L'Iran a désigné un ambassadeur en Arabie Saoudite dans le cadre du rapprochement engagé entre les deux pays après plus de sept ans de rupture, a annoncé hier un média d'Etat, relayé par l’AFP.
L'Iran a désigné un ambassadeur en Arabie saoudite dans le cadre du rapprochement engagé entre les deux pays après plus de sept ans de rupture, a annoncé ce mercredi un média d'État. La République islamique «a nommé le diplomate de haut rang Alireza Enayati comme son nouvel ambassadeur en Arabie saoudite», a indiqué Iran Daily, quotidien anglophone du gouvernement.
Les quatre passagers d’une mission privée, organisée par l’entreprise américaine Axiom Space, sont entrés, lundi, dans la Station spatiale internationale, dont les deux premiers Saoudiens à séjourner à bord du laboratoire volant. Rayana Barnawi, scientifique devenue la première femme saoudienne à se rendre dans l’espace, et Ali Al-Qarni, pilote de chasse de formation, ont pénétré tout sourire dans la station spatiale (ISS), en flottant en apesanteur. «Je suis ici (…) pour représenter les espoirs et les rêves de tout le monde à la maison, tout le monde dans la région», a déclaré Rayana Barnawi lors de la cérémonie de bienvenue organisée juste après leur arrivée. «Nous sommes rassemblés ici avec différentes cultures, et cette collaboration internationale montre comment l’espace peut rassembler tout le monde.» Les deux voyageurs saoudiens sont accompagnés de l’entrepreneur américain John Shoffner et de la commandante de la mission, Peggy Whitson, ancienne astronaute de la NASA dont c’est le quatrième séjour dans l’ISS. Elle est chargée d’encadrer et d’aider les trois novices. «C’est super d’être de retour ici», s’est réjouie Peggy Whitson, en disant se sentir «comme à la maison». Ils ont été accueillis par les sept astronautes déjà à bord de l’ISS: trois Russes, trois Américains et un Émirati. La capsule s’est arrimée sans problème Cette mission, nommée Ax-2, est la deuxième entièrement privée à rendre visite à la station spatiale après une première en avril 2022. Une fusée Falcon 9 de SpaceX avait décollé dimanche depuis la Floride, et le voyage jusqu’à l’ISS, qui file à 28’000 km/h au-dessus de la Terre, a duré environ seize heures. La capsule Dragon, de SpaceX, s’est amarrée à l’ISS sans problème, puis son écoutille a été ouverte environ deux heures plus tard, vers 15h GMT. Les membres d’Ax-2 resteront un peu plus d’une semaine dans l’ISS, avec un départ prévu le 30 mai, si les conditions météo sur Terre le permettent. Ils doivent amerrir au large des côtes de la Floride. Avant cela, ils prévoient de conduire une vingtaine d’expériences scientifiques en apesanteur. L’entreprise Axiom Space est chargée de l’entraînement des apprentis astronautes, d’affréter le moyen de transport, et du bon déroulement de leur séjour. Pour la société, ces missions sont une première étape vers un but ambitieux : la construction de sa propre station spatiale, dont le premier module doit être lancé fin 2025. La structure sera d’abord rattachée à l’ISS, avant de s’en séparer pour prendre son envol de façon indépendante. La NASA prévoit de mettre l’ISS à la retraite vers 2030, et d’envoyer à la place ses astronautes dans des stations privées, qui accueilleront aussi leurs propres clients. L’agence spatiale américaine encourage ainsi les programmes de plusieurs entreprises. (AFP)
Rayana Barnawi et Ali Al-Qarni, accompagnés de deux autres membres d'équipage, décolleront à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX ce dimanche dans le cadre d'une mission privée.
