Depuis trois jours, les wilayas du nord de l'Algérie, y compris la capitale Alger, sont plongées sous un épais nuage de poussière.
La relance du Barrage vert ne peut se faire sans un bilan écologique et politique et une rétrospective sur les modalités de son lancement. Ce projet a vu le jour en 1970 sous l’injonction du président Boumédiène, et son lancement n’a été effectif qu’en 1973. Ce projet, sous les directives politiques, a été confié au Haut Commissariat au service national qui a opté pour l’installation de gàroupement de travaux forestiers sur l’espace délimité pour cette bande verte.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée, dimanche dernier, l’impérative réhabilitation du Barrage vert selon un cahier des charges. Après avoir écouté un exposé sur le Barrage vert, « le président de la République a ordonné l’élaboration d’un cahier des charges relatif à la réhabilitation du Barrage vert », a indiqué le communiqué du Conseil des ministres.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, hier, une réunion du Conseil des ministres consacrée à un projet de loi relatif aux wakfs et à des exposés concernant plusieurs secteurs, a indiqué un communiqué de la présidence de la République.
Près de 55% des travaux d’exécution de la première tranche de l’opération de réhabilitation de parcelles du Barrage vert traversant la wilaya de Médéa ont été réalisés et les actions programmées dans ce cadre seront terminées en mars prochain, a-t-on appris, hier, auprès de la Conservation locale des forêts.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a insisté sur l'«importance de réhabiliter et de développer le Barrage vert.» Dans le communiqué publié à l’issue de la réunion du Conseil des ministres, tenue hier, le chef de l’Etat a ainsi souligné la nécessité «d’associer» les startups et d’ouvrir la voie au recrutement des jeunes habitant les wilayas que traverse le Barrage vert, dans des opérations de reboisement.
Plus de 26 millions de plants ont été mis en terre dans les zones du Barrage vert dans le cadre du programme 2020-2023 en cours, selon le dernier bilan annoncé par une responsable à la Direction générale des forêts (DGF). Ces plantations ont été réalisées sur une superficie de 43 558 hectares, a indiqué à l’APS, Mme Saliha Fortas, directrice de la lutte contre la désertification et du Barrage vert auprès de la DGF.
Il s’agit de l’accompagnement des opérations d’aménagement qui entrent dans le cadre de la relance du projet du barrage vert. Les opérations sont multiples. De la monoculture, reboisement avec le pin d’Alep, comme cela a été l’usage dans l’ancienne version du projet, où seule la steppe pastorale a été prise en compte, il faut passer à la diversification, en considérant d’autres aspects dont ceux forestiers, fourragers et fruitiers
La réhabilitation du barrage vert, dans sa nouvelle version, entame sa deuxième étape. Elle s’étalera de 2023 à 2030 avec un budget de 75 milliards de dinars pour la réalisation des opérations de reboisement et de lutte contre la désertification, selon la Direction générale des forêts (DGF).
Le concept générique de la sécurité alimentaire est en train de subir des évolutions et prendre de nouveaux contours selon la complexification des enjeux géostratégiques, économiques et environnementaux liés à cette problématique.
L’opération, qui touchera 130 villages dans 11 communes, a un intérêt majeur pour atténuer l’impact des phénomènes naturels destructeurs.