En ce 1er novembre 2024, une date qui marque le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de Libération nationale et qui rappelle les sacrifices consentis par le peuple algérien pour recouvrer son indépendance et sa souveraineté nationale, des rappels historiques s’imposent.
Spécialiste en histoire de l’économie, diplômé de l’institut d’histoire économique et sociale de l’université de Strasbourg et ancien doyen de la faculté des sciences humaines et sociales de l’université de Chlef, Mohamed Salah Boukechour analyse dans cet entretien la situation économique de l’Algérie pendant la phase noire de la colonisation. Avec un focus sur le secteur agricole, il relève les disparités dans la répartition des richesses de l’Algérie.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, a annoncé hier à partir de Tiaret, où il effectuait une visite, le parachèvement des 350 centres régionaux de céréales d’ici mars-avril prochains.
Professeur d’université en finances publiques, Zine Barka estime, dans cet entretien, que l’élaboration des textes juridiques est une étape nécessaire en vue de lutter contre le blanchiment d’argent et la fraude. Cependant, pour renforcer les barrières contre les malfaiteurs, il y a lieu d’assurer l’application, le suivi et l’évaluation de ces mesures.
Dans un contexte où les enjeux mondiaux, de la crise climatique aux transformations géopolitiques, nécessitent des analyses économiques toujours plus pointues, la place des mathématiques est des plus importantes.
A l’issue de sa réunion plénière tenue entre les 23 et 25 octobre à Paris sous la présidence d’Elisa de Anda Madrazo, du Mexique, sur les questions liées au blanchiment de capitaux, au financement du terrorisme et au financement de la prolifération, le Groupe d’action financière (GAFI) a placé de nouveaux pays dans la liste grise, comme indiqué sur son site.
Professeur à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA), Slimane Bedrani analyse dans cet entretien les mesures annoncées pour faire face aux pénuries et à la hausse des prix des produits agricoles. Il estime qu’une coordination étroite entre le ministère de l’Agriculture et celui du Commerce pourrait freiner ce phénomène. Le ministère de l’Agriculture devrait avoir, selon notre spécialiste, un système d’observation fiable des productions agricoles dans les différentes régions agricoles du pays, alors que celui du Commerce est appelé à être doté d’un système d’observation du marché pour contrer les situations de monopole ou de quasi-monopole sur des produits donnés.
Le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a affiché l’intérêt de l’Algérie à «renforcer les partenariats stratégiques avec l’Etat frère du Qatar pour la promotion des échanges commerciaux et l’investissement entre les deux pays».
L’inflation mondiale devrait passer d’une moyenne annuelle de 6,7% en 2023 à 5,8% en 2024, puis à 4,3% en 2025, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées hier.
Les services des ministères du Commerce et de l’Agriculture sont devant l’urgence de renforcer leur coopération pour freiner la flambée des prix et assurer une distribution régulière sur le marché.
Le texte, en phase de rédaction, prévoit des mesures susceptibles de contribuer à la redynamisation de la Bourse d’Alger et à la diversification du financement de l’économie nationale.
Avec la moitié du chiffre d’affaires global des Assurances de Dommages, la branche «Automobile» marque, selon le Conseil national des assurances (CNA), une évolution de 6,4%, passant d’une production de 34,5 milliards de dinars entre janvier et juin 2023, à 36,7 milliards de dinars, à la même période de 2024.
Toufik Hadkeheil, président du Caflex, Cluster algérien des fruits et légumes à l’export, revient dans cet entretien sur les différentes problématiques liées à l’exportation des fruits et légumes algériens vers le continent européen. Il souligne que la grande capacité de l’Algérie à alimenter de nombreux autres pays, étant «un pays pivot entre deux continents qui a beaucoup à apporter en termes d’exportations agricoles, puisque nos terres sont d’excellente qualité».
Alors que les préparatifs ont commencé pour la campagne labours-semailles, dont le démarrage est prévu le 1er octobre prochain, le problème de la collecte de la production de la précédente saison continue à se poser avec acuité.
Les investissements de la branche d’investissement privé de la Banque mondiale (BM) ont atteint le chiffre record de 56 milliards de dollars au cours de l’exercice financier qui s’est achevé fin juin. C’est ce qu’a rapporté, hier, l’agence Reuters citant le directeur général de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop.
En plus des tours de vis opérés en matière d’importations depuis 2020 à travers les différentes mesures mises en œuvre, place aujourd’hui au durcissement des conditions pour ce qui est des exportations.
Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a eu un riche programme en marge de sa participation à la conférence mondiale sur l’énergie Gastech, tenue à Houston entre les 18 et 20 septembre. Il a rencontré une délégation libyenne de haut niveau, conduite par le ministre libyen du Pétrole et du Gaz, Khalifa Abdel-Sadek. Les discussions entre les deux parties ont porté sur la reprise des activités de Sonatrach en Libye.
Après la signature, fin avril dernier, entre le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) et la société qatarie Baladna pour la réalisation d’un projet structurant pour la création de fermes d’élevage intégrées de vaches laitières et la production de lait en poudre, dans la wilaya d’Adrar, le dossier franchit une nouvelle étape, et ce, à travers la signature ce jeudi de la convention des actionnaires entre le Fonds national d’investissement (FNI) et la société qatarie Baladna et les réunions tenues entre les différentes parties concernées par la réalisation de ce projet élargi désormais à la production de lait infantile.
Dans ses notes mensuelles sur l’évolution de l’indice des prix à la consommation, l’Office national des statistiques (ONS) relève à chaque fois que la hausse des taux est principalement tirée par l’augmentation des prix des produits agricoles frais. C’est en effet cette catégorie de biens alimentaires qui porte l’inflation vers le haut, même si des tendances à la baisse sont enregistrées parfois.
Le président Tebboune a annoncé que l’objectif principal pour ce deuxième mandat est de maintenir le niveau de croissance de l’économie nationale au-dessus de 3,9%. Rappelant que l’Algérie a enregistré un taux de 4,1% en 2024, Abdelmadjid Tebboune a pris l’engagement de présenter des détails sur le bilan économique et financier du premier mandat lors d’un discours qu’il tiendra en session extraordinaire devant les deux Chambres du Parlement avant la fin de l’année.