Après la table ronde dédiée à la restructuration de la dette des pays les plus endettés, tenue la semaine dernière en présence des principaux pays créanciers, dont la Chine, et des représentants des créanciers privés et la Zambie, l’un des pays concernés par les discussion en la matière, depuis plus de deux ans, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) ont ouvert officiellement le 13 avril leurs réunions conjointes de printemps.
L’économie mondiale patauge de plus en plus dans l’incertitude malgré la quasi-fin de la pandémie de Covid-19. Hier se sont ouverts, à Washington, les travaux des réunions de printemps des institutions de Bretton-Woods, Fonds monétaire international et Banque mondiale, dans un climat économique mondial marqué par des perspectives inquiétantes accentuées par l’enlisement du conflit russo-ukrainien et la crise financière américaine.
Selon la Banque mondiale (BM), dans la plupart des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), la hausse de l’inflation a été modérée ou faible, voire inférieure aux niveaux observés aux États-Unis. Résultat des mesures prises dans certains pays pour juguler le phénomène.
L’économie mondiale passera le reste de la décennie au ralenti. Un nouveau rapport de la Banque mondiale s’attend à une baisse de la croissance de long terme qui devrait s’établir en moyenne à 2,2% jusqu’à 2030 faisant de cette décennie «celle à la plus faible croissance depuis le début du siècle».
Le chef économiste de la Banque mondiale (BM), Indermit Gill, a estimé lundi que, face à l'augmentation de l'espérance de vie, repousser l'âge de la retraite était nécessaire afin de maintenir la part de la population active malgré le vieillissement.
La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) bénéficierait de la hausse des prix du pétrole, avec une croissance qui atteindrait 5,3% en 2022, avant de ralentir à 3,6% en 2023. «La croissance ralentira brutalement en 2023 et 2024 à travers la région», indique l’institution financière internationale.
Si la Banque mondiale et le Fonds monétaire international sont connus des spécialistes et même du grand public, ce n’est pas le cas de leurs missions et activités respectives.
La Banque mondiale affirme que les pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) ne fournissent pas d’«informations de qualité et opportunes» sur leurs situations économiques...
La croissance économique de la Tunisie devrait se situer à 3% en 2022, contre des estimations qui tablent sur 3,5%, d’après des prévisions de la Banque mondiale, citées jeudi dernier par des médias tunisiens.
Un nouveau rapport de la Banque mondiale sur le développement du numérique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord déplore la lente cadence adoptée par les pays de cette région, notamment dans l’utilisation du e-paiement.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée au palais du gouvernement, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a estimé que «certains médias ont exagéré dans l’analyse de la teneur du rapport, présenté comme un document uniquement négatif».