque terroriste ciblée».
Le dispositif de distribution de l’aide humanitaire à Ghaza, et dont la nouvelle pièce maîtresse est la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), une organisation douteuse de droit privé parrainée par les Etats-Unis et adoubée par Israël, continue à susciter de vives réactions de consternation après les récents carnages perpétrés sur des sites placés sous sa responsabilité.
L’UNRWA a indiqué, hier, que les enfants de la bande de Ghaza «endurent des souffrances inimaginables», au moment où l’enclave palestinienne continue de faire l’objet d’agressions sionistes barbares et de blocus humanitaire étouffant.
Les Ghazaouis attendaient désespérément, hier, une distribution d’aide humanitaire alors que la pression internationale s’accentue sur Israël, accusé de ne laisser entrer dans le territoire assiégé qu’une portion d’aide sans rapport avec les besoins immenses de la population.
En dépit de critiques internationales, l’armée israélienne intensifie ses raids meurtriers. La Défense civile de la bande de Ghaza a fait état, hier, de la mort de 44 personnes dans de nouveaux bombardements sur le petit territoire palestinien en guerre.
La bande de Ghaza a besoin de 600 camions d’aide humanitaire par jour afin de répondre aux besoins essentiels de la population de l’enclave, soumise à un blocus humanitaire sioniste étouffant depuis plus de deux mois, a indiqué le directeur des programmes humanitaires d’Oxfam, Wassim Mushtaha, hier.
Le représentant du mouvement de la résistance palestinienne Hamas en Algérie, Youcef Hamdane, a salué, samedi depuis Djamaa (wilaya d’El Meghaier), les positions constantes de l’Algérie à l’égard de la question palestinienne.
Le Hamas s’est dit prêt à libérer tous les otages enlevés durant l’attaque du 7 octobre dans le cadre d’un accord global mettant fin à la guerre, qui verrait notamment un retrait total israélien de Ghaza et exclurait son désarmement.
«L’heure d’un bilan moral sur le traitement des Palestiniens a sonné - et elle aurait dû avoir lieu depuis longtemps. Aucune cause, aussi juste ou pure soit-elle, ne peut justifier tous les moyens.
«Les enfants innocents sont livrés à eux-mêmes, confrontés aux affres de la faim et du blocus», dénonce le diplomate algérien Toufik Laid Koudri.
Dans un rapport fondé sur les données de six centres de santé qu'elle gère à Ghaza, l'ONG MDM signale un lien entre la hausse des taux de malnutrition et la baisse des volumes d'aide entrant dans le territoire palestinien.
Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a dénoncé «une instrumentalisation de l'aide humanitaire» dans la bande de Ghaza, soumise depuis plus de deux mois à un blocus sioniste étouffant. «La famine se propage, les gens sont épuisés, ils ont faim...
L’ONG des droits de l’homme Amnesty International a dénoncé la procédure de dissolution engagée par le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, contre l’organisation Urgence Palestine, qualifiant cette mesure d’«entrave à la liberté d’expression des associations en France» et d’«acte très grave».
Le vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Rachid Zine, a appelé lors de sa participation, hier à Jakarta (Indonésie), à la 13e réunion de la Commission permanente pour la Palestine, dans le cadre des réunions des commissions permanentes de l'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (UPCI), à prendre des mesures concrètes en soutien à la cause palestinienne, a indiqué un communiqué de l'APN.
«Israël inflige à la population palestinienne de Ghaza des conditions de vie calculées pour entraîner sa destruction physique», accuse Amnesty International.
L’ONU ne cesse d’alerter sur la catastrophe humanitaire et le risque de famine auxquels sont exposés les quelque 2,4 millions de Palestiniens de ce territoire soumis à un blocus total par Israël depuis le 2 mars. Le Programme alimentaire mondial (PAM), un des principaux fournisseurs de nourriture dans la bande de Ghaza, a annoncé, le 25 avril, y avoir «épuisé tous ses stocks».
Deux mois après le début du blocus total de Ghaza, Amnesty International dénonce un acte de génocide délibéré, perpétré par Israël. L’ONG appelle à une levée immédiate du siège et exhorte la communauté internationale à mettre fin à ce qu’elle décrit comme une punition collective illégale et un crime de guerre.
La situation humanitaire dans la bande de Ghaza «dépasse tout ce que l’on peut imaginer», alerte l’UNRWA, alors que l’enclave palestinienne entre dans sa neuvième semaine de blocus total imposé par l’occupation sioniste.
La Cour internationale de justice (CIJ) rendra demain sa décision relative à la demande du Soudan de mesures conservatoires contre les Emirats arabes unis, pour avoir violé la convention de lutte et de prévention contre le génocide, en soutenant le groupe armé des Masalit au Soudan, en particulier au Darfour occidental, et à leur milice rebelle des FSR, accusés de génocide.