Les entreprises publiques en difficulté ont coûté, selon certaines études, en moyenne 6% du PIB au Trésor public entre 2004 et 2020, alors qu’en 2004, le gouvernement avait indiqué que l’assainissement financier de ces entreprises était de l’ordre de 28 milliards de dollars depuis 1986.
Lors d’une journée d’étude organisée hier au siège de la Caisse nationale du logement (CNL), le nouveau cahier des clauses administratives générales (CGAC) applicables aux marchés publics de travaux a fait l’objet d’une présentation détaillée. Les principaux aspects liés à ce nouveau texte, notamment les outils de management de projets, ont été largement expliqués aux managers du secteur.
Les porteurs de projets et chefs de micro-entreprises sont autorisés à ouvrir des points de vente de viandes rouges et blanches en partenariat avec le groupe Agro-Logistique (Agrolog).
Dans cet entretien, Guendouzi Brahim, professeur d’économie à l’université de Tizi Ouzou et spécialiste du commerce extérieur, analyse les mesures d’encadrement et de rationalisation des importations. Il estime que ce recadrage vise certainement à pratiquer un effet d’éviction sur le nombre d’importateurs.
Les opérations de contrôle du ministère du Commerce en 2021 ont révélé un chiffre d’affaires dissimulé dépassant 80 milliards de dinars et ont permis de saisir des marchandises pour une valeur de 2,7 milliards.
«Depuis deux ans et demi, rien n’a été fait pour améliorer l’attractivité du pays. Il y a l’incertitude de 2019, puis la crise sanitaire. Les bureaucrates ont fait perdre aux investisseurs beaucoup de temps et les freins à l’entrepreneuriat persistent alors que malgré la pandémie, on peut continuer à travailler et avancer sur l’élaboration des lois liées à l’investissement», regrette Mohamed Sayoud, consultant.
Pour les perspectives du secteur en matière de production à l’horizon 2024, l’Algérie vise à produire 7,1 millions de tonnes de céréales, 6 millions de tonnes de pomme de terre, 620 000 tonnes de viandes rouges et 4,8 milliards de litres de lait. Des résultats qui restent tributaires de la mise en œuvre efficace des orientations du dernier Conseil des ministres, particulièrement la levée des entraves bureaucratiques.
Passer à un autre paradigme serait la meilleure des choses pouvant arriver à notre agriculture qui tâtonne encore et toujours, car recherchée depuis des lustres, la sécurité alimentaire, dont on parle si souvent, est loin d’être assurée.
Des assurances qui concernent particulièrement le lait subventionné (pasteurisé en sachet), un produit qui connaît également des perturbations avec les chaînes interminables observées quotidiennement devant les points de vente.
Les propositions portant sur la fermeture de 12 004 locaux commerciaux ont également émané des services de contrôle qui ont saisi au cours de l’année écoulée plus de 2 milliards de dinars de marchandises.
Dans un premier temps, il s’agit d’augmenter la cadence de ces opérations par voie terrestre vers les différents pays africains limitrophes par le biais des différentes bases logistiques de Logitrans.
Le blé dur sera donc acheté désormais à 6000 DA le quintal (contre 4500 DA auparavant), alors que le blé tendre sera vendu par les producteurs aux Coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) au prix de 5000 Da (contre 3500 Da).
Dans son dernier rapport publié hier et intitulé : «Emploi et questions sociales dans le monde : tendances 2022», l’Organisation internationale du travail (OIT) estime que dans le monde, le chômage devrait rester au-dessus des niveaux enregistrés avant la Covid-19 jusqu’en 2023 au moins.
L’OACI n’a collecté que 13 millions de quintaux de blé dur et tendre après la campagne 2020/2021. Ce chiffre représente moins de la moitié des capacités de stockage de l’Office, évaluées à 28 millions de quintaux.
Le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) sur les perspectives économiques mondiales publié ce 11 janvier prévoit un ralentissement «prononcé» jusqu’en 2023. Les pressions inflationnistes sont donc parmi les conséquences les plus redoutables de la situation actuelle.
Avec des opérations d’exportation de produits agricoles marquées par l’irrégularité et la faiblesse des volumes, la contribution du secteur dans le développement des exportations hors hydrocarbures reste timide, autour d’un milliard de dollars en 2020.
Les difficultés risquent de s’accentuer avec les tendances sur le marché international, notamment en cette période de crise sanitaire et de changements climatiques.
La production de la semence potagère est insignifiante. Elle atteint à peine 2% des besoins. C’est ce qu’a dévoilé la représentante de l’Institut technique des cultures maraîchères industrielles (ITCMI) le 6 janvier dernier lors d’une rencontre sur les échanges de semences locales entre agriculteurs organisée par l’association Torba.
Par exemple, pour un revenu de 60 000 DA, le gain sera de 3300 DA. L’IRG passera ainsi pour cette catégorie de salariés de 14 500 à 11 200 DA. Un salaire mensuel imposable de 40 000 DA sera soumis, de son côté, à un IRG de 3100 DA, contre 5500 DA auparavant, soit un gain net de 2400 DA.
Les salaires des fonctionnaires de la Fonction publique représentent, cette année, 52% du budget de fonctionnement.