Les habitants du village Akerrou, dans la commune d’Aït Khellili, à une trentaine de kilomètres à l’est de Tizi Ouzou, se plaignent d’un manque flagrant d’approvisionnement en eau potable. L’eau ne coule des robinets qu’une fois tous les vingt jours en moyenne.
Les villageois n’ont pourtant pas cessé d’interpeller les autorités locales et celles compétentes sur ce problème qui ne date d’ailleurs pas d’aujourd’hui, mais bien de plusieurs années. Le constat reste cependant le même, puisque rien n’a été entrepris à ce jour afin de soulager un temps soit peu la situation jugée pénalisante par la population. Avec une alimentation aléatoire et irrégulière en eau potable, le spectre de la sécheresse n’est donc jamais très loin.
La rationalisation de l’eau pour le village d’Akerrou est telle qu’elle ne répond pas aux besoins des citoyens. «Le rationnement et la distribution hasardeuse de la ressource hydrique entre les villages de notre localité fait qu’Akerrou n’est alimenté que durant une heure tous les vingt jours en moyenne», souligne une citoyenne. Elle ajoute : «Encore faut-il connaître l’horaire où l’eau est distribuée. Ce n’est vraiment pas juste ni suffisant pour nous.
On doit toujours faire en sorte de s’adapter à la situation.» Après une saison estivale rude où les citoyens ont dû prendre leur mal en patience et se procurer eux-mêmes l’eau en l’achetant au prix fort, aujourd’hui encore, ils se retrouvent à devoir continuer de s’approvisionner régulièrement en citernes qu’ils paient rubis sur l’ongle. Les villageois interpellent les autorités locales et les responsables de l’ADE ainsi que la Direction de l’hydraulique afin de trouver une solution dans les plus brefs délais.