Elle tiendra son 32e sommet demain en Arabie Saoudite : La Ligue arabe face au défi de l’unité et de la stabilité Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe n’est pas une fin en soi pour l’Algérie, qui s’emploie inlassablement à aplanir les différends existants entre les pays membres pour qu’ils puissent parler d’une seule voix et peser davantage sur la scène régionale, et même internationale. La 32e session du Conseil de la Ligue arabe s’ouvrira demain, vendredi, à Djeddah, au bord de la mer Rouge. Ce sommet, qu’accueillera l’Arabie Saoudite, sera marqué par le retour du président Bachar Al Assad parmi ses pairs, après 12 années d’exclusion. La dernière participation de Bachar Al Assad à un sommet de la Ligue arabe remonte à 2010, à Syrte en Libye, bien avant le «printemps arabe» qui a éclaté en 2011 et qui a semé le chaos en Syrie pendant plusieurs années. La réintégration de la Syrie, actée le dimanche 7 mai au Caire, constitue le résultat des efforts consentis par l’Algérie en faveur de l’unification des rangs arabes. N’ayant jamais cessé de plaider la cause syrienne, l’Algérie a œuvré avec acharnement, depuis qu’elle assure la présidence du Conseil de la Ligue arabe après le sommet d’Alger de novembre 2022, pour obtenir son retour au sein de cette instance panarabe. «Ce que fait l’Algérie envers la Syrie part du principe qu’il s’agit d’un membre fondateur de la Ligue arabe et que ce pays frère ne saurait être privé de ses droits», avait affirmé le 3 mai dernier le président Tebboune, lors d’une rencontre avec les directeurs de plusieurs médias nationaux à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. La Syrie, qui a préféré que son retour ne soit pas soulevé lors du dernier sommet d’Alger, s’est montrée très reconnaissante envers l’Algérie. Le président syrien, Bachar Al Assad, a exprimé, lors d'un appel téléphonique qu’il a effectué le 8 mai, ses «vifs remerciements» au président Abdelmadjid Tebboune pour tous les efforts qu’il a consentis en faveur de ce retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, «à la faveur de la présidence algérienne du Sommet arabe». Une reconnaissance qui a été réitérée par le ministre syrien de l’Economie et du Commerce extérieur, Samer Al Khalil, lors de la réunion du Conseil économique et social tenue en prévision du sommet du 19 mai. Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe n’est pas une fin en soi pour l’Algérie, qui s’emploie inlassablement à aplanir les différends existants entre les pays membres pour qu’ils puissent parler d’une seule voix et peser davantage sur la scène régionale, voire même internationale. C’est d’ailleurs sous le signe du «rassemblement» que s’est tenue, les 2 et 3 novembre 2022 à Alger, la 31e session du Conseil de la Ligue arabe. La feuille de route d’Alger Un sommet, sanctionné par la «Déclaration d’Alger», qui a remis la cause palestinienne au cœur des priorités de cette instance arabe. Ainsi, la Déclaration d’Alger a relevé «l’importance de la centralité de la cause palestinienne, du soutien absolu aux droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à l’établissement de l’Etat de Palestine indépendant, pleinement souverain sur les lignes du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est pour capitale, le droit au retour et à l’indemnisation des réfugiés palestiniens, conformément à la résolution 194 de 1948 de l’Assemblée générale des Nations unies». Le sommet d’Alger a également réitéré l’attachement à l’initiative arabe de paix de 2002 pour «la résolution du conflit arabo-israélien sur la base du principe de la terre contre la paix» en mettant fin à «l’occupation israélienne de toutes les terres arabes, y compris le Golan syrien, les fermes de Chebaa et les collines libanaises de Kafr Shuba». Toujours en faveur de la cause palestinienne, la déclaration du dernier sommet arabe a souligné l’impératif d’accélérer l’unification des rangs palestiniens, pour laquelle l’Algérie a œuvré en regroupant toutes les factions palestiniennes dans une conférence à Alger tenue du 11 au 13 octobre 2022. Il a été en outre décidé de conjuguer les efforts pour mettre un terme à la crise libyenne, à travers une