Une station de pompage destinée à alimenter et à améliorer la distribution d’eau potable d’un bassin de population de 32.000 âmes dans la daïra de Sidi Amar, wilaya de Tipasa, a été mise en service, jeudi.
Plusieurs projets vont être réalisés dans le secteur de l’hydraulique. Ils auront le mérite d’améliorer et de sécuriser l’alimentation en eau potable des communes de la wilaya.
Un volume global de près de 10 millions de mètres cubes d’eau a été transféré vers le barrage de Douéra à Alger, à la faveur des pluies importantes enregistrées dernièrement à Blida, a-t-on appris auprès de la direction de wilaya des ressources en eau.
La question des ressources en eau sera au centre des débats, mercredi prochain, au niveau de la salle des délibérations de l’hémicycle Rabah Aissat de l’APW de Tizi Ouzou.
Les habitants du village Akerrou, dans la commune d’Aït Khellili, à une trentaine de kilomètres à l’est de Tizi Ouzou, se plaignent d’un manque flagrant d’approvisionnement en eau potable. L’eau ne coule des robinets qu’une fois tous les vingt jours en moyenne.
Depuis plus d’un mois, la quasi-totalité des quartiers de la commune de Béchar, une trentaine, sont plongés dans la tourmente à cause d’une grave pénurie d’eau potable et la population locale souffre terriblement en cette période de grandes chaleurs exceptionnelles jamais enregistrées en été oscillant entre 45 et 48°C.
Selon la FAO, actuellement, plus de 3 milliards de personnes vivent dans des zones agricoles avec des niveaux élevés ou très élevés de pénurie d’eau, alors qu’environ 1,2 milliard vivent dans des zones où il y a une fréquence élevée de sécheresse dans les zones de cultures et de pâturages, ou un stress hydrique élevé dans les zones irriguées.
370 sources naturelles sont en cours de réhabilitation à travers les villages de la wilaya de Tizi Ouzou.
L’Algérie a mis en place plusieurs moyens alternatifs pour faire face au stress hydrique, en recourant notamment au dessalement de l’eau de mer. Mais, selon des experts, plus de 40% de cette précieuse ressource sont gaspillés.
Les eaux non traitées sont rejetées dans le milieu naturel, le plus souvent dans les cours d’eau, les plans d’eau et en mer, pour lesquels elles constituent la plus forte source de pollution.
Face aux graves conséquences du stress hydrique, à l’extrême sécheresse que vit le pays ces dernières années et à la rareté des ressources hydriques due au manque de précipitations, à la baisse continue du niveau des nappes phréatiques et à l’épuisement des réserves constituées par les barrages, la quasi-totalité des communes de la région commencent à prendre des mesures pour faire face à ce péril d’un nouveau genre.
Beaucoup de citoyens continuent de croire que l’eau est une ressource dont on peut user et abuser en tournant simplement son robinet. Comme par magie. Il faut sensibiliser dans la rue, les écoles, les mosquées, les foyers et partout où cela reste possible, pour arriver à changer notre vision du monde et notre rapport à la nature et aux ressources qu’elle nous offre.
L'Ecole nationale supérieure d'hydraulique (ENSH), située à Blida, vient de se doter d'une filiale à vocation commerciale ayant pour mission la formation, les études et l'expertise dans le domaine de l'eau, apprend-on de l'enseignant-chercheur au sein de cette établissement Samir Yahiaoui.
Des syndicats du public, des ONG environnementales et l'opposition de gauche, en Grèce, protestent contre un projet de loi sur la gestion de l'eau débattu lundi au Parlement et visant, selon eux, à "ouvrir la voie pour la privatisation" de la gestion de l'eau.
Projets d’eau en Algérie : comment ABB contribue aux projets d’eau pour un meilleur avenir.
Les concernés réclament une extension de la validité de l’attestation de la qualité de l’eau et l’ouverture des sources soi-disant fermées, mais dont certaines activent, selon eux, au noir contre rétributions.
L’eau arrive un jour sur dix dans plusieurs localités de la wilaya de Bouira qui compte, pourtant, trois barrages hydrauliques.