Les cérémonies de remise de clés à des bénéficiaires de nouveaux logements font, faussement, croire que les déboires des années d’attente se sont terminés. Il n’en est rien. Des projets achevés depuis plus de deux ans n’ont pas encore obtenu le fameux «certificat de conformité» que doit délivrer la commission de l’APC de Boumerdès, chef-lieu de wilaya. Que dire alors des autres communes éloignées du centre de décision ?
Des rassemblements de camionneurs de marchandises et matériaux de construction se sont tenus sous l’égide du syndicat des transporteurs (Unat) à plusieurs reprises durant la semaine dernière au niveau de la nouvelle agence autoroutière de Boumerdès, toujours fermée à l’activité malgré son achèvement.
Confinement oblige, ils ne se connaissaient qu’à travers les réseaux sociaux où des groupes d’amateurs de poésie et de littérature s’étaient formés. Certains d’entre eux avaient déjà tenté l’expérience de l’écriture.
L’important marché de gros de Khemis El Khechna revient régulièrement au-devant de la scène médiatique sous un angle ou un autre.
Avec une production de 165 000 quintaux d’olives, la wilaya de Boumerdès connaît cette année une production record des produits oléicoles.
La wilaya de Boumerdès n’en a pas fini avec les séquelles du séisme de 2003. En sus des sites chalets en attente d’être complètement éradiqués, il y a également des constructions classées orange dont la situation tarde encore à être réglée.
Un problème inextricable qui aura empêché des centaines de paysans d’obtenir les actes de concession des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat
L’érosion du pouvoir d’achat à cause des augmentations des produits de base a atteint un niveau difficilement supportable pour le commun des citoyens des localités de Boumerdès.
Cédé à un privé pour un montant de 17 milliards de centimes, le marché de voitures de la commune de Tidjellabine a connu une activité en dents de scie au gré des confinements et des fermetures pour cause de pandémie. Il a finalement été repris par l’APC après le gel de l’activité du concessionnaire depuis l’été dernier.
La scène donne peine à voir. Devant le siège de la Direction de l’action sociale (DAS) de Boumerdès, ils sont des centaines de handicapés, souvent accompagnés de leurs parents ou proches à s’agglutiner devant l’entrée. Tous les lundis et mercredis, le même spectacle se reproduit depuis l’été.
La hausse des contaminations par la Covid-19 à Boumerdès a fait exploser la demande sur les tests antigéniques. Leurs prix aussi. C’est ainsi qu’au chef-lieu de wilaya, à titre d’exemple, la plupart des laboratoires et polycliniques privées tarifent ce test antigénique entre 2500 et 2700 DA, voire plus, alors le ministère de la Santé a annoncé leur vente à 1000 DA au niveau des pharmacies.
Les citoyens des quartiers 99, 34, 80 et 600 Logements de Figuier, localité située à 2 kilomètres à l’est de Boumerdès se plaignent du manque d’éclairage public, de l’inexistence d’une salle de soins et de l’état défectueux des chemins y menant.
La situation sanitaire dans la wilaya de Boumerdès a empiré ces derniers jours.
L’entretien des jardins publics semble être la dernière préoccupation des autorités dans la wilaya de Boumerdès. La placette de la ville de Thénia est délaissée. L’entretien des espaces verts fait défaut.
La poste de la commune d’Ammal ne dispose pas de distributeur automatique de billets.
L’eau coule à flots depuis plusieurs jours au niveau de trois endroits différents de la ville de Boumerdès. Au niveau de la cité 350 logements et face à la maison de jeunes Said Sennani, l’eau se répand en pente jusqu’à la gare routière.
Son brevet d’innovation vient d’être signé au niveau de l’INAPI. Il porte sur l’énergie écologique. Son auteure, le docteur Souheyr Méziane, chercheuse algérienne de l’université de Tlemcen. Portrait.
Plus d’un mois et demi après son ouverture, la nouvelle maison de l’artisanat de Boumerdès est plongée dans le noir.
«A quelque chose malheur est bon», dit-on. C’est le cas du tri sélectif qui a trouvé dans l’informel la raison d’exister, faute d’une véritable mise en place d’une récupération intelligente des déchets.
Les incendies de l’été dernier ont rendu le reboisement une nécessité impérieuse. Dans certaines localités de la wilaya Boumerdès ayant été sévèrement touchées, des programmes supplémentaires s’imposent.