solution inter-libyenne, qui préserve l’unité et la souveraineté de la Libye et qui protège sa sécurité et la sécurité des pays voisins. S’agissant de la guerre au Yémen, le Sommet d’Alger a relevé la nécessité de poursuivre les efforts pour parvenir à une solution politique inclusive qui «garantisse l’unité, la souveraineté, la stabilité et l’intégrité territoriale de ce pays et la sécurité des pays voisins». Il a retenu l’impératif d’aider le Liban pour «la préservation de sa sécurité et de sa stabilité» et de soutenir «les mesures qu’il a prises pour asseoir sa souveraineté sur son territoire et son espace maritime». Les dirigeants arabes, qui se réuniront lors de la 32e session du Conseil de la Ligue, évalueront l’état d’exécution de la Déclaration d’Alger, qui constitue une véritable feuille de route pour l’action arabe commune. Le sommet de Djeddah aura également à se pencher sur la situation chaotique au Soudan, plongé depuis le 15 avril dans une guerre opposant les forces de soutien rapide (FSR) à l’armée régulière. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population soudanaise a besoin d’aide et de protection, selon des responsables onusiens. La Somalie, également membre de la Ligue arabe, est toujours en guerre civile, qui a déjà causé plus de 500 000 morts. Ainsi, le défi d’instaurer la paix et la stabilité dans le monde arabe, en mettant un terme aux ingérences étrangères, reste entier. L’Arabie Saoudite, qui succédera à l'Algérie à la tête du Conseil de la Ligue arabe, aura la lourde responsabilité de renforcer l’action arabe pour mettre un terme à ces conflits qui rongent des Etats membres. M. A. O. MBS provoque l’ire des dirigeants arabes Le prince héritier d'Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, dont le pays accueillera ce vendredi la 32e session du sommet de la Ligue arabe, a provoqué hier l’ire de nombreux dirigeants arabes. La raison ? Mohammed Ben Salmane (MBS) a invité le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la cérémonie d’ouverture de l’organisation panarabe sans les avoir consultés au préalable. La colère des dirigeants arabes s’explique par le fait également que la présence du président ukrainien aux travaux de la Ligue arabe contredit le souhait du Monde arabe de rester non aligné dans le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine depuis plus d’une année, surtout qu’ils entretiennent de bonnes relations autant avec l’Ukraine qu’avec la Russie. La présence de Volodymyr Zelensky en Arabie Saoudite sera certainement interprétée par Moscou comme un alignement de la Ligue arabe et de ses membres sur la position de l’Ukraine et de l’Otan. La Russie pourrait être ainsi amenée à revoir ses relations avec les pays membres de la Ligue panarabe, surtout s’il est offert à Volodymyr Zelensky une tribune pour tenir un discours au vitriol contre le président russe Vladimir Poutine. Aussi, l’initiative de MBS pourrait amener certains dirigeants arabes à faire l’impasse sur le rendez-vous saoudien de la Ligue arabe. A préciser que les travaux de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, préparatoire à la 32e session du sommet de la Ligue des Etats arabes, se sont ouverts hier à Djeddah en Arabie Saoudite. L’annonce de la venue du président ukrainien à Djeddah a eu pour effet de plonger ces travaux dans un climat extrêmement pesant.A. Z. Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe n’est pas une fin en soi pour l’Algérie, qui s’emploie inlassablement à aplanir les différends existants entre les pays membres pour qu’ils puissent parler d’une seule voix et peser davantage sur la scène régionale, et même internationale.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, est arrivé, lundi après-midi à Jeddah au royaume d’Arabie Saoudite, pour une visite officielle dans le cadre du renforcement des relations de fraternité et de coopération entre les deux pays frères et de la participation aux réunions ministérielles préparatoires du Sommet arabe prévu le 19 mai, a indiqué un communiqué du ministère.
L’Arabie Saoudite de Mohammed Ben Salmane, alias MBS, aime les devants de la scène et ne lésine pas sur les audaces pour faire parler d’elle.
