L’Arabie Saoudite et l’Iran, qui ont rompu leurs liens en 2016, ont annoncé hier qu’ils allaient rétablir leurs relations diplomatiques d’ici deux mois à l'issue de pourparlers en Chine. «A la suite de pourparlers, la République islamique d’Iran et le royaume d’Arabie Saoudite sont convenus de reprendre leurs relations diplomatiques et de rouvrir les ambassades et représentations (diplomatiques) dans un délai maximum de deux mois», a indiqué l’agence iranienne Irna, citant un communiqué conjoint publié par les médias d’Etat des deux pays.
Les ministres des Affaires étrangères d’Iran et d’Arabie Saoudite vont se rencontrer à Baghdad. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre des Affaires étrangères irakien, Fouad Hussein, cité par l’AFP et dont le pays accueille depuis plus d’un an les pourparlers amorcés entre les deux pays. «Le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane nous a demandé d’accueillir à Baghdad une réunion entre les ministres des Affaires étrangères saoudien et iranien», a indiqué le chef de la diplomatie irakienne lors d’un entretien à la télévision kurde Rudaw.
Le président américain, Joe Biden, a quitté hier Israël pour l’Arabie Saoudite à bord d’un vol direct Tel-Aviv – Jeddah, le premier du genre entre les deux pays.
Le défenseur central des Verts, Djamel Benlamri, est dans une mauvaise posture, à cause de son ancienne formation, les Saoudien d’Al Shabab.
Historiquement conservateur et fermé, le royaume a mis en place des visas touristiques en septembre 2019, quelques mois avant que la pandémie de coronavirus ne donne un coup d’arrêt au secteur à l’échelle mondiale.
Des millions de dollars du gouvernement de Riyad en Arabie Saoudite seront investis dans des entreprises de haute technologie israéliennes, a rapporté le 7 mai le Wall Street Journal, soulignant qu’il s’agit du premier investissement public saoudien jamais réalisé en Israël.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, ont discuté jeudi à Jeddah des «moyens de développer» les relations entre leurs deux pays, a rapporté l’agence de presse d’Etat saoudienne SPA.
L’Arabie Saoudite sunnite et l’Iran chiite ont coupé leurs liens en 2016, après l’attaque de missions diplomatiques saoudiennes par des manifestants dans la République islamique à la suite de l’exécution par Riyad d’un célèbre religieux chiite.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, s’est entretenu hier avec ses homologues saoudien et émirati d’une diversification des approvisionnements des Européens en énergie afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de la Russie.
La série d’attaques des Houthis contre des installations pétrolières saoudiennes a changé la trajectoire de la courbe des prix du pétrole à la clôture du marché vendredi soir.
La coalition menée par Riyad a effectué des frappes aériennes au Yémen «contre les sources de menace à Sanaa et Al Hodeïda» en représailles aux attaques des rebelles yéménites houthis en Arabie Saoudite, a tweeté l’agence de presse officielle saoudienne SPA, dans la nuit de vendredi à samedi, relayée par l’AFP. «L’opération militaire se poursuivra jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints», a ajouté l’agence sur le même réseau social, en citant la coalition.
Tout ce que je devais interdire est désormais autorisé, alors j’ai démissionné» : en Arabie Saoudite, d’anciens membres de la jadis redoutée police des mœurs, comme Fayçal, confient leur amertume au moment où le royaume assouplit les restrictions sociales, notamment pour les femmes.