Les citoyens des quartiers 99, 34, 80 et 600 Logements de Figuier, localité située à 2 kilomètres à l’est de Boumerdès se plaignent du manque d’éclairage public, de l’inexistence d’une salle de soins et de l’état défectueux des chemins y menant.
En effet, ces quartiers populaires plongent dans l’obscurité dès la tombée de la nuit. Au lever du jour, les travailleurs et les élèves se rendent à leurs destinations en s’aidant de la lumière de leurs téléphones, faute d’éclairage, pour se frayer une voie de sortie vers la route principale. Ils craignent la boue, les nids-de- -poule et parfois même des crevasses.
Le terrain accidenté qu’ils traversent cause parfois des torsions des pieds ou encore des chutes, notamment quand il est en pente. Le douar Sakhra Beida (pierre blanche) et les 800 logements AADL, à proximité, sont isolés au point de souffrir d’un cadre de vie insupportable par l’absence d’entretien. Aucun agent des services de nettoyage n’y accède. Aucune benne à ordures dans la cité.
De ce fait, les déchets ménagers sont jetés sur le chemin où ils s’entassent. Seul recours pour les habitants pour se débarrasser des incommodités est d’y mettre le feu régulièrement.
Enfin, Haï AADL devait accueillir une école primaire pour éviter des déplacements lointains et à risques aux enfants ainsi que la corvée d’accompagner leur progéniture aux parents.
Mais à ce jour, rien n’a été fait. Les citoyens de ces quartiers interpellent les responsables pour se pencher sérieusement sur leurs problèmes.