L’Algérie et l’Arabie Saoudite ont une «totale convergence de vues» sur tous les dossiers d’intérêt commun et renforcent leurs relations bilatérales.
Le président syrien Bachar Al-Assad a été invité hier par l’Arabie Saoudite au prochain sommet arabe, prévu le 19 mai dans le royaume, rapporte l’AFP.
Les pourparlers en Arabie saoudite entre les généraux soudanais en guerre n’ont pas débouché sur des «progrès majeurs» pour l’instant, a affirmé hier un diplomate saoudien, selon des propos recueillis par l’AFP.
Des discussions entre des représentants des deux belligérants au Soudan étaient prévues hier en Arabie Saoudite, ont confirmé dans un communiqué conjoint Riyad et Washington, rapporte l’AFP. Rencontre qui a pour objectif d’examiner la possibilité d’une trêve au conflit qui les oppose.
L’initiative de l’Arabie Saoudite de réunir neuf pays arabes pour discuter d’un éventuel retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe suscite moult interrogations. Les autorités saoudiennes ont prévu hier une rencontre à Djeddah afin d’«aplanir les divergences des monarchies du Golfe sur le rétablissement des relations avec la Syrie», selon une source diplomatique arabe citée par l’AFP.
Après sept longues années de rupture diplomatique radicale, les deux puissances moyen-orientales ont pu sceller, il y a exactement un mois dans la capitale chinoise, le rétablissement des relations entre les deux pays.
L’Algérie, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l’Irak, Oman et le Koweït ont annoncé, ce début avril, une deuxième réduction de leur production de pétrole à titre de «précaution pour stabiliser le marché». Après cette annonce, les prix du Brent ont retrouvé une santé en remontant de plus de 5% à près de 84 dollars le baril.
L’Arabie Saoudite sunnite, premier exportateur mondial de pétrole, et l’Iran chiite avaient rompu leurs liens en 2016 après l’attaque de missions diplomatiques saoudiennes par des manifestants dans la République islamique, à la suite de l’exécution par Riyad d’un religieux chiite. Leur rapprochement devrait être formellement célébré à l’occasion d’une visite du président iranien, Ebrahim Raïssi, à Riyad.
L’Arabie Saoudite a décidé de s’associer en tant qu’Etat «partenaire du dialogue» à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), chapeautée par Pékin et Moscou, a rapporté hier l’agence de presse officielle saoudienne.
L’agence de notation S&P Global Ratings a relevé d’un cran la note de l’Arabie saoudite, à A, en invoquant les réformes engagées ces dernières années et son rôle de leader sur les marchés pétroliers.
L’Arabie saoudite pourrait commencer à investir en Iran «très rapidement» après le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. C’est ce qu’a indiqué hier le ministre saoudien des Finances, cité par l’AFP, malgré les sanctions internationales imposées à la République islamique.
L’Arabie Saoudite et l’Iran, qui ont rompu leurs liens en 2016, ont annoncé hier qu’ils allaient rétablir leurs relations diplomatiques d’ici deux mois à l'issue de pourparlers en Chine. «A la suite de pourparlers, la République islamique d’Iran et le royaume d’Arabie Saoudite sont convenus de reprendre leurs relations diplomatiques et de rouvrir les ambassades et représentations (diplomatiques) dans un délai maximum de deux mois», a indiqué l’agence iranienne Irna, citant un communiqué conjoint publié par les médias d’Etat des deux pays.
Les ministres des Affaires étrangères d’Iran et d’Arabie Saoudite vont se rencontrer à Baghdad. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre des Affaires étrangères irakien, Fouad Hussein, cité par l’AFP et dont le pays accueille depuis plus d’un an les pourparlers amorcés entre les deux pays. «Le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane nous a demandé d’accueillir à Baghdad une réunion entre les ministres des Affaires étrangères saoudien et iranien», a indiqué le chef de la diplomatie irakienne lors d’un entretien à la télévision kurde Rudaw.