Si elle a irrité les autorités algériennes, la récente résolution du Parlement européen sur la question des droits de l’homme n’a pas créé de crise majeure et les choses semblent s’estomper.
Elle y est presque. L’Afrique est aux portes du G20. Depuis une année, l’Union africaine (UA) a dévoilé son intention de postuler pour un siège au sein du plus grand forum de coopération économique.
Une réforme structurelle des retraites s’impose comme une urgence. L’actuel projet d’amendement de la loi relative à la retraite, qui vise à rehausser le seuil minimum des pensions et des allocations de retraite, est certes nécessaire, mais peut être amélioré.
La contrebande du patrimoine culturel algérien, notamment des antiquités, a atteint des niveaux inquiétants. Ses conséquences sont incommensurables. Des pages entières de notre histoire sont en train de se perdre à tout jamais.
Les retards de développement, sans être une fatalité ou le produit d’une entreprise délibérée, peuvent simplement trouver leur explication dans la mauvaise conception des textes de loi. Même si le phénomène a manqué de visibilité, les blocages dans les assemblées élues ont eu des incidences dommageables pour la vie locale.
Avec l’augmentation du nombre de stations de dessalement de l’eau de mer, l’Algérie a définitivement retenu cette stratégie pour assurer sa sécurité hydrique. Anticiper les aléas dus aux changements climatiques, devenus réalité aujourd’hui, relève du bon sens en matière de gouvernance. Il n’est nullement concevable actuellement de se contenter de mesures conjoncturelles. L’eau se raréfie, et sans ce précieux liquide, la vie va en déclinant.
L’épisode caniculaire d’il y a une semaine, avec des pics qui ont frôlé les 40 degrés pas loin de la bande littorale, introduit précocement la saison des grandes chaleurs et le risque assorti des feux de forêt.
L'intelligence artificielle (IA) est déjà présente dans nos téléphones. L’IA, sous ses diverses déclinaisons, ne laisse personne indifférent. Notre société est touchée de plein fouet par un déferlement inédit de nouvelles technologies.
Un regain démographique est en train de s’opérer en Algérie, comparable à celui des années post-indépendance, lorsque la société retrouva le goût à la vie et l’espoir en l’avenir et qu'il fallait aussi procéder au repeuplement du pays dont la population avait souffert de la politique coloniale génocidaire.
L’expression est usée jusqu’à la corde, mais il convient de la convoquer quand l’état critique d’un secteur exige la mobilisation massive de moyens pour son redressement et sa relance. Un «Plan Marshall» pour le tourisme est une urgence aussi évidente que régulièrement, sinon soigneusement occultée.
Le mal de la bureaucratie serait-il incurable ? Ce «mille-pattes à mille têtes, dont ni pattes ni têtes ne fonctionnent d'une manière synchrone, lorsqu'elles fonctionnent», va-t-il nous poursuivre et nous narguer jusqu'à la fin des temps, tant il semble que ce phénomène bureaucratique ait pour unique fonction de «ne rien faire et de tout empêcher».
Deuil et colère comme il y a une année. Cela pourrait bien recommencer l’été prochain sous les coups de boutoir de la nature, désormais hors de contrôle, par l’effet apocalyptique du dérèglement climatique, de portée planétaire. Comme d'autres pays désertiques et semi-désertiques, l’Algérie paye le prix le plus fort, pas seulement à la furie des feux, mais aussi au déferlement d’eaux issues d’orages ravageurs. Dans quelques semaines, des torrents vont balayer les villes et villages et ajouter de la destruction à la destruction.
Il est symptomatique de la dégradation de la qualité du débat national quand un secteur aussi névralgique que celui de l’éducation ne soit évoqué qu’à l’occasion des vacances scolaires ou de l’enclenchement des mouvements de grève des enseignants. Vidée de son contenu pédagogique et des questionnements que cela soulève, l’année scolaire est vouée aux joutes syndicales et à la perpétuelle préoccupation liée à la programmation des examens.