«Le peuple palestinien a vu ses terres régulièrement dévorées par les colonies et en proie à la violence, son économie étouffée, ses habitants déplacés et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d’une solution politique à leur situation se sont évanouis», a rappelé le secrétaire général de l’ONU.
Bien délicate est la position des pays ayant cédé à la tentation de normaliser les relations diplomatiques avec Israël. Depuis le déclenchement de l’escalade militaire en Palestine et la barbarie sans limite des attaques israéliennes sur Ghaza, les gouvernements arabes, ayant signé les accords d’Abraham avec Tel-Aviv, affichent profils bas devant des opinions nationales ouvertement hostiles au marché de dupes contracté avec Israël.
Spécialiste de l’histoire du fait colonial, Hosni Kitouni souligne, dans l’entretien qu’il nous a accordé, la responsabilité directe et historique de l’ «Occident collectif» dans la perpétuation du drame palestinien.
L'escalade de violence aveugle que fait subir le gouvernement israélien au peuple palestinien à Ghaza donne à voir une des séquences les plus éloquentes du potentiel de soutien sans limite sur lequel peut compter Tel-Aviv en Occident. Le ton a vite été donné par Washington dès les premières alertes sur l'opération menée par le bras armé de Hamas, au matin du 7 octobre.
Même l’issue désespérée de fuir vers le sud de l’enclave palestinienne ne se passe pas sans risques pour les centaines de milliers de civils accablés par une longue semaine de bombardements acharnés.
Selon les autorités sanitaires à Ghaza, plus de 1537 Palestiniens sont morts jusqu’à hier sous les bombardements, dont près de 500 enfants, alors que des quartiers entiers ont été réduits en décombres. Des habitants de l’enclave ont déjà commencé à boire de l’eau de mer, faute d’eau potable, rapporte l’Unicef, alors que les vivres s’épuisent à cause de la paralysie des circuits de distribution et d’approvisionnement.
Des rapports dénonçant les exactions israéliennes, tels que celui présenté il y a deux semaines par le coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix, s’empilent sur les bureaux des instances onusiennes sans que des suites ne soient données à leur contenu.
Les capitales occidentales découvrent, avec stupeur, que les Palestiniens restent encore capables de réactions guerrières en portant l’action militaire sur des terroirs censément pacifiés par la toute puissance israélienne. L’offensive spectaculaire, conduite à l’aube de ce 7 octobre par les troupes d’élite du mouvement Hamas et baptisée le «Déluge d’Al Aqsa», a ébranlé, en profondeur, énormément de certitudes et de faits accomplis.
C’est une véritable guerre qui est menée contre la société et ses fondements. Le fléau de la drogue n’est plus un phénomène marginal, fait de bandes de délinquants et de trafiquants, dont la traque est du ressort classique des services policiers.
Le 10 septembre dernier, le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne a connu sa quatrième et dernière phase de remplissage et devient donc un fait accompli qui met les autorités égyptiennes face à des réalités redoutées depuis plus de 12 années.
L’Europe intensifie sa politique d’enfermement face à la persistance du phénomène migratoire, à l’intérieur de l’espace Schengen, mais aussi face à la grande bande maritime de la Méditerranée.
L’ouverture de la 78e Assemblée générale de l’ONU a ressemblé à de nombreuses sessions qui l’ont précédée : le constat d’un monde marqué par les inégalités, la persistance de foyers de conflits armés, le statu quo et la controverse sur les dernières colonies, l’accumulation des défis qui s’imposent à la communauté humaine et des appels à réagir solidairement pour y faire face.
La cheffe du gouvernement italien, qui vient de passer une sale semaine après le déferlement record de migrants sur l’île de Lampedusa, appelle la communauté internationale à mener «une guerre sans merci» contre les réseaux de passeurs.
Elle s’est fait un peu attendre, mais elle est enfin là avec son ambiance, ses défis, ses contraintes. La rentrée scolaire, moment phare de la rentrée sociale, s’annonce encore une fois exceptionnelle au regard de ses exigences logistiques, administratives et pédagogiques.
Entre 8500 et 10 000 migrants clandestins, selon les sources, ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa entre lundi et mercredi derniers en provenance des côtes nord-africaines. Un «record absolu» qui fait paniquer le gouvernement italien alors que la solidarité européenne tarde à se manifester.
Il semble que les pays producteurs de pétrole vont bénéficier de vents favorables durant les prochaines années. Factuellement, après une année 2022 marquée par une hausse des prix sur le marché mondial, sous les effets conjugués de la crise en Ukraine et la dynamique de rattrapage économiques, après près de trois années de la pandémie Covid-19, les cotations se sont, certes, un peu tassées en 2023, réduisant les recettes des pays de l’OPEP et autres.
Un décret présidentiel datant du 3 septembre dernier et publié dans la dernière édition du journal officiel (JO), attribue de nouvelles missions à la Gendarmerie nationale. Le décret vient en modification et en complément du décret présidentiel n°09-143 du 27 avril 2009 définissant les missions et l’organisation de ce corps constitué.
La Libye n’en finit pas de compter ses morts depuis deux jours, suite au passage dévastateur et inédit de la tempête Daniel. Le bilan des victimes, qui commence à se préciser, plus de 48 heures après la catastrophe, est terrifiant. Les images cataclysmiques qui ont circulé, montrant des quartiers sous les eaux et des villes à moitié rasées par les crues, ont, dès le départ, donné du crédit aux craintes de certaines ONG sur place et qui, elles, redoutaient des milliers de morts et de disparus.
Il est fort à craindre que la dynamique de développement enclenchée dans le secteur de la production agricole, depuis plusieurs années, ne soit contrariée, et lourdement, par les hostilités du nouveau contexte climatique.
Le 18e Sommet du G20, groupement des plus grandes économies mondiales, est finalement parvenu à dégager un consensus sur une déclaration finale. La chose était loin d’être évidente, au vu de la persistance des divergences sur le dossier ukrainien notamment, mais aussi sur la teneur des engagements à prendre sur la problématique climatique.