La subvention annuelle accordée aux producteurs agricoles dépasse les 11 milliards de dinars, et ce, dans le cadre des fonds d’affectation spéciaux. Par segment, la subvention de la semence de pomme de terre ne dépasse pas 470 milliards de centimes, alors que celle accordée à la pomme de terre destinée à la consommation a atteint 90 milliards de centimes. Mais côté production, les chiffres sont en baisse.
En 2021, l’importation de la poudre de lait s’est élevée à 600 millions de dollars, selon le directeur de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), Khaled Soualmia. Et ce, pour une quantité de près de 200 000 tonnes.
La réalisation de l’objectif de 15 milliards de dollars d’ici quelques années reste tributaire de la stratégie à mettre en œuvre pour diversifier l’offre exportable. Autrement dit, concentrer l’effort sur la simplification des procédures d’investissement dans les secteurs dont le potentiel est important.
En crise et lourdement impactée par les retombées de la pandémie, la filière ciment, dont la consommation a fortement chuté ces deux dernières années avec le recul de la commande publique, a tenté de se redresser en redéployant les efforts sur le marché international.
Il est question, comme ne cessent de le souligner les économistes et les chefs d’entreprise, de prendre en charge efficacement tout ce qui est en lien avec l’écosystème de l’investissement. Ce qui n’est pas le cas. On en est encore à la phase d’évaluation des potentialités d’investissement des filières industrielles et des opérations d’audit des entreprises publiques.
Les entreprises publiques en difficulté ont coûté, selon certaines études, en moyenne 6% du PIB au Trésor public entre 2004 et 2020, alors qu’en 2004, le gouvernement avait indiqué que l’assainissement financier de ces entreprises était de l’ordre de 28 milliards de dollars depuis 1986.
Lors d’une journée d’étude organisée hier au siège de la Caisse nationale du logement (CNL), le nouveau cahier des clauses administratives générales (CGAC) applicables aux marchés publics de travaux a fait l’objet d’une présentation détaillée. Les principaux aspects liés à ce nouveau texte, notamment les outils de management de projets, ont été largement expliqués aux managers du secteur.
Les porteurs de projets et chefs de micro-entreprises sont autorisés à ouvrir des points de vente de viandes rouges et blanches en partenariat avec le groupe Agro-Logistique (Agrolog).
Dans cet entretien, Guendouzi Brahim, professeur d’économie à l’université de Tizi Ouzou et spécialiste du commerce extérieur, analyse les mesures d’encadrement et de rationalisation des importations. Il estime que ce recadrage vise certainement à pratiquer un effet d’éviction sur le nombre d’importateurs.
Les opérations de contrôle du ministère du Commerce en 2021 ont révélé un chiffre d’affaires dissimulé dépassant 80 milliards de dinars et ont permis de saisir des marchandises pour une valeur de 2,7 milliards.
«Depuis deux ans et demi, rien n’a été fait pour améliorer l’attractivité du pays. Il y a l’incertitude de 2019, puis la crise sanitaire. Les bureaucrates ont fait perdre aux investisseurs beaucoup de temps et les freins à l’entrepreneuriat persistent alors que malgré la pandémie, on peut continuer à travailler et avancer sur l’élaboration des lois liées à l’investissement», regrette Mohamed Sayoud, consultant.
Pour les perspectives du secteur en matière de production à l’horizon 2024, l’Algérie vise à produire 7,1 millions de tonnes de céréales, 6 millions de tonnes de pomme de terre, 620 000 tonnes de viandes rouges et 4,8 milliards de litres de lait. Des résultats qui restent tributaires de la mise en œuvre efficace des orientations du dernier Conseil des ministres, particulièrement la levée des entraves bureaucratiques.
Passer à un autre paradigme serait la meilleure des choses pouvant arriver à notre agriculture qui tâtonne encore et toujours, car recherchée depuis des lustres, la sécurité alimentaire, dont on parle si souvent, est loin d’être assurée.
Des assurances qui concernent particulièrement le lait subventionné (pasteurisé en sachet), un produit qui connaît également des perturbations avec les chaînes interminables observées quotidiennement devant les points de vente.
Les propositions portant sur la fermeture de 12 004 locaux commerciaux ont également émané des services de contrôle qui ont saisi au cours de l’année écoulée plus de 2 milliards de dinars de marchandises.
Dans un premier temps, il s’agit d’augmenter la cadence de ces opérations par voie terrestre vers les différents pays africains limitrophes par le biais des différentes bases logistiques de Logitrans.
Le blé dur sera donc acheté désormais à 6000 DA le quintal (contre 4500 DA auparavant), alors que le blé tendre sera vendu par les producteurs aux Coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) au prix de 5000 Da (contre 3500 Da).
Dans son dernier rapport publié hier et intitulé : «Emploi et questions sociales dans le monde : tendances 2022», l’Organisation internationale du travail (OIT) estime que dans le monde, le chômage devrait rester au-dessus des niveaux enregistrés avant la Covid-19 jusqu’en 2023 au moins.
L’OACI n’a collecté que 13 millions de quintaux de blé dur et tendre après la campagne 2020/2021. Ce chiffre représente moins de la moitié des capacités de stockage de l’Office, évaluées à 28 millions de quintaux.
Le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) sur les perspectives économiques mondiales publié ce 11 janvier prévoit un ralentissement «prononcé» jusqu’en 2023. Les pressions inflationnistes sont donc parmi les conséquences les plus redoutables de la situation actuelle.